@Eif Hello ! Je ne pourrai pas t'aider sur l'anglais car je suis prof de français mais je peux tout de même te faire un retour à mon humble échelle.
Pour moi je ne dirais pas que prof c'est une vocation. Faut dire que c'est pas un vocabulaire que j'emploie beaucoup (comme l'expression "coup de foudre", c'est pas trop ma vision de voir la vie). En revanche il est évident que ça me trotte dans la tête depuis toujours, c'est une sorte d'évidence. à chaque fois que j'ai envisagé autre chose, j'y revenais. Mais à vrai dire je pense que dans mon cas c'est plus une histoire de reproduction sociale que de vocation . Mais pour être honnête oui, j'ai souvent été la "mini prof" dans la classe qui explique aux autres quand ils ont pas compris ; j'aime apprendre et j'ai une grande soif de savoir (je pense que c'est important pour se boulot) ; et pour moi il est hyper important de comprendre les choses et que les gens autour de moi les comprennent : la pédagogie c'est un truc qui me préoccupe au quotidien, dans plein d'aspects de ma vie.
Le fait que je ne pense pas "avoir la vocation" ne m'empêche pas d'avoir un rapport au métier assez "fort" : pour moi ce n'est pas un métier banal avec lequel je pourrais déconnecter quand je rentre le soir. C'est un inconvénient dans la mesure où c'est fatigant (je crois que c'est une madz de ce topic qui parlait de "charge mentale", je trouve que le terme est très approprié), mais je pense que c'est aussi ma façon de voir le taf : j'ai besoin d'y mettre de l'enjeu. J'estime que je dois quelque chose à mes élèves (bien contente de leur rendre des comptes à eux et pas à un patron ). Du coup oui, c'est beaucoup de travail ; après l'organisation fait beaucoup. J'ajouterais que ta charge de travail peut varier selon ton implication : ma tutrice m'avait dit très honnêtement qu'elle avait beaucoup plus recyclé ses cours et beaucoup moins fait de sorties, projets au long cours, etc, lorsqu'elle avait des enfants jeunes.
C'est déjà super si tu as bien aimé donné des cours particuliers parce que ça a déjà dû mettre à l'épreuve ton sens de la pédagogie, ton rapport à l'élève, au savoir, ta patience ; mais c'est sûr qu'être devant une classe c'est très différent : il y a la grande question de la gestion de classe qui se pose, et qui préoccupe beaucoup en début de carrière surtout (tant qu'on est pas encore bien huilé, bien au clair avec ses exigences et sa manière de réagir aux infractions j'imagine). Pour ça, je t'encourage si tu le peux à assister à des cours de profs, voire à faire des vacations comme le conseille @Naede .
Pour moi je ne dirais pas que prof c'est une vocation. Faut dire que c'est pas un vocabulaire que j'emploie beaucoup (comme l'expression "coup de foudre", c'est pas trop ma vision de voir la vie). En revanche il est évident que ça me trotte dans la tête depuis toujours, c'est une sorte d'évidence. à chaque fois que j'ai envisagé autre chose, j'y revenais. Mais à vrai dire je pense que dans mon cas c'est plus une histoire de reproduction sociale que de vocation . Mais pour être honnête oui, j'ai souvent été la "mini prof" dans la classe qui explique aux autres quand ils ont pas compris ; j'aime apprendre et j'ai une grande soif de savoir (je pense que c'est important pour se boulot) ; et pour moi il est hyper important de comprendre les choses et que les gens autour de moi les comprennent : la pédagogie c'est un truc qui me préoccupe au quotidien, dans plein d'aspects de ma vie.
Le fait que je ne pense pas "avoir la vocation" ne m'empêche pas d'avoir un rapport au métier assez "fort" : pour moi ce n'est pas un métier banal avec lequel je pourrais déconnecter quand je rentre le soir. C'est un inconvénient dans la mesure où c'est fatigant (je crois que c'est une madz de ce topic qui parlait de "charge mentale", je trouve que le terme est très approprié), mais je pense que c'est aussi ma façon de voir le taf : j'ai besoin d'y mettre de l'enjeu. J'estime que je dois quelque chose à mes élèves (bien contente de leur rendre des comptes à eux et pas à un patron ). Du coup oui, c'est beaucoup de travail ; après l'organisation fait beaucoup. J'ajouterais que ta charge de travail peut varier selon ton implication : ma tutrice m'avait dit très honnêtement qu'elle avait beaucoup plus recyclé ses cours et beaucoup moins fait de sorties, projets au long cours, etc, lorsqu'elle avait des enfants jeunes.
C'est déjà super si tu as bien aimé donné des cours particuliers parce que ça a déjà dû mettre à l'épreuve ton sens de la pédagogie, ton rapport à l'élève, au savoir, ta patience ; mais c'est sûr qu'être devant une classe c'est très différent : il y a la grande question de la gestion de classe qui se pose, et qui préoccupe beaucoup en début de carrière surtout (tant qu'on est pas encore bien huilé, bien au clair avec ses exigences et sa manière de réagir aux infractions j'imagine). Pour ça, je t'encourage si tu le peux à assister à des cours de profs, voire à faire des vacations comme le conseille @Naede .