Je ne comprends pas

[elea51]

@L'Oeil de la Lune J'avoue que mon opinion est totalement biaisée parce que j'ai super mal vécu le télétravail quand il m'a été imposé en 2020 et 2021. Notamment parce que je n'avais pas d'espace dédié et que clairement quand la table du salon est devenu mon lieu de travail, il m'a été difficile de me sentir encore chez moi une fois l'ordinateur éteint.

(En vrai, je me demande si le télétravail n'est pas fait 1/ pour les personnes dont les missions sont réalisables à distance et avec la question du fuseau horaire (pour le télétravail en dehors du domicile habituel) et 2/ pour les personnes qui ont un rapport sain avec le(ur) travail....et en réalité, c'est peut-être sur ce dernier point que se sont jouées mes difficultés).

 

[Illyria]

Pour ma part j'avais surtout vu des témoignages de gens qui réservaient des vacances pour leur famille mais ne prenaient pas de congés et partaient avec eux en faisant du télétravail. Ou encore de personnes qui réservaient des jours dans un cadre sympa pour télétravailler mais ne prenaient pas de congés à côté... du coup j'ai pas trop trop compris le principe.

 

[CCCC]

@jorda Et @pikalovescoke
Alors moi j'ai parfois des problemes d'attention et si on ne prononce pas mon prénom bien souvent je ne comprends pas que la personne s'adresse à moi. Je suis certainement plus "dans mon monde" que "teubé" (du moins je l'espère). En fait tant que je n'entends pas mon prénom, le bruit n'est que du bruit et je m'isole totalement. Avantage : je peux très bien me concentrer dans un environnement sonore hostile. Inconvénients : quand mon mec me parle je le capte pas du tout.
Mais le prénom ca fait comme une alarme.

Bien entendu, je ne parle pas des moments ou on est deja en conversation, où l'echange est entamé. Dans ce cas là, effectivement, le fait de répéter le prenom je trouve ca plutot agressif.

 

[KittyKiller]

Pour le coup, je l'ai fait, et je le referai certainement, de travailler depuis un lieu de "vacances". Je ne voyage pas très souvent à la base, et ça me permet de partir avec mes potes sans risquer de me mettre mal avec le taff.
Soit parce que ça me permet de rester plus longtemps dans un endroit où je vais de toute manière, et que je n'ai pas pu prendre autant de jours que les gens qui m'accompagnent (ex : à l'Ascension, je suis partie sur la côte Atlantique avec des copines, j'avais beaucoup de boulot donc je n'ai pas posé mon vendredi et j'ai passé la journée à bosser depuis la bibliothèque municipale, mais j'ai quand même déjeuné avec elles, profité de la plage le soir, etc).
Soit carrément toute la semaine parce que j'ai envie de passer du temps avec mes ami(e)s et de changer d'air (ex : l'hiver dernier, je suis partie une semaine à la montagne avec mes potes, la journée ils skiaient / surfaient, ce qui n'est pas du tout mon truc, moi je bossais au chalet, avec une jolie vue sur la vallée, et le soir on se retrouvait tous). (Bon la montagne c'est décidément pas mon truc, donc cette année, je les rejoindrai juste trois ou quatre jours )

 

[haleyo]

Télétravailler sur son lieu de vacances, j'ai testé plusieurs fois. En prenant des jours de congés entrecoupés de jours de boulot ou sans prendre de congés du tout. Au début, t'as l'impression d'avoir trouvé un truc de dingue : t'es quasiment en vacances, mais tu ne perds pas de congés. Sauf qu'en fait, t'es pas en vacances: tu bosses. Donc tu profites quand même beaucoup moins de l'endroit (sauf le soir et le week-end). L'intérêt à mes yeux, c'est seulement un très bon moyen pour réduire/optimiser des déplacements.

De façon générale, le vrai problème dans le télétravail, c'est si tu n'arrives pas à déconnecter du boulot quand tu n'es pas censé travailler. Si tu arrives à bien séparer les temps de boulot et les temps de pause, c'est parfait. Sinon, ça veut dire que tu travailles toujours un peu tout le temps et dans les faits, on a besoin de vrais moments de pause. Mais ça s'applique partout, en vacances ou chez soi.

