M
Membre supprimé 276733
Guest
Je m'excuse d'avance pour les fautes et pour ne pas retrouver les citations de chacun, je suis sur portable.
Je n'ai pas lu d'études sur le sujet, donc je ne vais pas intervenir sur ce point précis. En revanche, j'ai ressenti comme un raccourci assez désagréable, en en lisant certaines, raccourci qui dit que des bons élèves entre eux ne pourront pas apprendre l'entraide et se sentiront forcément en compétition malsaine les uns avec les autres. Depuis quand les gens bons sont des cons qui marchent forcément sur les autres, et les mauvais des gens plus prompts à la solidarité ?
Ce serait donc lié à leurs personnalités, intrinsèques à leur niveau scolaire, et non pas à un choix de privilégier certaines méthodes pédagogiques plutôt que d'autres ? Vilains bons élèves toujours imbus d'eux-mêmes ! 
Je reviens un peu sur mon expérience dans ce spoiler, puisque j'ai été dans une classe élite au collège, dans une classe normale aussi, mais aussi parce que j'ai été dans un établissement élitiste en 3e et au lycée, dont les méthodes n'avaient rien à voir avec la classe élite :

Et perso, j'aurais adoré, au même titre que mon pote dyslexique, qu'on s'adapte un peu à mon fonctionnement pendant mes études, au moins au collège/lycée.
Après, oui, ce n'est pas nécessairement faisable, ça demande du cas par cas (parce que même en ciblant des "catégories de cas", ça en laisse beaucoup trop...), ce qui est quasiment impossible à mettre en place dans des classes de plus en plus surchargées. Mais ça ne m'empêche pas d'en rêver et de juger que ça serait une superbe solution à pas mal de problèmes... 
J'aime beaucoup le système américain aussi, au passage.
Et j'aimerais bien que ce soit toujours comme ce quequi @Clematis décrit, ce serait tellement idéal !
___
Donc en résumé de mon opinion, pour ceux qui ne veulent pas de ce pavé sur ma scolarité :
- Je trouve qu'il ne faut pas confondre une classe élite destinée à valoriser et stimuler de bons élèves, avec un établissement qui se donne des airs de prépa élitiste. On agit à deux niveaux très différents, et pas forcément de la même manière.
- Arrêtons ce cliché comme quoi la solidarité n'appartient qu'aux mauvais, c'est blessant pour la bonne élève que je suis qui a fait du tutorat sur volontariat et qui n'était pas la seule du tout dans ce cas. C'est aussi une question de personnalité (sans lien forcé avec le niveau scolaire), et je pense qu'on peut apprendre l'entraide à tout niveau d'enseignement, qu'on soit dans une classe homogène ou hétérogène, suivant les méthodes pédagogiques privilégiées.
- Penser aux HQI n'est pas forcément les placer en supériorité par rapport aux autres et n'empêche pas de penser aux autres aussi.
Ça veut juste dire qu'on essaie de moduler l'enseignement autour des spécificités de chaque élève (donc HQI, troubles dys, TDAH, etc.). Et je pense que personnaliser l'enseignement est important, même si c'est un peu utopique actuellement.
- Le manque d'appétence pour les cours peut se retrouver à tous niveaux, qu'on soit HQI ou pas. Je suis bien d'accord. Cela ne veut cependant pas dire qu'il ne faut pas penser à leur créer un climat d'enseignement propice lorsqu'ils ont envie d'apprendre, non ?
Je n'ai pas lu d'études sur le sujet, donc je ne vais pas intervenir sur ce point précis. En revanche, j'ai ressenti comme un raccourci assez désagréable, en en lisant certaines, raccourci qui dit que des bons élèves entre eux ne pourront pas apprendre l'entraide et se sentiront forcément en compétition malsaine les uns avec les autres. Depuis quand les gens bons sont des cons qui marchent forcément sur les autres, et les mauvais des gens plus prompts à la solidarité ?
Ce serait donc lié à leurs personnalités, intrinsèques à leur niveau scolaire, et non pas à un choix de privilégier certaines méthodes pédagogiques plutôt que d'autres ? Vilains bons élèves toujours imbus d'eux-mêmes ! 
Je reviens un peu sur mon expérience dans ce spoiler, puisque j'ai été dans une classe élite au collège, dans une classe normale aussi, mais aussi parce que j'ai été dans un établissement élitiste en 3e et au lycée, dont les méthodes n'avaient rien à voir avec la classe élite :
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Je pense que c'est important de les prendre en compte. Cela ne veut pas dire mettre de côté "le plus grand nombre", juste que personnaliser les cours pour chacun est un grand rêve qui réglerait bien des problèmes. Donc oui, pour les élèves HQI (sauf ceux qui ne sont vraiment pas faits pour les cours, mais c'est une nuance à apporter à tous les niveaux et selon toutes les spécificités des élèves), ça peut être bénéfique de penser à eux, tout autant qu'on peut penser à des adaptations pour les différentes dys, etc. D'ailleurs, ceux qui disent de s'adapter aux HQI ne veulent pas nécessairement dire qu'il faut exclure les autres, hein, ça veut juste dire cibler son discours sur ce point.Bref un message pour pas dire grand chose je l’avoue enfin si qu’il faut arrêter d’invoquer les « problèmes » des HQI a chaque fois hein, déjà parce que y’en a pleins qui s’ennuient en effet en cours mais ils s’adaptent et bon le principe de l’ecole publique reste de donner une instruction au plus grand nombre donc il est idiot de vouloir une personnalisation à tout prix...

