Pour compléter les messages de
@Poacée et
@Dame Verveine et répondre à l'aspect "le développement personnel et le mouvement feel-good nuit aux luttes sociales collectives" décrit par
@Arwene, je pense que ces personnes abordent ça éventuellement sous cet angle : si on met l'accent sur notre épanouissement/bonheur/réalisation de soi alors on décrédibilise les revendications : bah oui, tu es heureux de faire ce que tu fais (journaliste, artiste, prof ..), c'est ta vocation, tu es fait pour ça donc pourquoi parler salaire/augmentation ? N'es tu donc pas chanceux de faire quelque chose que tu aimes ?
A voir la vidéo en question mais en dehors de celle-ci il ne faut pas prendre ça comme une critique des personnes qui peuvent trouver leur compte dans le développement personnel, plutôt une dénonciation de l'aliénation qu'on fait des gens.
Petite précision concernant la psychologie positive abordée par
@Poacée : c'est une lecture intéressante que t'en fais là (et pas forcément inadéquate, ça se médite je trouve ) mais à l'origine, le postulat de la psychologie positive est d'amener un changement dans la conception du bien-être tel qu'il était perçu et étudié auparavant : il ne s'agit plus de dire que s'il y a absence de souffrance, alors on est bien mais plutôt de dire que c'est graduel, que ne pas être malheureux n'est pas suffisant pour être heureux, qu'il faut plus. Donc
@Arwene, si tu y trouves ton compte, tant mieux pour toi, ça me parait cohérent avec cette approche.
