Pfiou pareil, et la partie sur les montagnes russes, c'est tellement ça.
Espace de discussion et de compréhension CF-parents et parents-CF
- Initiateur de la discussion Cline39
- Date de début
@Neko_ @Absol-626
Je précise avant toute chose que je me suis très longtemps définie comme scatophobe. J'avais de très sérieux hauts-le-coeur quand des potes faisaient des vannes à base de caca (c'étiat devenu un sport pour certains) et j'étais triste de savoir que les humains devaient faire caca (
)
Et franchement, l'étape des couches avec mon fils a été hyper facile.
A mon avis, c'est dû à 2-3 facteurs
- c'est différent quand tu n'as pas le choix. J'ai du déjà gérer des questions similaires avec un parent plus âgé. Je le redoutais depuis un moment mais quand j'ai été confrontée à la situation, ben c'était moins difficile que prévu parce que y avait pas le choix, et qu'il y avait face à moi une personne dépendante qui avait besoin d'aide
Ca simplifie le truc, on se pose pas de questions
- les cacas de touts petits bébés ne sentent parfois pas très mauvais. Bon j'ai des amies qui me disent que ceux de leurs bébés puent, mais ceux du mien (et d'autres amies) sentaient pas mauvais du tout, voir assez bon. Parce qu'ils mangent que du lait
Quand ils commencent la diversification alimentaire, la situation se corse. Mais on est déjà pas mal désensibilisé à ce moment là
- Et si, comme pour pas mal de trucs, c'est différent quand c'est ton enfant. C'est pas rationnel, ça s'explique pas, mais c'est comme ça
C'est pour ça que je suis toujours suprise quand je lis des parents dire qu'ils ont pas le courage de repasser par les couches. Parce que pour moi, c'est clairement pas un argument. Par contre, le petit pot (pour les cacas), c'est dégoutant et je suis bien contente que ça n'ait pas duré longtemps
Alors que le sommeil....
Je précise avant toute chose que je me suis très longtemps définie comme scatophobe. J'avais de très sérieux hauts-le-coeur quand des potes faisaient des vannes à base de caca (c'étiat devenu un sport pour certains) et j'étais triste de savoir que les humains devaient faire caca (
)Et franchement, l'étape des couches avec mon fils a été hyper facile.
A mon avis, c'est dû à 2-3 facteurs
- c'est différent quand tu n'as pas le choix. J'ai du déjà gérer des questions similaires avec un parent plus âgé. Je le redoutais depuis un moment mais quand j'ai été confrontée à la situation, ben c'était moins difficile que prévu parce que y avait pas le choix, et qu'il y avait face à moi une personne dépendante qui avait besoin d'aide
Ca simplifie le truc, on se pose pas de questions
- les cacas de touts petits bébés ne sentent parfois pas très mauvais. Bon j'ai des amies qui me disent que ceux de leurs bébés puent, mais ceux du mien (et d'autres amies) sentaient pas mauvais du tout, voir assez bon. Parce qu'ils mangent que du lait
Quand ils commencent la diversification alimentaire, la situation se corse. Mais on est déjà pas mal désensibilisé à ce moment là
- Et si, comme pour pas mal de trucs, c'est différent quand c'est ton enfant. C'est pas rationnel, ça s'explique pas, mais c'est comme ça
C'est pour ça que je suis toujours suprise quand je lis des parents dire qu'ils ont pas le courage de repasser par les couches. Parce que pour moi, c'est clairement pas un argument. Par contre, le petit pot (pour les cacas), c'est dégoutant et je suis bien contente que ça n'ait pas duré longtemps
Alors que le sommeil....
@Kettricken Est-ce que "repasser par les couches" n'est pas juste une manière de dire "repasser par la phase bébé" (et tout ce que ça implique, je suppose, comme contraintes) ?
@Birgul j'ai fini par me dire ça. Mais je vois des parents (notamment ceux dont les bébés font des cacas qui puent) pour qui c'est un vrai repoussoir.
