@Bulldo
Je pense que ça ne sert pas à grand-chose d'essayer de calmer les messages violents sur le topic des CF, il vaut mieux ne pas mettre d'énergie dedans. Il y a du pire (conseils éducatifs de la part de personne n'ayant pas d'enfants, exutoire gratuit, condescendance à l'égard des mères qui ne sont qu'aliénées parce qu'elles ne sont pas assez déconstruites) et du meilleur.
Perso ça m'a aidée de lire certains témoignages pour questionner ma propre envie d'avoir des enfants, et aussi lire les frustrations des CF dont les copines viennent d'avoir un bébé ça permet d'avoir les deux points de vue et ne pas devenir une amie en carton dès qu'on tombe enceinte. En fait quand on regarde il y a des personnes qui viennent sur ce topic pour parler : parcours de stérilisation, interrogations sur pourquoi elles ne veulent pas d'enfants, fatigue d'être toujours renvoyée en tant que femme à un rôle reproductif, questionnements sur comment coexister dans l'espace public avec des enfants souvent bruyants... et d'autres qui sont juste là pour taper sur les mères et les enfants, avec la grande excuse "mais où est le père?????" quand elles se plaignent pour ne pas avoir l'air trop misogynes.
J'ai bien vu qu'une conversation qu'on avait eue a été résumée grossièrement avec des raccourcis du genre "oh elles veulent qu'on descende leur poubelle mais OU EST LE PERE ????" (le père est au travail, je ne te demande pas de descendre ma poubelle je donne des conseils à ceux qui VEULENT aider une mère qui est toute seule avec son nourrisson la journée) "ma grand-mère a élevé 4 enfants toute seule, ils sont débiles ou quoi les parents de pas s'en sortir à deux ?" Merci l'argument de boomer. Oui à l'époque tout le monde s'en sortait, on ne parlait pas de dépression postpartum, on invisibilisait la détresse mentale surtout quand il s'agissait des femmes, mais on peut continuer comme ça si vous voulez.
Mais je me suis dit que ça ne servait à rien de réagir, j'aimerais juste que cette personne, qui n'est pas du tout CF mais qui s'intègre à ce topic juste parce qu'elle utilise les mêmes codes pour critiquer les mères (et à qui apparemment personne n'a appris d'autres formes de ponctuation que les points d'exclamation, déso c'était gratuit) réussisse ses essais et qu'elle se prenne le tsunami que la plupart des mères expérimentent. Le bonheur extrême, les vagues d'amour, mais aussi le niveau de fatigue et parfois de détresse qu'il est impossible d'anticiper quand on ne l'a pas vécu.
Sur le topic des parents on a des mères qui se donnent des conseils, parfois qui alertent quand elles ont l'impression que le père n'en fait pas assez. On ne passe pas notre temps à être obsédées par un groupe en particulier, et à taper dessus dès qu'on en a l'occasion. D'ailleurs on ne se permettrait JAMAIS de remettre en question le non-désir d'avoir des enfants, de la même manière que certaines se permettent d'expliquer notre désir par une simple aliénation, une simple convention sociale. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de ça, mais bon merci on est assez grandes pour avoir de la réflexivité sur nos choix, et prendre conscience toutes seules de nos conditionnements. Et même si certaines n'ont pas le luxe, le temps, les ressources pour prendre du recul sur ces questions, peut-être qu'il y a d'autres manières de les aider. Par exemple en les écoutant ? Plutôt qu'en parlant d'elles sans qu'elles aient le droit d'intervenir ?
J'ai l'impression qu'ici la bienveillance est de mise pour tous les groupes vulnérables SAUF les mères. (Ah et désolée si ça paraît être de l'acharnement mais l'argument "oui mais ma belle-soeur..." on s'en fiche de ta belle-soeur en fait, on ne parle pas de cas particuliers de mères qui sont insupportables, on essaye d'aller un peu plus loin dans la réflexion pour parler d'un groupe de femmes particulièrement sujet au suicide et à la dépression, sans mentionner toutes les inégalités de carrière qui s'accentuent pour elles.)
Bon parce qu'apparemment c'est dans la charte qu'il faut mentionner quand on parle de quelqu'un, @nip33 je vais avoir la courtoisie que tu n'as pas eue.