Et perso, j'aurais adoré, au même titre que mon pote dyslexique, qu'on s'adapte un peu à mon fonctionnement pendant mes études, au moins au collège/lycée.
Après, oui, ce n'est pas nécessairement faisable, ça demande du cas par cas (parce que même en ciblant des "catégories de cas", ça en laisse beaucoup trop...), ce qui est quasiment impossible à mettre en place dans des classes de plus en plus surchargées. Mais ça ne m'empêche pas d'en rêver et de juger que ça serait une superbe solution à pas mal de problèmes... J'aime beaucoup le système américain aussi, au passage.
Et j'aimerais bien que ce soit toujours comme ce quequi @Clematis décrit, ce serait tellement idéal !

___
Donc en résumé de mon opinion, pour ceux qui ne veulent pas de ce pavé sur ma scolarité :
- Je trouve qu'il ne faut pas confondre une classe élite destinée à valoriser et stimuler de bons élèves, avec un établissement qui se donne des airs de prépa élitiste. On agit à deux niveaux très différents, et pas forcément de la même manière.

- Arrêtons ce cliché comme quoi la solidarité n'appartient qu'aux mauvais, c'est blessant pour la bonne élève que je suis qui a fait du tutorat sur volontariat et qui n'était pas la seule du tout dans ce cas. C'est aussi une question de personnalité (sans lien forcé avec le niveau scolaire), et je pense qu'on peut apprendre l'entraide à tout niveau d'enseignement, qu'on soit dans une classe homogène ou hétérogène, suivant les méthodes pédagogiques privilégiées.
- Penser aux HQI n'est pas forcément les placer en supériorité par rapport aux autres et n'empêche pas de penser aux autres aussi.
Ça veut juste dire qu'on essaie de moduler l'enseignement autour des spécificités de chaque élève (donc HQI, troubles dys, TDAH, etc.). Et je pense que personnaliser l'enseignement est important, même si c'est un peu utopique actuellement.- Le manque d'appétence pour les cours peut se retrouver à tous niveaux, qu'on soit HQI ou pas. Je suis bien d'accord. Cela ne veut cependant pas dire qu'il ne faut pas penser à leur créer un climat d'enseignement propice lorsqu'ils ont envie d'apprendre, non ?
) J'ai inclus aussi les travaux portant sur le primaire car les résultats sont sensiblement équivalents. La grande majorité des travaux sont disponible en ligne (certains nécessitent un accès universitaire aux revues par contre, mais je peux partager le pdf si besoin).
Si tu en as un autres que tu trouves plus adapté et qui sera bien compris ça ne me gêne pas de l'utiliser.
)
(ce que je trouve vachement dommage).