@Polynie Oui ça va mieux, merci Je relativise en me disant que je vais m'améliorer et que mes cours actuels même très imparfaits sont une base concrète sur laquelle construire quelque chose de mieux. Ma tutrice établissement est passée me voir le lendemain (elle n'avait pas pu rester pendant la reprise mais elle avait bien vu que la formatrice n'était pas satisfaite) et elle m'a aidée à prendre un peu de recul. Bon elle a pris fait et cause pour moi du coup j'ai pas pris pour argent comptant tout ce qu'elle m'a dit : elle avait l'air de dire que la formatrice espe avait tort sur toute la ligne alors que je sais bien que ses remarques étaient fondées. Donc j'ai pris le truc avec des pincettes parce que je veux pas qu'on me fasse croire que mon travail est irréprochable alors que c'est clairement pas le cas. Je retiens surtout qu'elle a foi en mes capacités.
Je te rejoins en tout cas sur le fossé parfois énorme entre tout ce qu'on nous demande de faire à l'espe et ce qui est réalisable concrètement avec les élèves. Je suis d'accord avec toi quant au fait qu'il faut surtout se sentir à l'aise et que ça sert à rien de s'astreindre à faire des trucs qu'on ne maîtrise pas : c'est le meilleur moyen de rater un cours. Alors ok les tableaux à remplir et tutti quanti ça leur plaît peut-être pas mais en attendant ça marche et les élèves ont des choses concrètes à noter dans leurs cahiers. C'est d'autant plus rageant que nombre de mes collègues titularisés depuis x années font régulièrement des choses que l'espe proscrirait totalement, et ce sans prise de tête. Ce qui ne les empêche pas d'être de très bons enseignants par ailleurs ! Mais on atteint cette situation ubuesque où il faut faire plus ou moins semblant d'acquiescer aux pratiques de l'espe pendant un an pour pouvoir s'en laver les mains ensuite (à raison) et faire comme on l'entend. Ma tutrice établissement par exemple m'a bien dit qu'elle n'était pas du tout d'accord avec ce qu'ils préconisaient. Personnellement, je pense qu'il y a beaucoup de choses fondées dans ce qu'ils nous apprennent mais je trouve qu'ils nous mettent beaucoup trop de responsabilités sur le dos (genre limite on va redresser à nous tous seuls le niveau de l'éducation nationale ) alors qu'on débute.
Je te rejoins en tout cas sur le fossé parfois énorme entre tout ce qu'on nous demande de faire à l'espe et ce qui est réalisable concrètement avec les élèves. Je suis d'accord avec toi quant au fait qu'il faut surtout se sentir à l'aise et que ça sert à rien de s'astreindre à faire des trucs qu'on ne maîtrise pas : c'est le meilleur moyen de rater un cours. Alors ok les tableaux à remplir et tutti quanti ça leur plaît peut-être pas mais en attendant ça marche et les élèves ont des choses concrètes à noter dans leurs cahiers. C'est d'autant plus rageant que nombre de mes collègues titularisés depuis x années font régulièrement des choses que l'espe proscrirait totalement, et ce sans prise de tête. Ce qui ne les empêche pas d'être de très bons enseignants par ailleurs ! Mais on atteint cette situation ubuesque où il faut faire plus ou moins semblant d'acquiescer aux pratiques de l'espe pendant un an pour pouvoir s'en laver les mains ensuite (à raison) et faire comme on l'entend. Ma tutrice établissement par exemple m'a bien dit qu'elle n'était pas du tout d'accord avec ce qu'ils préconisaient. Personnellement, je pense qu'il y a beaucoup de choses fondées dans ce qu'ils nous apprennent mais je trouve qu'ils nous mettent beaucoup trop de responsabilités sur le dos (genre limite on va redresser à nous tous seuls le niveau de l'éducation nationale ) alors qu'on débute.
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