@Neudachnitsa Dans la prescription il y a aussi une certaine notion de "punition" à l'égard de la victime des faits : par exemple, les crimes se prescrivent par dix ans, ce qui a été institué notamment parce que ce délai semblait suffisant pour laisser le temps aux victimes de se décider à porter plainte. Après, c'est trop tard, et elles ne peuvent s'en prendre qu'à elles-mêmes de ne pas l'avoir fait plus tôt. C'est injuste, clairement, mais il a fallu concilier les intérêts de la victime, qui peut avoir besoin de temps, et ceux du coupable, parce que poursuivre quelqu'un trente ans après la commission des faits c'est pas très juste non plus, comme le disait
@Higreq les gens changent et les personnes ayant commis un crime/délit en ont finalement autant le droit que les autres, non ?

Je ne sais pas si je suis très claire, et je ne suis pas entièrement sûre de ce que j'avance, c'est un exposé de mes faibles connaissances d'étudiante en deuxième année de droit, mais j'essaie de proposer une explication

En ce qui concerne les victimes mineures, le délai ne court qu'à compter de leur majorité, donc ça ne nuit quand même pas trop à leur intérêt, puisqu'il est certes plus difficile de porter plainte quand on est très jeune mais là on leur laisse le temps.
Si des juristes expérimentées peuvent confirmer ou infirmer ce que j'avance allez-y