Mais Levi's, la qualité est devenue un peu pourrie non? (Alors que le prix reste super élevé). Ado un jean Levi's me faisait un an maximum avant de finir troué à des endroits improbables, alors certes j'aimais bien cavaler dans les bois et escalader des rochers à la plage, mais à ce prix là j'exige que mon pantalon tienne un peu plus qu'un été

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Bon maintenant j'ai un mode de vie plus sage

(quoique, l'escalade c'est la vie), mais je trouve que les jeans Levi's se détendent très vite, bien plus vite que mes jeans Jenyfer

. Pourtant c'est une marque que j'adore, quand j'achète leurs jeans je suis très satisfaite des coupes, des couleurs, mais niveau résistance dans le temps ça ne s'impose pas malheureusement...
Par contre les Levi's de mes parents (achetés dans les années 80 au plus tard) sont toujours dans un état correct (un peu élimés par le temps et le boulot mais pas détruits). C'est comme les Doc Martens finalement, c'est plus ce que c'était ma bonne dame

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@Caseyklein : on m'a dit que c'était une forme d'alcoolisme chronique (mondain je crois!). Beaucoup de mes amis célibataires font ça, en général c'est leur moyen de décompresser de la semaine, de tous se réunir entre potes, et aussi de draguer facilement

. Peut-être le fait de ne pas passer son weekend seul aussi (rentrer chez soi seul un vendredi soir c'est badant pour certains), du coup là tu es assuré d'être constamment entouré jusqu'au dimanche

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J'avoue que quand je faisais des boulots vraiment pourris, j'attendais aussi le weekend avec impatience. L'envie de tout zapper, de se mettre la tête à l'envers, ça peut être signe d'un coup de déprime, genre vieille pulsion destructrice, "la vie ça craint alors bourrons nous la gueule allez!". Ça me fait plutôt pitié qu'autre chose, je connais beaucoup trop de gens qui ne savent plus s'amuser sans alcool ou drogues. Leurs capteurs de sérotonine ou je ne sais quoi doivent être complètement foutus, c'est une forme de dépendance et c'est assez triste... (J'ai des potes qui sont gravement perturbés par ça et aimeraient bien sortir de ce cercle vicieux justement, pour te donner la mesure de la dépendance que ça peut entraîner. Sauf que c'est dur de lâcher ses amis, ses habitudes, d'un seul coup, tout en modérant sa consommation - l'alcool à un pouvoir addictif terrifiant!).
Édit: ah et le côté rituel rassure vachement aussi (la peur de passer son weekend seul), et l'alcool c'est le moyen "facile" de "s'amuser", car organiser des sorties ou activités c'est pas toujours évident, on a pas forcément le temps, les avis divergent, donc là c'est vraiment easy ("RDV au bar à 21h" ou "TDL: acheter un pack" et c'est prêt!). C'est pourri mais les habitudes, ça se prend vite et ça se perd difficilement...