Sauf que la vie c'est pas aussi "simple" que ça?@AprilMayJune
Je ne trouve ton post ni froid ni abrasif
Plus il y a de végan-e-s mieux c'est,j e suis d'accord. Mais en devenant végan-e pour des raisons autres que la souffrance animale, même s'il est vrai que cela permet de diminuer le nombre d'animaux massacrés,on invisibilise les victimes et leurs souffrances. Les animaux sont les vraies victimes de l'élevage, les conséquences sur notre santé et notre environnement sont secondaires. Puisque les animaux ne peuvent se défendre et se faire entendre eux-même, nou-e-s avons le devoir de le faire à leur place.
Je pense que la lutte antispeciste passe aussi par l'éducation, il ne s'agit pas seulement de sauver les animaux mais de changer la perception que les gent-e-s ont d'eux. Il faut que les gent-e-s apprennent et comprennent que les animaux ne nous sont pas inférieurs, qu'ils méritent le respect.
Le véganisme est le minimum que l'on peut faire pour les animaux.
Le pesco-végétarisme est speciste, pourquoi manger des poissons et pas des poulets ?
Déjà par ce que par exemple je suis végétarienne pour des questions environnementales avant tout, et aussi par ce que l'élevage intensif me dérange profondément (en plus du coté environnemental), et enfin par ce que je me sens mieux sans manger d'animaux.
Sauf que une partie de ce qui a fait que j'ai arrêté de manger des animaux, c'est aussi par ce que ça me touche, par ce que je me sens mal à l'idée de manger une vache ou quoi. Et je ne mange plus de poisson, mais désolée je me sens mille fois moins touchée par une coquille st jacques que par du veau. C'est spéciste, peut être, mais c'est comme ça, désolée mais c'est humain aussi, c'est assez normal d'avoir plus de compassion pour certains êtres vivants que d'autres!
Et par exemple je suis partie un certain temps en indonésie, dans un petit village. Là bas, il y a une forte tradition de pèche (dans des petites barques), la pèche y est pratiquée d'une façon raisonnée et pas destinée à être vendu à d'autres gens que les habitants du village. Si je suis face à des gens qui ont passé leur journée à pêcher quelque chose, à le préparer, qui savent la valeur du produit qu'ils ont, et qui n'ont presque aucune possibilité d'autre apport protéique, je suis qui pour leur dire "non mais c'est mal, c'est spéciste"?
Autre exemple, on a vu il y a quelques pages à quel point c'est compliqué d'avoir des vêtements éthiques, végan (et grande taille). Entre un pull en laine fabriqué par un artisan qui habite pas loin et dont l'éleveur est super respectueux de ses animaux (en élevage extensif), et un vêtement en coton qui a été fabriqué à l'autre bout du monde dans des conditions merdiques, avec l'exploitation de coton qui a peut être entrainé une déforestation et donc aussi impacté sur des animaux ... Le choix n'est pas aussi évident.
On utilise tous des ordinateurs, des téléphones, des objets électroniques dont certains composants sont probablement dégueu pour l'environnement et dont les conditions d'extraction sont horribles pour les hommes.
Alors, quand la majorité des gens mangent de la viande tous les jours, midi et soir, acheté en barquettes en plastique du supermarché du coin, je ne vais surement pas cracher sur quelqu'un qui fait l'effort de réduire grandement sa consommation de produits animaux, peu importe ses raisons.
Désolée si je te parait agressive ou quoi (c'est pas le but), mais je trouve ça un peu violent de dire "on doit tous être vegan sinon c'est mal", alors qu'il y a beaucoup plus de nuances.