@Yoonishan
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Je me demande...
- Initiateur de la discussion Lemon Juice
- Date de début
Aussi certains livres sont des classiques car... ils sont très bien / prenants / avec une plume incroyable / font réfléchir / etc (en cumulant souvent plusieurs choses)C'est pas forcément "pour rien" que ces livres sont des classiques ET pour un certain nombre de gros succès populaires en leur temps
Je me suis rendu compte de ça assez récemment, mais en livre sur la vie de tout les jours/la société, j'avais toujours lu des auteurs classiques. Puis en achetant une liseuse, je me suis retrouvé à récupérer des ebook gratuit via des promotions ou des offres, et c'est là où j'ai pu prendre vraiment conscience de la différence de qualité d'écriture entre les auteurs. Je me suis vraiment retrouvée à ne pas pouvoir finir de lire certains livres (ou bien à lire juste la fin parce que je trouvais l'histoire sympa mais très mal écrite avec des personnages très mal construits ou caricaturaux), choses qui ne m'arrivait jamais avant. Et avant ça, je me demandais vraiment ce qui faisait un bon auteur d'un mauvais auteur (à part des références obscures et des symboliques cachés qu'on ne peut comprendre qu'après étude de texte et en parlant latin couramment) parce j'avais toujours eu accès de la qualité.
Au final, ce serait pas mal d'étudier des "mauvais auteurs" en cours pour justement pouvoir comparer avec des bons et se rendre compte de la différence de qualité
(bon, j'avais été cherché les avis des gens sur ces fameux livres que je n'arrivais pas à lire, et plein de gens les trouvait très bien, donc ça reste très subjectif. Mais quand même..)
Grosse lectrice de littérature du XIXe siècle au rapport 
De littérature anglaise en particulier (Jane Austen, les Sœurs Brontë, Oscar Wilde,...). En ce moment je relis La Foire aux Vanités et je prévois de m'attaquer à Dickens un jour ou l'autre. J'aime aussi beaucoup certains auteurs français comme Maupassant et Zola. Je suis très surprise que ce soit assimilé à du snobisme, parce que j'ai plutôt tendance à faire un complexe là-dessus 
Je trouve mes goûts très "scolaires" et superficiels, dans le sens où je m'aventure peu hors des sentiers battus finalement. Je lis aussi de la littérature contemporaine, mais comme @Asli je suis en quête d'altérité dans mes lectures, donc soit je change d'époque, soit je change de pays.
Pour revenir à mes auteur•es anglais•es préféré•es, au-delà des livres eux-mêmes, je connais plein de gens qui sont très friands d'adaptations ciné ou télé des bouquins de cette époque. Ne serait-ce que Jane Austen, tous ses livres ont été adaptés plusieurs fois je crois Ça ne veut pas dire que les gens ont lu les livres eux-mêmes, mais ça témoigne quand même d'un fort intérêt pour cet univers.
De littérature anglaise en particulier (Jane Austen, les Sœurs Brontë, Oscar Wilde,...). En ce moment je relis La Foire aux Vanités et je prévois de m'attaquer à Dickens un jour ou l'autre. J'aime aussi beaucoup certains auteurs français comme Maupassant et Zola. Je suis très surprise que ce soit assimilé à du snobisme, parce que j'ai plutôt tendance à faire un complexe là-dessus Je trouve mes goûts très "scolaires" et superficiels, dans le sens où je m'aventure peu hors des sentiers battus finalement. Je lis aussi de la littérature contemporaine, mais comme @Asli je suis en quête d'altérité dans mes lectures, donc soit je change d'époque, soit je change de pays.Pour revenir à mes auteur•es anglais•es préféré•es, au-delà des livres eux-mêmes, je connais plein de gens qui sont très friands d'adaptations ciné ou télé des bouquins de cette époque. Ne serait-ce que Jane Austen, tous ses livres ont été adaptés plusieurs fois je crois
Ça ne veut pas dire que les gens ont lu les livres eux-mêmes, mais ça témoigne quand même d'un fort intérêt pour cet univers.
Dernière édition :
@Lady Stardust Bin évidemment c’est subjectif, comme tout avis posté ici 
C’est juste que, globalement, les œuvres dont je parlais ne sont pas ultra accessibles (bien moins qu’un Guillaume Musso en tout cas
) et c’est pas forcément ce que tu as envie de lire de prime abord quand tu es en vacances / à la plage / ou tout simplement que tu as envie de te détendre et te faire plaisir. Après c’est sûr que je pars avec un gros a priori, parce que j’ai été « traumatisée » par les auteurs français classiques que j’ai trouvé extrêmement chiants, même après avoir essayé de les relire post-collège et lycée. Mais globalement, je n’ai JAMAIS vu personne dans mon entourage se faire un « Guerre et Paix » (par exemple) par pur plaisir. Pour moi, ce sont avant tout des œuvres qu’on lit pour le témoignage qu’elles apportent, et parce qu’elles ont marqué leur époque. Et un peu par snobisme aussi. J’ai du mal à croire qu’autant de gens les considèrent sincèrement comme leurs livres préférés.
