Mais est-ce qu'on ne pourrait pas penser que les actions dites altruistes parce qu'elles ne nous concernent pas personnellement (le droit de vote des étrangers aux municipales françaises), d'autant plus quand elles demandent des sacrifices - elles sont dures physiquement (construire des écoles au Bénin) ou quand elles sont dangereuses (cacher des juifs pendant la 2GM) ou autres - ne le sont pas absolument, totalement, dans le sens où, en y prenant part, on peut aussi trouver une gratification personnelle dans le fait d'agir concrètement sur le monde afin qu'il ressemble de manière plus précise au monde idéal auquel on rêve personnellement ? (Cette phrase est un peu longue
)
Je veux dire, des actions altruistes, on en retire un plaisir, une fierté (auxquels on se raccroche d'autant plus quand l'action en elle-même implique un sacrifice quelconque - de temps, d'argent, de sueur, etc.) Lorsqu'on réalise une action altruiste pour suivre la morale, on peut se dire qu'on a été "bon, gentil" ; lorsqu'on le fait par convictions, il y a certainement une sorte de gratification personnelle, de fierté de pouvoir rester droit dans ses bottes et d'agir sur le monde (j'aime bien cette idée, d'agir sur le monde, agir sur la vie des gens, en suivant notre propre idéal qu'on souhaite voir se réaliser (= un intérêt personnel donc, parce qu'un souhait personnel)).
J'ai du mal à croire en l'altruisme pur et dur, dans lequel il n'y aurait aucun intérêt, aucune fierté, ni rien du tout ; ni même que cet intérêt ne se révèle qu'en second lieu : on l'anticipe un peu. Si toute action n'était que sacrifice et qu'on savait qu'on n'en retirerait absolument rien, que ce soit d'un point de vue matériel (argent, etc.), dans nos rapports aux autres (une certaine gloire, célébrité, une reconnaissance, etc.) ou simplement personnellement et spirituellement (autosatisfaction, joie, etc.), est-ce qu'on se bougerait souvent ? J'ai juste l'impression que les actions d'une vie se construisent le plus souvent possible (donc sauf forces contraires) dans le but d'atteindre une idée personnelle du bonheur ; certaines fois, ces actions pensées pour nourrir son propre bonheur touchent d'autres gens (construire des écoles au Bénin), d'autres fois, non (partir bronzer sur les plages du Bénin).
En fait, l'idée d'un altruisme total me semble couper l'action de l'Homme qui agit, parce que j'ai du mal à penser que ce dernier peut n'y voir aucun intérêt personnel, aussi petit soit-il et aussi personnel, intime soit-il.
Je rejoins donc moi aussi l'école du cynisme - et de Valmont : "Je serais tenté de croire qu’il y a vraiment du plaisir à faire du bien & qu’après tout ce que nous appelons les gens vertueux, n’ont pas tant de mérite qu’on se plaît à nous le dire."
)Je veux dire, des actions altruistes, on en retire un plaisir, une fierté (auxquels on se raccroche d'autant plus quand l'action en elle-même implique un sacrifice quelconque - de temps, d'argent, de sueur, etc.) Lorsqu'on réalise une action altruiste pour suivre la morale, on peut se dire qu'on a été "bon, gentil" ; lorsqu'on le fait par convictions, il y a certainement une sorte de gratification personnelle, de fierté de pouvoir rester droit dans ses bottes et d'agir sur le monde (j'aime bien cette idée, d'agir sur le monde, agir sur la vie des gens, en suivant notre propre idéal qu'on souhaite voir se réaliser (= un intérêt personnel donc, parce qu'un souhait personnel)).
J'ai du mal à croire en l'altruisme pur et dur, dans lequel il n'y aurait aucun intérêt, aucune fierté, ni rien du tout ; ni même que cet intérêt ne se révèle qu'en second lieu : on l'anticipe un peu. Si toute action n'était que sacrifice et qu'on savait qu'on n'en retirerait absolument rien, que ce soit d'un point de vue matériel (argent, etc.), dans nos rapports aux autres (une certaine gloire, célébrité, une reconnaissance, etc.) ou simplement personnellement et spirituellement (autosatisfaction, joie, etc.), est-ce qu'on se bougerait souvent ? J'ai juste l'impression que les actions d'une vie se construisent le plus souvent possible (donc sauf forces contraires) dans le but d'atteindre une idée personnelle du bonheur ; certaines fois, ces actions pensées pour nourrir son propre bonheur touchent d'autres gens (construire des écoles au Bénin), d'autres fois, non (partir bronzer sur les plages du Bénin).
En fait, l'idée d'un altruisme total me semble couper l'action de l'Homme qui agit, parce que j'ai du mal à penser que ce dernier peut n'y voir aucun intérêt personnel, aussi petit soit-il et aussi personnel, intime soit-il.
Je rejoins donc moi aussi l'école du cynisme - et de Valmont : "Je serais tenté de croire qu’il y a vraiment du plaisir à faire du bien & qu’après tout ce que nous appelons les gens vertueux, n’ont pas tant de mérite qu’on se plaît à nous le dire."

? Moi c'est ça qui m'interroge, qu'on puisse croire que tout acte n'est motivé que par de l'égoïsme. Et, oui, je trouve ça très cynique. Moi si demain je vois une nana en train de se faire emmerder par un mec et si je m'interpose c'est pour l'aider elle, pas parce que je me dis "oh ouais, comme ça je vais me sentir tellement mieux après

ça m'énerve !! Je respecte la limite de vitesse (bon parfois, je dois surement dépasser un peu^^) mais j'ai l'impression que la route est devenue une piste de rallye, c'est à celui qui ira le plus vite, qu'ils me dépassent au lieu de me coller, j'aimerais avoir une voiture de stock car parfois...Bref, je devais le dire !
