Le coeur lourd ? C'est ici.

[Isaï]

"Elle est tombée gravement malade, on a dû la laisser à l'hopital." J'avais 8 ans et j'ai interprété ces mots comme un "elle est morte mais on ne veut pas te le dire, pour ne pas te blesser". Alors j'ai fais mon deuil. Douze ans plus tard, j'apprends que non, elle respire encore. Elle vit. J'ai mal. Vraiment.

 

[smothie]

J'ai l'impression que je n'aurai plus jamais de sentiments , ca fait pourtant deux ans que je ne parle plus à la seule et unique personne que j'ai jamais aimé en mm temps je me dis que je suis p e comme ca , pas un coeur de pierre mais pas du tout un coeur d'artichaut nn plus .
Et puis j'ai l'impression que je ne plais pas , jamais , je suis toujours la copine sympa qui va présenter ses copine bonnasse à tout ses copains...
Et puis , et puis un événement en janvier dont je n'ose mm pas parler tellement il me semble sur réaliste , impossible même.
Des crises d'angoisses qui reviennent et une question , refaire une psychanalyse ou pas ?

 

[flouffe]

je me souviens des palmiers, du bus, des billets froissés, du monsieur sdf et du penny, du musée, des chats errants qui étaient nourris par des gens, du parc, du taxi, du bar, des céréales à la canelle, du jus de cranberry, de la forêt, des drapeaux, des aigles, de la poste à l'ancienne, du supermarché, de cette grande ville, de ces rues, du train,de la valise, des écouteurs, des douches, du coin salon, de l'ascenseur, de lui, d'eux, des inconnus, des hôtels, des cookies, des stewarts, de ses odeurs, des burgers, de la cantine, de l'université, de la petit fenêtre, du petit frigo avec le micro-onde dessus, de Juno, du gâteau, des courses, de la lessive, de la machine à laver, de la serviette Bob l'éponge, du chapeau, de la robe rayée, de l'autre chapeau

tout est là, dans ma tête

 

[flouffe]

Beaucoup de bisous à toutes

 

[Monsieur B.]

Il me manque un peu plus chaque jour, chaque fois que je ferme les yeux c'est lui que je fois, chaque fois que je me couche j'ai envie qu'il soit avec moi et qu'il me serre très fort, je passe pour une folle quand, dans la rue quelqu'un lui ressemble ou a quelque chose qui me fait penser a lui et que je décide de fixer cette personne les larmes aux yeux, je ne supporte plus les gares, je ne supporte plus entendre quelqu'un dire que l'amour a distance est facile mais demande juste de l'organisation, je ne supporte plus ne pas savoir si aujourd'hui il pense encore a moi, et je ne supporte plus cette insomnie a cause de lui, il faut que je fasse quelque chose car je n'en peut plus. Je suis aussi faible physiquement que moralement, et c'est horrible.

 

[Margaux Palace]

En ce moment je me sens vraiment seule, mes potes sont loin ou trop occupés, et mon mec est à l'autre bout du pays. Quand on est loin j'ai l'impression d'être en marge de sa vie, comme si j'étais derrière une vitrine à regarder. En fait en ce moment j'ai l'impression de regarder tout le monde vivre pendant que moi je suis juste coincée à les regarder.

Je pleure à chaudes larmes sous ma couette depuis tout à l'heure, j'en ai marre de passer après tout le monde dans la vie des gens que j'aime, j'en ai marre d'être celle qu'on voit quand on a rien d'autre à faire.

 

[Ginger.]

Je pense vraiment à aller m'inscrire à la fac à Toulouse. Je voudrais m'éloigner de tout ça. De eux.
Je me sens malhonnete. J'ai l'impression de lui mentir.

Il faut que je me l'avoue,j'ai encore des sentiments pour lui. J'ai envie de le tuer quand il touche une autre fille. Je pourrais m'écrouler en pleurant juste parce qu'il prend la main d'une autre.

Je viens de lui envoyer un message. Il est temps de commencer à être honnete.

 

[california-love]

Affreuse prise de conscience aujourd'hui. Je me rends compte que, en dehors d'avoir mal agi pendant notre relation, j'ai également mal agi au cours de notre rupture. J'ai, constamment depuis un an, été bornée. Je lui courais après, je l'harcelais par SMS, je me permettais des réflexions quant à ses nouvelles aventures, je m'immisçais dans sa vie autant que je le pouvais, je me rendais aux endroits qu'il fréquentait, j'ai tout bonnement été pitoyable. Je n'ai eu aucune dignité, aucun respect pour moi-même, j'étais plus bas que terre et je le lui ai montré. Quand je pense qu'on me qualifiait toujours de froide et inaccessible, c'est bien le parfait contraire que j'ai montré là. Je n'ai pas su me faire violence, pas su me contenir, je n'ai agi que sous l'émotion, je faisais ce qui me chante et je m'en veux, beaucoup. Tout ça ne me ressemble pas.

 

[Gros-Câlin]

J'essaye de ne pas sombrer, je suis au bord du gouffre.

 

[Ancien membre]

Je crois que je n’intéresse vraiment personne.
Personne.

J'en suis vraiment à un point où je suis soulée mais comme jamais.

Je me demande ce qu'il cloche chez moi pour que personne n'ai, ne serait-ce, qu'un soupçon d’intérêt pour moi.

En plus c'est un peu la loose en ce moment. Je me suis brûlée les jambes, je ne peux presque plus marcher. Je n'ai que la solitude comme alliée haha

Je dois vraiment être plus que quelconque.. Pas étonnant que je me sois faite larguée finalement.

Bref. Je vais aller m'acheter un troupeau de chat, ce seront mes seuls compagnons pour les 60 prochaines années.

Je suis dégoutée. Vraiment.

 

[Astrolabe]

...

 

[flyspanish]

J'ai peur de me rendre compte l'année prochaine que la fac ça me convient vraiment pas; je sais pas si je suis prête pour une nouvelle désillusion.