Mais oui, je parlais surtout des milieux CSP ++, d’où ma tirade sur le snobisme culturel. Mon propos c’était surtout : pourquoi y a t-il une littérature considérée comme « légitime » vs une littérature sans grande valeur (la littérature contemporaine, en général) ? Qui a décidé de cette hiérarchie arbitraire, et pourquoi devrait-on se sentir obligé.e de la suivre ?
C’est juste que, globalement, les œuvres dont je parlais ne sont pas ultra accessibles (bien moins qu’un Guillaume Musso en tout cas
) et c’est pas forcément ce que tu as envie de lire de prime abord quand tu es en vacances / à la plage / ou tout simplement que tu as envie de te détendre et te faire plaisir. Après c’est sûr que je pars avec un gros a priori, parce que j’ai été « traumatisée » par les auteurs français classiques que j’ai trouvé extrêmement chiants, même après avoir essayé de les relire post-collège et lycée. Mais globalement, je n’ai JAMAIS vu personne dans mon entourage se faire un « Guerre et Paix » (par exemple) par pur plaisir. Pour moi, ce sont avant tout des œuvres qu’on lit pour le témoignage qu’elles apportent, et parce qu’elles ont marqué leur époque. Et un peu par snobisme aussi. J’ai du mal à croire qu’autant de gens les considèrent sincèrement comme leurs livres préférés. Mais oui, je parlais surtout des milieux CSP ++, d’où ma tirade sur le snobisme culturel. Mon propos c’était surtout : pourquoi y a t-il une littérature considérée comme « légitime » vs une littérature sans grande valeur (la littérature contemporaine, en général) ? Qui a décidé de cette hiérarchie arbitraire, et pourquoi devrait-on se sentir obligé.e de la suivre ?
@Chat-au-Chocolat C'est marrant, ta réflexion sur la lecture "légitime" et la lecture "illégitime" me fait penser à un cours de sociologie de la culture que j'ai eu l'année dernière et qui était très intéressant.
Au sens plus large, quelque soit notre place sur "l'échelle des classes sociales", nous avons tous et toutes conscience qu'il existe une culture soit disant "légitime" (exemple: l'opéra, les grands classiques de littératures du genre Zola, Maupassant, etc) et une culture "illégitime" (Jul, le rap, le r'n'b, Marc Lévy, Musso...etc).
Je soulève ta question sur : qui font ces règles, réellement ? Et pourquoi tout le monde semble d'accord inconsciemment de l'existence de cette hiérarchie culturelle ?
En fait, nous sommes tous conscients qu'il existe un capital d'argent (on est riche de sous, on est pauvre de sous, on est au milieu, etc...) mais en réalité on a également un capital culturel (on est riche de culture "légitime", on est pauvre de culture légitime, on est au milieu, etc...) et ça, c'est moins conscient et pourtant c'est reconnu de tous, mais pourquoi ?
(Exemple en grossissant les traits: Trump est très riche de sous, mais pas très riche culturellement, un prof va être riche de culture mais pas beaucoup en sous, en tous cas beaucoup moins que Trump )
--> En fait en reconnaissant l'existence d'une culture légitime, on permet de se distinguer des autres, de marquer sa classe (on parle de distinction culturelle)
En fait au 20ème, on pensait que les gens appartenant à la bourgeoisie avaient uniquement des habitudes culturelles liées à leur classe (aller à l'opéra, lire Molière, etc) et le "petit peuple" regardait que la TV, n'allait jamais au musée, etc, donc les gens de la haute culture montraient par la culture légitime leur soit disant supériorité...
Et patatra vers la fin des années 90, des études ont montré qu'il existait des dissonances culturelles: Des gens de classes hautes écoutaient également du rap et appréciaient de regarder Secret Story, des gens de classes moyennes à pauvres écoutaient aussi de la musique classique et appréciaient les sorties culturelles... Donc en fait, la culture légitime marchait à l'époque pour se distinguer mais maintenant de nos jours cela ne veut plus rien dire, avec l'accès à la culture un peu plus facile qu'à l'époque. Les gens maintenant goûtent de tout culturellement ! Mais cet impression de classement culturel est resté
Pour ma part, j’essaie de me détacher de cette hiérarchie culturelle et à ne plus mettre d'étiquette (Exemple: ce chanteur n'est écouté que par des neuneus, ah ce livre est lu que par des snobs...) Mais c'est pas évident!
