Le coeur lourd ? C'est ici.

[Canapé]

Jicky Je crois qu'elle disait juste suivre ton avis

 

[Astrolabe]

Je me posais la question tout à l'heure, en me disant comment je serai quand j'aurais des enfants. Tous les jours, je vois des parents avec de grands espoirs pour leurs enfants, "mon fils sera ci ou ça", ils travailleront bien à l'école, ils feront beaucoup d'activités, beaucoup de fliquage permanent, de remontrances inutiles, de brimades alors que parfois il suffit d'écouter. Ca a l'air con, mais ça me rend triste. J'ai envie que mes enfants soient heureux, de toutes les manières possibles que leur offre la vie. Qu'ils soient caissiers chez Auchan ou PDG chez Total, qu'ils connaissent l'amour, qu'il s'épanouissent personnellement, qu'ils se cognent les dents à la vie, qu'ils la découvrent autrement qu'à travers un bulletin de notes. J'ai l'impression que les enfants sont souvent résumés aux résultats qu'ils ramèneront à la maison, qu'on ne les écoute pas assez. C'est quelque chose qui m'avait frappé quand je faisais du baby-sitting : la petite rentrait d'une humeur exécrable à la maison, je passais une heure à lui sortir les vers du nez en douceur pour qu'enfin elle me confesse que son père l'a traité de "nulle et de bonne à rien". Mais comment on peut dire ça à ses enfants ? Et puis il est rentré, forcément les devoirs n'étaient pas faits et donc il a hurlé et l'a tapé.

Voilà, elle allait pas bien par sa faute, elle n'a donc pas pu faire ses devoirs, et elle a été punie. C'était y a un an mais ça m'a beaucoup choquée. Et je sais que si ça me choque autant, c'est que ça fait écho à ma propre enfance où j'ai toujours été considérée comme une ratée à cause de mes mauvais résultats. Aujourd'hui, je réussis, alors on m'estime. Mais le jour où j'arrête, alors la parenthèse de reconnaissance s'arrêtera aussi facilement qu'elle a commencé.

Je sais pas comment je serai quand j'en aurais, mais j'espère ne jamais être comme ça.

 

[california-love]

"Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher."

 

[Gros-Câlin]

[...]
- "Mais c'est toi ma préférée...
- L'amour n'est pas une préférence."

 

[Siannah]

J'en ai marre de rien faire et en même temps j'ai peur de me lancer dans la vie. Voilà, c'est ça mon problème : la peur. Du coup en faisant rien, je culpabilise. J'ai l'impression que mes parents en ont marre de m'avoir à la maison même s'ils le disent pas. Que je les déçois d'être une ratée. De temps à autre, j'ai des sursauts, je me dis : "Allez, je me lance, je vais chercher du taf ou une formation", et après je réfléchis aux démarches à faire et je prends peur. La vie me paralyse. Tout bouge autour de moi et je reste immobile, j'attends rien. Je me sens totalement incapable à gérer ma vie comme on l'attends de moi : boulot, appart, paperasse en tout genre, etc. J'admire ceux qui y arrive. Bref, autant d'ordinaire j'arrive à refouler ma culpabilité, des fois elle ressort. Elle s'immisce dans mes tripes, les tort dans tous les sens. Et je laisse faire...

 

[FunHouse]

Ce job me mine le moral vraiment. Je ne vais déjà pas bien alors faire ce job c'est dur moralement. Je crois que les gens ne se rendent pas compte. Puis je me sens si seule, face à tout ça, moi qui ai horreur de la solitude je rumine toute seule ma journée, je ne peux pas en parler. Après tout j'en parlerai à qui ?