J'ai aussi testé pour vous le travail pendant les congés. J'avais pas le choix (deadline), mais ça a été la seule fois où j'ai fait ça et depuis, j'ai pris la résolution de ne plus jamais travailler pendant mes congés. Quitte à annuler des vacances parce que je ne peux pas professionnellement, mais c'est hors de question de prévoir de faire plein de trucs cools avec ses potes pour finalement être coincée dans une chambre d'hotel à la c** à faire des trucs de boulot chiants toute la journée.

 

[pikalovescoke]

Je ne comprends pas... L'indexation dans mon pays. Donc, on a le principe d'indexation automatique de (la plupart ?) des salaires en Belgique. Donc à chaque "palier" d'inflation, les salaires sont indexés donc augmentés d'un certain pourcentage (1 ou 2% selon l'inflation). Sauf que ça s'applique autant aux gens qui gagnent 1000e/mois que ceux qui en gagne 10 000.
On est d'accord que ces indexations sont imposables donc une partie va aux impôts dans tous les cas mais... C'est pas totalement inéquitable d'augmenter aussi les gros salaires et d'autant de pourcent ? Parce que sur 1 an, l'indexation a fait 10% pour suivre l'inflation mais 10% de salaire en plus sur 1000 ou 10 000, c'est pas pareil, même une fois l'imposition prise en compte.
Et après on s'étonne que le pays est peu compétitif en matière de prix des marchandises à cause du prix des salaires et ça veut supprimer l'indexation mais... Faudrait peut être commencer par ne plus indexer les gens qui ne sont pas très impactés par l'inflation vu qu'ils gagnent déjà plus que ce qu'ils ne peuvent dépenser en restant raisonnables, non ? Histoire de répartir un peu mieux les richesses !

 

[Membre supprimé 364791]

@Illyria
Le quiet quitting, c'est le nouveau nom de la grève du zèle. Si le salarié ne fait que ce qu'il y a sur sa fiche de poste mais qu'il le fait à fond, l'entreprise ne peut pas tourner. La seule nouveauté, c'est que les gens le font d'eux-mêmes dans les emplois cadre et pas sur consignes de syndicats dans les usines.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grève_du_zèle

Quand on y réfléchit, on fait toujours plus que notre fiche de poste car celle-ci ne peut pas être exhaustive.

 

[Victoria Grace]

@pikalovescoke Toi aussi, l'indexation des ministres t'a donné envie de brûler le 16? Avec The Butcher au milieu, pour lui apprendre ?

 

[Glov']

@narvali14

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[Nefertii]

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[Carlawn]

@RaccoonJesus En effet, je ne pense pas que l'estime de soi soit lié aux privilèges (même si ça joue évidemment dans des situations de très grande pauvreté ou d'extrême richesse), mais c'est surtout lié à l'éducation.
Les garçons sont très tôt encouragés à la compétition, via le sport, des jeux de confrontations etc. Donc pour survivre et ne pas tomber dans la dépression, ça ne m'étonnerait pas que beaucoup, malgré les échecs, soient obligés de se persuader qu'ils sont les meilleurs, et développent un ego surdimensionné.
A l'inverse, les filles sont encouragées très tôt à prendre soin des autres, à vivre à travers le regard extérieur. Donc, pas facile de développer une estime de soi quand on n'a pas conscience de ses propres besoins et limites.

Mais je comprend l'expression. Moi aussi, j'aimerais bien être aussi à l'aise que beaucoup de mecs cis, pour parler en groupe par exemple. Mais en tant que femme, j'ai aussi conscience que je vais être beaucoup plus jugée et interrompue qu'un homme. Il faudrait que les femmes arrêtent de s'autocensurer constamment, mais pour ça, il faudrait aussi que l'entourage soit aussi bienveillants avec les femmes qu'avec les hommes (et c'est loin d'être le cas ).

 

[Arsinoée]

Faut pas confondre estime de soi et comportement des gens.
Tu peux avoir une estime de soi au ras des pâquerettes sans que jamais personne s'en doute parce que t'as un faux self ou une suradaptation en béton. Pas grand chose à voir avec ton genre ou ta couleur mais avec l'éducation que t'as eu et les renforcements positifs (adaptés à ta personnalité) donnés par les adultes pendant l'enfance.