Aussi à cause du cout des couches. Et aussi ceux qui ont fait couches lavables (parce que c'est une réelle contrainte parfois)
Aussi à cause du cout des couches. Et aussi ceux qui ont fait couches lavables (parce que c'est une réelle contrainte parfois)
M
Membre supprimé 364275
Guest
@Kettricken Justement c'est ce qu'elle disait, c'est vraiment le moment où la nourriture qui se diversifie que ça la dégoûte le plus. Vu que ça ressemble à "un caca d'adulte". (Et comme tu le dis haut le cœur voir vomir)
Après c'est vraiment avec la phrase toute faite qui m'agace car c'est vraiment sorti à toutes les sauces et pour tout les sujets alors que pour moi, ça reste une expérience entièrement personnel qui ne devrait pas être utilisé comme un truc universel. Si une personne qui reste malade même quand elle a "le sien" et qu'elle ressent pas "ce truc pas rationnel". Tu m'étonnes que beaucoup de mères font des dépressions post partum si tout le monde dit que c'est une normalité. (J'espère que ça paraît pas trop agressif mais c'est juste que j'ai souvent entendue cette phrase et oui, j'ai clairement connu des parents qui se sentaient en décalage)
Après c'est vraiment avec la phrase toute faite qui m'agace car c'est vraiment sorti à toutes les sauces et pour tout les sujets alors que pour moi, ça reste une expérience entièrement personnel qui ne devrait pas être utilisé comme un truc universel. Si une personne qui reste malade même quand elle a "le sien" et qu'elle ressent pas "ce truc pas rationnel". Tu m'étonnes que beaucoup de mères font des dépressions post partum si tout le monde dit que c'est une normalité. (J'espère que ça paraît pas trop agressif mais c'est juste que j'ai souvent entendue cette phrase et oui, j'ai clairement connu des parents qui se sentaient en décalage)
Dernière modification par un modérateur :
@Neko_ c'est une bonne remarque. Moi je trouve que les deux sont vrais.
Y a vraiment une expérience très partagée de "c'est pas pareil quand c'est le tien" que ça soit les cris, les couches, le manque de sommeil
Mais y a aussi des parents qui ne vont pas éprouver ça et que ça va culpabiliser.
Après, je ne parlais que de mon expérience perso. Ca a été différent pour moi quand j'ai été confronté à la situation.
Mais on pourrait dire "parfois, c'est différent quand c'est ton enfant" ?
En tous cas, ton amie n'est pas "delusionnal" de croire que ça sera différent. Ca l'est pour plein de gens, et elle peut espérer que ça le sera pour elle. Après tout, faire des enfants, c'est la définition même d'un "leap of faith"
Et comme je disais, c'est pas que une question de parentalité : quand on est confronté à une personne qui a besoin d'aide, ça aide souvent à passer outre.
Y a vraiment une expérience très partagée de "c'est pas pareil quand c'est le tien" que ça soit les cris, les couches, le manque de sommeil
Mais y a aussi des parents qui ne vont pas éprouver ça et que ça va culpabiliser.
Après, je ne parlais que de mon expérience perso. Ca a été différent pour moi quand j'ai été confronté à la situation.
Mais on pourrait dire "parfois, c'est différent quand c'est ton enfant" ?
En tous cas, ton amie n'est pas "delusionnal" de croire que ça sera différent. Ca l'est pour plein de gens, et elle peut espérer que ça le sera pour elle. Après tout, faire des enfants, c'est la définition même d'un "leap of faith"
Et comme je disais, c'est pas que une question de parentalité : quand on est confronté à une personne qui a besoin d'aide, ça aide souvent à passer outre.
M
Membre supprimé 364275
Guest
@Kettricken Oh t'inquiète pas je ne disais pas ça pour toi. 
Je me doute que c'est des phrases pour aider mais parfois c'est des phrases qui font partie du fameux "L'enfer est pavé de bonnes intentions". Ça peut faire du bien comme ça peut faire des dégâts.
Pour la dernière partie de ton message (et ce que tu avais déjà précisé), ça me fait penser à ce que m'avait dit ma belle-soeur : "Quand tu sais que tu as un être dépendant de toi, tu ne peux que passer outre. Tu ne peux pas faire autrement."
Et par contre je trouve ça très logique et rationnel pour le coup.
Je me doute que c'est des phrases pour aider mais parfois c'est des phrases qui font partie du fameux "L'enfer est pavé de bonnes intentions". Ça peut faire du bien comme ça peut faire des dégâts.