Pardon pour les fautes*
Au sens plus large, quelque soit notre place sur "l'échelle des classes sociales", nous avons tous et toutes conscience qu'il existe une culture soit disant "légitime" (exemple: l'opéra, les grands classiques de littératures du genre Zola, Maupassant, etc) et une culture "illégitime" (Jul, le rap, le r'n'b, Marc Lévy, Musso...etc).
Je soulève ta question sur : qui font ces règles, réellement ? Et pourquoi tout le monde semble d'accord inconsciemment de l'existence de cette hiérarchie culturelle ?
En fait, nous sommes tous conscients qu'il existe un capital d'argent (on est riche de sous, on est pauvre de sous, on est au milieu, etc...) mais en réalité on a également un capital culturel (on est riche de culture "légitime", on est pauvre de culture légitime, on est au milieu, etc...) et ça, c'est moins conscient et pourtant c'est reconnu de tous, mais pourquoi ? (Exemple en grossissant les traits: Trump est très riche de sous, mais pas très riche culturellement, un prof va être riche de culture mais pas beaucoup en sous, en tous cas beaucoup moins que Trump )
--> En fait en reconnaissant l'existence d'une culture légitime, on permet de se distinguer des autres, de marquer sa classe (on parle de distinction culturelle)
En fait au 20ème, on pensait que les gens appartenant à la bourgeoisie avaient uniquement des habitudes culturelles liées à leur classe (aller à l'opéra, lire Molière, etc) et le "petit peuple" regardait que la TV, n'allait jamais au musée, etc, donc les gens de la haute culture montraient par la culture légitime leur soit disant supériorité...
Et patatra vers la fin des années 90, des études ont montré qu'il existait des dissonances culturelles: Des gens de classes hautes écoutaient également du rap et appréciaient de regarder Secret Story, des gens de classes moyennes à pauvres écoutaient aussi de la musique classique et appréciaient les sorties culturelles... Donc en fait, la culture légitime marchait à l'époque pour se distinguer mais maintenant de nos jours cela ne veut plus rien dire, avec l'accès à la culture un peu plus facile qu'à l'époque. Les gens maintenant goûtent de tout culturellement ! Mais cet impression de classement culturel est resté
Pour ma part, j’essaie de me détacher de cette hiérarchie culturelle et à ne plus mettre d'étiquette (Exemple: ce chanteur n'est écouté que par des neuneus, ah ce livre est lu que par des snobs...) Mais c'est pas évident!
Pardon pour les fautes*
Je trouve que ça mélanges deux choses du coup, les "livres préférés" et les "livres pour se détendre et se faire plaisir"C’est juste que, globalement, les œuvres dont je parlais ne sont pas ultra accessibles (bien moins qu’un Guillaume Musso en tout cas
au delà du fait que certains classiques peuvent tout à fait être des lectures plaisir / de vacances, je ne vois pas trop le rapport entre "livre préféré" et "détente" On peut adorer lire des livres "pas prises de tête" pour se détendre tout en n'ayant strictement aucun de ces livres "détente" dans ses livres préférés: ils détendent, ils divertissent, ils font plus ou moins bien leur job, mais pour un certain nombre de personnes ça ne sera forcément leurs critères principaux pour estimer quels sont leurs livres préférés (qui font réfléchir, apprendre, emballent par leur style, etc, etc, il y a beaucoup de raisons variées dans les choix des livres préférés).
Pareil que @Chandernagor, je suis une grosse fan de Balzac, et j'adore Zola - et encore bien d'autres -, j'ai récemment (re)lu du Dickens d'ailleurs, et je me sens hyper scolaire. Quand je parle de ça j'ai l'impression que ça revient à dire que mon poète préféré c'est Prévert 
Que j'aime bien hein, mais toute cette littérature est très associée aux cours de français du collège/lycée.
Et tout comme @Asli j'ai énormément de mal à lire un truc qui se passe maintenant, à quelques exceptions près. J'ai besoin de voyager, que ce soit dans le temps, ou de partir carrément vers de la littérature fantastique.
J'avais l'impression que le snobisme maintenant c'était plutôt dire qu'on aimait des trucs genre L'Insoutenable légèreté de l'être (déso hein je ne critique pas ceux qui aiment mais je le trouve brandi hyper facilement en mode "je suis si profond.e" ), ou bien de la littérature très engagée politiquement, féministe, déconstruite, etc.
Que j'aime bien hein, mais toute cette littérature est très associée aux cours de français du collège/lycée.Et tout comme @Asli j'ai énormément de mal à lire un truc qui se passe maintenant, à quelques exceptions près. J'ai besoin de voyager, que ce soit dans le temps, ou de partir carrément vers de la littérature fantastique.
