Oups, apparemment, j'ai réagit trop vite et vous ne parliez plus de la tribune.
Sorry
Je laisse quand même mon message au cas où et je vais aller lire ce nouveau texte
@Leech Le problème n'est pas de dire qu'on peut survivre sans trop de dégat à un viol. Ca je suis assez d'accord. e problème est de le dire en réponse au mouvement "metoo". Car c'était clairement ce qu'était cette tribune. Une réponse à ce mouvement de parole.
Or quand des milliers de femmes racontent les agressions qu'elles ont vécues et demandant que ça cesse., répondre en disant "on peut aussi bien s'en remettre", ça laisse sous-entendre qu'il faut calmer le jeu et "arrêter d'être hystériques".
En fait, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a une vraie pensée binaire dans le milieu militant, qu'on saute à la gorge de quiconque a un discours qui sort des éléments de langage du moment et que ça tue la pensée. Je suis vraiment d'accord et je 'lai déjà exprimé sur le forum.
¨
Par contre, je pense aussi que cette tribune était un vrai fouilli, confus et mal écrit. Le texte par dans tous les sens, entre "les pauvres hommes qui vivent une misère sexuelle", "les femmes ne sont pas des victimes", "on peut une femme forte le jour et souhaiter être un objet sexuel le soir"... Sans qu'on sache à quoi elles répondent exactement.
Elles disent libérer une autre parole. La parole de femmes qui aiment les rapports de séduction et acceptent le risque que ça engendre des mains au cul dans le métro (si je comprends bien). A la limite.... Je ne suis pas d'accord, mais au moins c'est plus ou moins clair. Mais le reste du message est vraiiiiment confus.
J'en avais parlé aussi dans les commentaires de l'article de Madmoizelle sur cette tribune : j'ai beau la retourner, je ne comprends pas où elles veulent en venir.
"Les femmes ne sont pas des victimes"... Mais depuis quand dire qu'on a été agressées et qu'on veut que ça cesse, c'est être une victime ?
Tu as raison, il y a un prêt à penser dans le milieu militant. Mais honnêtement, pour le coup, je ne trouve pas que Catherine Millet ait fait non plus preuve d'une grande rigueur intellectuelle dans ce texte
Edit2 : mais même. Si le fond du discours était de dire "on peut bien se remettre d'un viol", pourquoi écrire ça en réponse à #metoo. Ca donne un peu ça comme dialogue
- On est trop nombreuses à être violées, il faut que ça cesse !
- Oui bon, mais vous savez, un viol, c pas toujours un drame
- Oh ben alors, si on peut s'en remettre, cessons de lutter pour que ça cesse
Sorry
Je laisse quand même mon message au cas où et je vais aller lire ce nouveau texte
@Leech Le problème n'est pas de dire qu'on peut survivre sans trop de dégat à un viol. Ca je suis assez d'accord. e problème est de le dire en réponse au mouvement "metoo". Car c'était clairement ce qu'était cette tribune. Une réponse à ce mouvement de parole.
Or quand des milliers de femmes racontent les agressions qu'elles ont vécues et demandant que ça cesse., répondre en disant "on peut aussi bien s'en remettre", ça laisse sous-entendre qu'il faut calmer le jeu et "arrêter d'être hystériques".
En fait, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a une vraie pensée binaire dans le milieu militant, qu'on saute à la gorge de quiconque a un discours qui sort des éléments de langage du moment et que ça tue la pensée. Je suis vraiment d'accord et je 'lai déjà exprimé sur le forum.
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Par contre, je pense aussi que cette tribune était un vrai fouilli, confus et mal écrit. Le texte par dans tous les sens, entre "les pauvres hommes qui vivent une misère sexuelle", "les femmes ne sont pas des victimes", "on peut une femme forte le jour et souhaiter être un objet sexuel le soir"... Sans qu'on sache à quoi elles répondent exactement.
Elles disent libérer une autre parole. La parole de femmes qui aiment les rapports de séduction et acceptent le risque que ça engendre des mains au cul dans le métro (si je comprends bien). A la limite.... Je ne suis pas d'accord, mais au moins c'est plus ou moins clair. Mais le reste du message est vraiiiiment confus.
J'en avais parlé aussi dans les commentaires de l'article de Madmoizelle sur cette tribune : j'ai beau la retourner, je ne comprends pas où elles veulent en venir.
"Les femmes ne sont pas des victimes"... Mais depuis quand dire qu'on a été agressées et qu'on veut que ça cesse, c'est être une victime ?
Tu as raison, il y a un prêt à penser dans le milieu militant. Mais honnêtement, pour le coup, je ne trouve pas que Catherine Millet ait fait non plus preuve d'une grande rigueur intellectuelle dans ce texte
Edit2 : mais même. Si le fond du discours était de dire "on peut bien se remettre d'un viol", pourquoi écrire ça en réponse à #metoo. Ca donne un peu ça comme dialogue
- On est trop nombreuses à être violées, il faut que ça cesse !
- Oui bon, mais vous savez, un viol, c pas toujours un drame
- Oh ben alors, si on peut s'en remettre, cessons de lutter pour que ça cesse
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