Pour la dernière partie de ton message (et ce que tu avais déjà précisé), ça me fait penser à ce que m'avait dit ma belle-soeur : "Quand tu sais que tu as un être dépendant de toi, tu ne peux que passer outre. Tu ne peux pas faire autrement."
Et par contre je trouve ça très logique et rationnel pour le coup.
Oui. Et je trouve que ne pas avoir le choix, ben ça aide beaucoup pour moi. Tu te poses pas de question, y a un truc à faire et tu le fais
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Mais merci du rappel que ça peut aussi faire du mal, ce genre de phrases toutes faites. Faut toujours faire attention à ne pas trop généraliser sur des sujets si intimes
Pour te doner un point de vue du côté découragement de repasser par les couches : pour ma part ce n'est pas le caca ou les odeurs mais plutot la logistique autour d'un enfant pas encore continent : prévoir au moins une couche, des lingettes ou autres pour nettoyer, un tapis de change dès que tu fais une sortie un peu "longue", suivant l'endroit de la sortie, trouver un endroit pour changer le-dit bébé.
Plus que l'odeur, ce sont les cacas débordants qui me saoulent, ceux où tu dois intégralement changer l'enfant et souvent la douche qui suit.
Sans compter que l'acquisition de la continence a été un long parcours semé d'embûche avec notre ainée et si cette expérience nous permettra de relativiser et de prendre du recul si la 2ème a les mêmes difficultés, ça a été compliqué à gérer. Bon ça ne nous a pas empêché de faire la petite soeur et de toute façon on n'a pas eu l'occasion de voir la fin des couches pour notre première mais je peux comprendre que ce soit un facteur décourageant.
@Charuru alors par contre, l'aspect logistique, je comprends totalement mais pour moi, c'était noyé dans tous le reste : amener les biberons, des tenues de rechanges, de la nourriture adaptée... Sans parler des vacances. Les premières fois qu'on est allé voir ma belle-famille qui vit à 1000km on avait la poussette, le lit parapluie, le porte bébé, la chaise haute de voyage, assez de lait en poudre (il en prenait un spécial), les biberons, les couches d'avance... je trouvais ça épuisant aussi
Par contre, on a eu de chance pour la continence de jour (acquise progressivement entre 2 et 2 ans et demi, une fois qu'on s'est lancé, c'était bon). La continence de nuit s'est fait un peu attendre mais pareil, une fois que c'était bon, c'était bon
Mais je comprends que ça soit éprouvant à vivre quand ça se passe mal, j'avoue que là-dessus on a eu de la chance
Par contre, on a eu de chance pour la continence de jour (acquise progressivement entre 2 et 2 ans et demi, une fois qu'on s'est lancé, c'était bon). La continence de nuit s'est fait un peu attendre mais pareil, une fois que c'était bon, c'était bon
Mais je comprends que ça soit éprouvant à vivre quand ça se passe mal, j'avoue que là-dessus on a eu de la chance
@Kettricken je suis en partie d'accord avec toi.
Je le mets à part parce que pour une sortie d'au moins une heure mais de moins de 3-4h tu peux te passer de la plupart des autres accessoires, alors que de quoi changer le fondement de l'héritier.e, c'est un peu plus risqué
2 ans à 2 ans et demi pour la continence, ça me fait rêver. Nous c'était 3 ans et presque 9 mois, incluant plus d'une année de refus total d'aller sur le pot, toilette, ... donc on est un peu "traumatisés" et on espère très fort ne pas avoir aussi difficile avec sa soeur.
Je le mets à part parce que pour une sortie d'au moins une heure mais de moins de 3-4h tu peux te passer de la plupart des autres accessoires, alors que de quoi changer le fondement de l'héritier.e, c'est un peu plus risqué
2 ans à 2 ans et demi pour la continence, ça me fait rêver. Nous c'était 3 ans et presque 9 mois, incluant plus d'une année de refus total d'aller sur le pot, toilette, ... donc on est un peu "traumatisés" et on espère très fort ne pas avoir aussi difficile avec sa soeur.
@Charuru je comprends. La continence c'est d'autant plus dur que c'est vraiment ps un truc qu'on peut "forcer". J'espère que ça sera vraiment plus facile pour votre deuxième
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