J'avais l'impression que le snobisme maintenant c'était plutôt dire qu'on aimait des trucs genre L'Insoutenable légèreté de l'être (déso hein je ne critique pas ceux qui aiment mais je le trouve brandi hyper facilement en mode "je suis si profond.e"
), ou bien de la littérature très engagée politiquement, féministe, déconstruite, etc.
@Chat-au-Chocolat Y a auteurs classiques et auteurs classiques aussi. Certains sont plus accessibles que d'autres: Zola, Hugo, Maupassant, Dumas les soeurs Brontë sont, pour moi, très accessibles. Balzac et Proust, un peu moins.
Dans mes livres favoris, il y a clairement Germinal et les Haut de Hurlevent (et j'adore le Comte de Monte Cristo aussi). Mais aussi des livres plus contemporains et moins classique (j'apprécie même un bon Meg Cabot de temps en temps).
Pour moi, il faut arrêter de séparer la littérature en "divertissant" et "intellectuel". Et arrêtez le snobisme littéraire aussi. J'aime autant la littérature "classique" que la "teen lit" ou de la littérature fantastique et, pour moi, y en a pas qui valent plus que les autres. Ce n'est même pas comparable: le contexte d'édition n'est pas le même, le but du livre n'est pas le même etc
Dans mes livres favoris, il y a clairement Germinal et les Haut de Hurlevent (et j'adore le Comte de Monte Cristo aussi). Mais aussi des livres plus contemporains et moins classique (j'apprécie même un bon Meg Cabot de temps en temps).
Pour moi, il faut arrêter de séparer la littérature en "divertissant" et "intellectuel". Et arrêtez le snobisme littéraire aussi. J'aime autant la littérature "classique" que la "teen lit" ou de la littérature fantastique et, pour moi, y en a pas qui valent plus que les autres. Ce n'est même pas comparable: le contexte d'édition n'est pas le même, le but du livre n'est pas le même etc
Je me demande aussi si le choix de se tourner vers des classiques/grands noms n'est pas aussi poussé par le manque de temps. Si on a peu de temps disponible pour lire, autant ne pas le "gâcher" à tenter quelque chose d'inconnu, sur lequel on a peu de retour, et plutôt se tourner vers une valeur sûre histoire de rentabiliser le temps et l'argent investi ?
Est-ce que tu aurais une explication pour moi?
J'ai un métabolisme très lent et pourtant je ne supporte pas la chaleur.
Il m'arrive d'aérer le soir et de faire exprès du courant d'air en ouvrant la porte d'entrée (j'ai pas non plus chaud mais ça ne me gêne pas), le matin j'aime la chaleur de mon lit mais j'aime bien aussi l'air glacé quand j'ouvre pour aérer.
Je n'aime pas mettre le chauffage (jamais d'ailleurs) et quand ma collègue le met dans le bureau j'ai l'impression d'avoir de la fièvre.
L'été je suis obligée de me badigeonner de menthe poivrée pure (attention ne jamais en mettre sur la nuque ni sur le torse, j'ai cru que j'allais mourir congelée un soir!!!) et de tremper mes jambes dans un sceau d'eau glacée.
Par contre je déteste avoir froid aux mains car elles se coupent et dès que tu dois manipuler des objets ça fait mal.
Du coup que se passe-t-il? Pourquoi j'ai un métabolisme lent (fatigue, tendance à la prise de poids hyper rapide, je ne suis pas hyper rapide dans mes gestes, pensées embrouillées...) et une intolérance totale à la chaleur ?
Parfois je préférerais être frileuse, ça m'éviterait de transpirer dès qu'il fait 22!
D'ailleurs quand je vois l'été 30°C pour le lendemain sur mon application météo je suis vraiment mal. Je préférerais voir -10°C.
@Yoonishan C'est pas une super référence mais quand tu regardes les télé-réalités elles sont toutes comme ça, entre 20 et 25 ans et elles ne se ressemblent plus ! Moi c'est ça qui me perturbe c'est que leur mère doit pas les reconnaître 
Je rajouterais la YouTubeuse Sananas qui a complètement changé de visage elle aussi. On dirait qu'elles entrent toutes dans le même moule c'est flippant.
Je rajouterais la YouTubeuse Sananas qui a complètement changé de visage elle aussi. On dirait qu'elles entrent toutes dans le même moule c'est flippant.
@Nastja Boooh ! Peut être tes récepteurs thermiques sont-ils fort sensibles à la chaleur ? (par contre, la rapidité dans les gestes, ça n'a pas spécialement de rapport ^^ pareil pour la fatigue et le cerveau embrouillé, ces deux derniers sont plutôt liés à l'hypothyroïdie mais tu peux très bien avoir un métabolisme bas et être en pleine forme 
Fin je pense, j'ai des bases en physiologie/biologie mais je suis pas médecin non plus^^)
Fin je pense, j'ai des bases en physiologie/biologie mais je suis pas médecin non plus^^)Discussions similaires