 

[Ancien membre]

Je commence petit à petit à faire mon deuil de notre histoire. Il y'a encore quelques mois, l'imaginer avec une autre me nouait la gorge. Aujourd'hui, ça ne me fait plus rien et je lui souhaite d'ailleurs de rencontrer celle qui saura l'aider à se retrouver. J'ai longtemps pensé que j'étais celle là, mais non. J'ai enfin réussi à me rendre compte que malgré tout l'amour que j'ai pu lui porter, toutes les choses que j'ai pu faire, je ne suis pas faite pour lui. Enfin j'ai plutôt enfin réussi à le reconnaître. Je me sens soulagée mais tellement soulagée.
Aujourd'hui, je suis prête. Prête à reconstruire une nouvelle histoire avec quelqu'un d'autre. Je ne le chercherais pas, c'est lui qui viendra à moi. Et puis si jamais il ne vient pas, tant pis ce sera mon destin.

 

[No-No]

J'ai l'impression d'être conne...

 

[Ancien membre]

J'ai les larmes aux yeux à cause d'un souvenir qui ne veut pas partir de ma tête et qui me torture.

 

[Watchikakonda]

Ma maman m'a raconté qu'elle voulait quitter mon père, qu'elle en avait assez, qu'elle était encore jeune...
Moi je fais la détachée, celle qui s'en fout, je lui conseile de s'y mettre vite, de vite trouver un endroit où aller pour faire toutes les démarches, limite comme si je parlais du pain à acheter demain... Je sais que c'est ce qui est mieux, je l'ai toujours su, j'ai toujours été soulagée quand mon père n'était pas à la maison, même quand il est gentil, depuis toute petite, je me suis toujours dit que j'aimerais vraiment que ma mère divorce...
Et pourtant j'ai quand même une boule dans la gorge. Ca va, c'est supportable, il suffit de penser à autre chose pour ne pas la sentir, mais j'ai cette boule dans la gorge et ça me fait bizarre. Et je regrette que ma maman soit si triste, j'aurais aimé qu'elle divorce il y'a bien longtemps de ça. Elle aurait eu la vie qu'elle mérite depuis plus longtemps car elle a tout pour elle et elle mérite mieux.

 

[FlashForward]

Le coeur lourd? Oui. Pourquoi? Encore et toujours une histoire de mec.

J'en ai marre, ça me désespère. Je pensais être tombée sur un chouette garçon, peut-être pas l'Homme, mais au moins quelqu'un avec qui je passerai de bons moments, quelqu'un que je pourrais aimer, avec qui je pourrais partager des trucs.


Mais non. Ca fait 3 semaines qu'on est ensemble, et déjà les nouvelles se font rares. La semaine dernière, j'en ai eut très peu, le WE dernier, à part un texto dimanche soir pour me dire qu'il était ko, qu'il était trop sorti... Lundi, ça a failli bien se passer, vraiment, je me suis juste dis que c'était ma faute, que je m'emballais pour rien, que c'est pas parce qu'il ne m'avait pas trop donné de nouvelles qu'il en avait rien à foutre de moi.

Mais ça c'était avant. Avant qu'il se barre en vacances. Plus de nouvelles, pourtant, il publie tous les jours ses photos/vidéos sur facebook. J'attends, sagement, j'veux pas lui gâcher ses vacances. Mais putain, ça bouillonne. Quand ses potes commentent en disant qu'il a oublié les capotes, quand un de ses putes lui laisse un petit message sur son mur, et qu'il y répond en disant que même là bas, il a une pensée pour elle.


Alors voilà, il est clair qu'à son retour, au premier texto que je reçois, je lui répond un "Va te faire foutre" cinglant.



En espérant que ça le réveille simplement, et qu'il se batte un peu pour me garder, j'ai pas vraiment envie qu'on se sépare...

 

[Eurylaime]

Je me sens absolument seule, mais je n'arrive pas à discerner si j'aime bien ça ou non. J'aime bien être seule, physiquement parlant. Malheureusement je me sens seule tout en étant entourée d'autres personnes. Parfois j'apprécie le décalage ressenti, mais de temps en temps ça m'inquiète. Ce sont surtout la sensation de vide, la sensation d'être creuse qui me rongent petit à petit pour toujours. Je vois bien que je suis déphasée, avant j'en faisais une force, mais maintenant je considère cette situation comme un défaut interne. Ce que je ressens est tellement différent des apparences : personne ne pourra jamais le voir. C'est comme si tout ce que je ressens est nié d'office.