S
Shield
Guest
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Pour "moi, je pourrais pas", je trouve que c'est simplement une réaction narcissique (je dis ça dans un sens neutre hein, pas péjoratif). On n'a pas tous le même vécu, la même personnalité, les mêmes pensées. C'est un peu un réflexe pour parler de soi face à l'étrange ou à ce qu'on veut définir comme étranger à soi. Je pourrais dire "je ne pourrais pas vivre avec la personne que j'aime", y a d'autres personnes qui veulent ça, et ça ne change rien ni pour les uns ni pour les autres, quand je dis ça, je me définis moi-même, je ne parle absolument pas des gens qui emménagent ensemble mais de mes désirs et de mes choix à moi. En fait, c'est même une réaction très instinctive et peu rationnelle, ce "je ne pourrais pas", et je pense qu'on tâtonne avec ce qu'on peut et ce qu'on veut dans la vie et que dans une certaine mesure on trouve les arguments a posteriori. Du coup, c'est difficile de discuter avec un "je ne pourrais pas", parce que ça ne se place pas franchement au niveau d'un dialogue mais plutôt sur le mode de l'affirmation d'identité personnelle.
Pour la jalousie, là encore, ça dépend de chacun, mais je suis toujours frappée de voir la place qu'elle joue dans la vie des autres. Finalement, dans ma relation avec mon ami, la jalousie n'a jamais été vrai problème. Y a eu des moments difficiles, mais jamais vraiment liés au fait qu'il voyait d'autres filles ou que je rencontrais d'autres garçons (enfin de mon coté c'était tellement pathétique de toutes façons .), plutôt à d'autres défauts inhérents à lui et moi.
Bref, je ne dis pas que je n'ai jamais été jalouse, mais ça n'a jamais duré assez longtemps pour que je sois sûre que c'était de la jalousie (et pas de la culpabilité ou mon orgueil blessé) et ça n'a jamais été un problème; peut-être que je suis trop sûre de moi, ou peut-être que c'est parce que je hais la compétition et l'idée de me comparer à d'autres, ou peut-être que c'est parce que mes parents n'ont jamais paru jaloux, mais pour moi la non exclusivité n'est pas une menace mais au contraire quelque chose qui nous rapproche.
Pour "moi, je pourrais pas", je trouve que c'est simplement une réaction narcissique (je dis ça dans un sens neutre hein, pas péjoratif). On n'a pas tous le même vécu, la même personnalité, les mêmes pensées. C'est un peu un réflexe pour parler de soi face à l'étrange ou à ce qu'on veut définir comme étranger à soi. Je pourrais dire "je ne pourrais pas vivre avec la personne que j'aime", y a d'autres personnes qui veulent ça, et ça ne change rien ni pour les uns ni pour les autres, quand je dis ça, je me définis moi-même, je ne parle absolument pas des gens qui emménagent ensemble mais de mes désirs et de mes choix à moi. En fait, c'est même une réaction très instinctive et peu rationnelle, ce "je ne pourrais pas", et je pense qu'on tâtonne avec ce qu'on peut et ce qu'on veut dans la vie et que dans une certaine mesure on trouve les arguments a posteriori. Du coup, c'est difficile de discuter avec un "je ne pourrais pas", parce que ça ne se place pas franchement au niveau d'un dialogue mais plutôt sur le mode de l'affirmation d'identité personnelle.
Pour la jalousie, là encore, ça dépend de chacun, mais je suis toujours frappée de voir la place qu'elle joue dans la vie des autres. Finalement, dans ma relation avec mon ami, la jalousie n'a jamais été vrai problème. Y a eu des moments difficiles, mais jamais vraiment liés au fait qu'il voyait d'autres filles ou que je rencontrais d'autres garçons (enfin de mon coté c'était tellement pathétique de toutes façons .), plutôt à d'autres défauts inhérents à lui et moi.
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Bref, je ne dis pas que je n'ai jamais été jalouse, mais ça n'a jamais duré assez longtemps pour que je sois sûre que c'était de la jalousie (et pas de la culpabilité ou mon orgueil blessé) et ça n'a jamais été un problème; peut-être que je suis trop sûre de moi, ou peut-être que c'est parce que je hais la compétition et l'idée de me comparer à d'autres, ou peut-être que c'est parce que mes parents n'ont jamais paru jaloux, mais pour moi la non exclusivité n'est pas une menace mais au contraire quelque chose qui nous rapproche.