Je pense que ça ne sert pas à grand-chose d'essayer de calmer les messages violents sur le topic des CF, il vaut mieux ne pas mettre d'énergie dedans. Il y a du pire (conseils éducatifs de la part de personne n'ayant pas d'enfants, exutoire gratuit, condescendance à l'égard des mères qui ne sont qu'aliénées parce qu'elles ne sont pas assez déconstruites) et du meilleur.
Perso ça m'a aidée de lire certains témoignages pour questionner ma propre envie d'avoir des enfants, et aussi lire les frustrations des CF dont les copines viennent d'avoir un bébé ça permet d'avoir les deux points de vue et ne pas devenir une amie en carton dès qu'on tombe enceinte. En fait quand on regarde il y a des personnes qui viennent sur ce topic pour parler : parcours de stérilisation, interrogations sur pourquoi elles ne veulent pas d'enfants, fatigue d'être toujours renvoyée en tant que femme à un rôle reproductif, questionnements sur comment coexister dans l'espace public avec des enfants souvent bruyants... et d'autres qui sont juste là pour taper sur les mères et les enfants, avec la grande excuse "mais où est le père?????" quand elles se plaignent pour ne pas avoir l'air trop misogynes.
J'ai bien vu qu'une conversation qu'on avait eue a été résumée grossièrement avec des raccourcis du genre "oh elles veulent qu'on descende leur poubelle mais OU EST LE PERE ????" (le père est au travail, je ne te demande pas de descendre ma poubelle je donne des conseils à ceux qui VEULENT aider une mère qui est toute seule avec son nourrisson la journée) "ma grand-mère a élevé 4 enfants toute seule, ils sont débiles ou quoi les parents de pas s'en sortir à deux ?" Merci l'argument de boomer. Oui à l'époque tout le monde s'en sortait, on ne parlait pas de dépression postpartum, on invisibilisait la détresse mentale surtout quand il s'agissait des femmes, mais on peut continuer comme ça si vous voulez.
Mais je me suis dit que ça ne servait à rien de réagir, j'aimerais juste que cette personne, qui n'est pas du tout CF mais qui s'intègre à ce topic juste parce qu'elle utilise les mêmes codes pour critiquer les mères (et à qui apparemment personne n'a appris d'autres formes de ponctuation que les points d'exclamation, déso c'était gratuit) réussisse ses essais et qu'elle se prenne le tsunami que la plupart des mères expérimentent. Le bonheur extrême, les vagues d'amour, mais aussi le niveau de fatigue et parfois de détresse qu'il est impossible d'anticiper quand on ne l'a pas vécu.
Sur le topic des parents on a des mères qui se donnent des conseils, parfois qui alertent quand elles ont l'impression que le père n'en fait pas assez. On ne passe pas notre temps à être obsédées par un groupe en particulier, et à taper dessus dès qu'on en a l'occasion. D'ailleurs on ne se permettrait JAMAIS de remettre en question le non-désir d'avoir des enfants, de la même manière que certaines se permettent d'expliquer notre désir par une simple aliénation, une simple convention sociale. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de ça, mais bon merci on est assez grandes pour avoir de la réflexivité sur nos choix, et prendre conscience toutes seules de nos conditionnements. Et même si certaines n'ont pas le luxe, le temps, les ressources pour prendre du recul sur ces questions, peut-être qu'il y a d'autres manières de les aider. Par exemple en les écoutant ? Plutôt qu'en parlant d'elles sans qu'elles aient le droit d'intervenir ?
J'ai l'impression qu'ici la bienveillance est de mise pour tous les groupes vulnérables SAUF les mères. (Ah et désolée si ça paraît être de l'acharnement mais l'argument "oui mais ma belle-soeur..." on s'en fiche de ta belle-soeur en fait, on ne parle pas de cas particuliers de mères qui sont insupportables, on essaye d'aller un peu plus loin dans la réflexion pour parler d'un groupe de femmes particulièrement sujet au suicide et à la dépression, sans mentionner toutes les inégalités de carrière qui s'accentuent pour elles.)
Bon parce qu'apparemment c'est dans la charte qu'il faut mentionner quand on parle de quelqu'un, @nip33 je vais avoir la courtoisie que tu n'as pas eue.
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