@Ada or ardor Intéressant!
Donc, pour moi, on parle de deux choses différentes quand on parle de "lesbianisme" et de "lesbianisme politique", et c'est là qu'il y a des petits soucis d'intercompréhension, je pense. D'un côté, on a ce qui n'est pas contrôlable, les attirances. [Selon moi, elles sont influencées par notre vécu, mais on a quand même pas prise sur elles. A un niveau non-sexuel: si j'étais née il y a 100 ans, il y a des grandes chances pour que je n'ai pas fait de musique, parce que c'était pas possible pour ma famille à l'époque. Mon envie de faire de la musique est née parce que j'ai grandi dans le contexte dans lequel j'ai grandi. Ca ne me semble pas complètement impossible que la vie et ses circonstances aient un impact sur nos désirs (ou non) sexuels ou amoureux, dans une certaine mesure. Mais ça ne relève pas du choix pour autant: je n'ai pas choisi d'avoir envie de faire de la musique, c'est venu "comme ça", même si ça a été influencé par mon entourage. Brrrrref ]
D'un autre côté, on a les choix purs et durs. Du style: "Je vais aller prendre des cours de musique!"
Selon moi, quand on parle d'homosexualité en désignant les attirances sexuelles pour les personnes de même genre (ou les attirances sexuelles et romantiques si on ne fait pas la distinction), c'est pas un choix. On ne choisit pas d'aimer telle ou telle personne, ou d'être attiré par l'un.e ou l'autre.
Si on parle d'acte militant et politique, alors, effectivement, c'est un choix. Et "Je vais me mettre en couple/avoir des rapports sexuels avec cette personne", alors c'est aussi un choix. J'aurais pu choisir de ne pas me mettre en couple avec ma copine, même si ça aurait résulté en de la frustration et de la tristesse et que donc je ne vois personnellement pas très bien l'intérêt
Aimer le chocolat, c'est pas un choix. En manger, bien
Et ce qui me dérange, c'est pas leur vécu, qui est valable à 1000%, c'est qu'on mélange des concepts qui sont pas les mêmes, en parlant de sujets qui sont assez sensibles, parce que déjà soumis à beaucoup de discriminations.
Donc, pour moi, on parle de deux choses différentes quand on parle de "lesbianisme" et de "lesbianisme politique", et c'est là qu'il y a des petits soucis d'intercompréhension, je pense. D'un côté, on a ce qui n'est pas contrôlable, les attirances. [Selon moi, elles sont influencées par notre vécu, mais on a quand même pas prise sur elles. A un niveau non-sexuel: si j'étais née il y a 100 ans, il y a des grandes chances pour que je n'ai pas fait de musique, parce que c'était pas possible pour ma famille à l'époque. Mon envie de faire de la musique est née parce que j'ai grandi dans le contexte dans lequel j'ai grandi. Ca ne me semble pas complètement impossible que la vie et ses circonstances aient un impact sur nos désirs (ou non) sexuels ou amoureux, dans une certaine mesure. Mais ça ne relève pas du choix pour autant: je n'ai pas choisi d'avoir envie de faire de la musique, c'est venu "comme ça", même si ça a été influencé par mon entourage. Brrrrref ]
D'un autre côté, on a les choix purs et durs. Du style: "Je vais aller prendre des cours de musique!"
Selon moi, quand on parle d'homosexualité en désignant les attirances sexuelles pour les personnes de même genre (ou les attirances sexuelles et romantiques si on ne fait pas la distinction), c'est pas un choix. On ne choisit pas d'aimer telle ou telle personne, ou d'être attiré par l'un.e ou l'autre.
Si on parle d'acte militant et politique, alors, effectivement, c'est un choix. Et "Je vais me mettre en couple/avoir des rapports sexuels avec cette personne", alors c'est aussi un choix. J'aurais pu choisir de ne pas me mettre en couple avec ma copine, même si ça aurait résulté en de la frustration et de la tristesse et que donc je ne vois personnellement pas très bien l'intérêt
Aimer le chocolat, c'est pas un choix. En manger, bien
Et ce qui me dérange, c'est pas leur vécu, qui est valable à 1000%, c'est qu'on mélange des concepts qui sont pas les mêmes, en parlant de sujets qui sont assez sensibles, parce que déjà soumis à beaucoup de discriminations.