CRPE passé ! je croise les doigts... je passe aussi le concours supp de Créteil à la fin du mois.
Le topic des profs ou futurs profs !
- Initiateur de la discussion Julina.
- Date de début
Tu l'as passé dans quelle académie ? Comment tu te sens ? (J'ai passé le mien aussi ^^)
ça va être une super expérience ! 
J'ai pas suivi je ne sais plus si tu l'as dit : c'est pour 1 an ?
Je l’ai passé dan l’academie de Dijon.on perd pas mal de postes.et toi?
Je le sens pas trop mal mais ça va dépendre du niveau des candidats (le facteur chance joue pas mal)
En plein dans mes réflexions sur le mouvement. Je ne sais pas trop quoi faire. Il y a très peu de postes de TR ZIL sur mon département, beaucoup de TR BD. Or je ne veux pas faire des remplacements longs, ça serait pour moi un peu comme si j'avais ma classe mais sans la liberté que j'ai actuellement. DOnc les trucs pénibles à gérer sans les avantages, et clairement ça ne me convient pas. Je préfèrerais presque avec un poste fractionné, mais ça risque d'être trèèèèèèès compliqué cette année, avec les nouvelles dispositions pour le mouvement.
Encore 15 jours pour me décider...
Sinon j'ai envoyé un message à une éducatrice Montessori pour avoir quelques infos pratique sur le métier, et clairement ça me vend un peu du rêve. En plus elle m'a aguichée avec une formation qui existe pour celleux qui sont déjà PE dans l'éducation nationale et qui, au lieu de coûter 10 000€ n'en coûte que 3000 (pas négligeable). Franchement ça me hype tellement de prendre une dispo pour essayer... La moitié des vacances est déjà passée, je flippe d'y retourner, je ne veux plus vivre ça. J'ai l'impression de m'être dégoûtée de ce taf. Passer les soirées et les week-ends à bosser, à culpabiliser, à remplir des paperasses, passer les journées à galérer, à s'user la voix et le moral... Clairement les bons moments en classe ne valent pas un tel prix...
Bref. Je vais essayer d'y penser sereinement, ne pas me monter ce truc à la tête, faut pas que ça devienne une obsession... Mais vraiment je le considère de plus en plus. J'ai quand même peur d'idéaliser le truc, d'y mettre tellement d'espoir et d'être déçue, de vouloir encore me voiler la face et qu'au final je vais juste me rendre compte que l'éducation c'est juste pas fait pour moi...
Encore 15 jours pour me décider...
Sinon j'ai envoyé un message à une éducatrice Montessori pour avoir quelques infos pratique sur le métier, et clairement ça me vend un peu du rêve. En plus elle m'a aguichée avec une formation qui existe pour celleux qui sont déjà PE dans l'éducation nationale et qui, au lieu de coûter 10 000€ n'en coûte que 3000 (pas négligeable). Franchement ça me hype tellement de prendre une dispo pour essayer... La moitié des vacances est déjà passée, je flippe d'y retourner, je ne veux plus vivre ça. J'ai l'impression de m'être dégoûtée de ce taf. Passer les soirées et les week-ends à bosser, à culpabiliser, à remplir des paperasses, passer les journées à galérer, à s'user la voix et le moral... Clairement les bons moments en classe ne valent pas un tel prix...
Bref. Je vais essayer d'y penser sereinement, ne pas me monter ce truc à la tête, faut pas que ça devienne une obsession... Mais vraiment je le considère de plus en plus. J'ai quand même peur d'idéaliser le truc, d'y mettre tellement d'espoir et d'être déçue, de vouloir encore me voiler la face et qu'au final je vais juste me rendre compte que l'éducation c'est juste pas fait pour moi...
@OpossumDesPlaines 
Depuis que je te lis, je trouve tes réflexions intéressantes. Tu sembles prendre très à coeur ce que tu fais. Mais peut-être un peu "trop" ? On est tout jeunes dans le métier, il nous manque encore des gestes, des réflexions, une sorte de recul, qui viennent avec le temps et avec de l'intérêt.
En fait, si je me permets de te répondre ainsi, c'set que je me trouve un peu pareil. J'ai passé la moitié des vacances à me rendre malade à l'idée de travailler, ça ne me faisait pas du tout envie, je suis très très fatiguée (et je pars en voyage demain, donc je te raconte pas mon état à la rentrée
). Bref, j'ai fait un rejet total. parce que dès que j'essayais de m'y mettre, je me mettais à fond la pression. Mais vraiment de manière implicite et pas vraiment consciente, en fait.
Et une nuit, il y a deux jours, je me suis dit que c'était pas normal. Okè, je voulais mener des projets, mais je n'avais pas à les dresser de A à Z pour qu'ils soient "parfaits", avec des objectifs de fou, etc. Que j'avais aussi le droit de me reposer sur ce qui existe.
Bref, quand je m'y suis remise hier, c'était beaucoup plus simple
. J'ai brossé mes deux classes, écrit quelques séquences, fait ma première semaine. Et voilà, je pars enfin en vacances sereine !
Bien sûr, toute la paperasse, je comprends tout à fait. C'est au final ce qui me prend le plus la tête également... Alors, quand je peux éviter de la faire, j'évite (mes collègues s'y connaissent un peu mieux !). Et quand je la fais, je vais à l'essentiel puisque, de toute manière, ce sera lu en diagonale
.
En fait, je me demande si tu ne retrouveras pas le même souci dans une autre pédagogie : le fait de t'investir beaucoup, et que ça ne fonctionne pas comme attendu, ou avec d'autres contraintes systémiques.
J'avais sympathisé en voyage avec une éducatrice montessori (cimer le petit-dej de profs pour les autres convives ) et elle ne m'en avait pas brossé un tableau de plus merveilleux, surtout niveau conditions de travail (la moitié des vacances à faire la garderie, pas d'atsem, faire le ménage dans la classe, une paye inférieure...). Mais ça dépend surement des écoles.
Pour ma part, je me dirige tout tranquillement vers quelque chose qui se rapproche de Freinet. Tout doucement car j'en suis encore à l'étape de lecture, au fur et à mesure des questions qui émergent dans ma tête à propos de la classe.
Depuis que je te lis, je trouve tes réflexions intéressantes. Tu sembles prendre très à coeur ce que tu fais. Mais peut-être un peu "trop" ? On est tout jeunes dans le métier, il nous manque encore des gestes, des réflexions, une sorte de recul, qui viennent avec le temps et avec de l'intérêt.
En fait, si je me permets de te répondre ainsi, c'set que je me trouve un peu pareil. J'ai passé la moitié des vacances à me rendre malade à l'idée de travailler, ça ne me faisait pas du tout envie, je suis très très fatiguée (et je pars en voyage demain, donc je te raconte pas mon état à la rentrée
). Bref, j'ai fait un rejet total. parce que dès que j'essayais de m'y mettre, je me mettais à fond la pression. Mais vraiment de manière implicite et pas vraiment consciente, en fait.Et une nuit, il y a deux jours, je me suis dit que c'était pas normal. Okè, je voulais mener des projets, mais je n'avais pas à les dresser de A à Z pour qu'ils soient "parfaits", avec des objectifs de fou, etc. Que j'avais aussi le droit de me reposer sur ce qui existe.
Bref, quand je m'y suis remise hier, c'était beaucoup plus simple
. J'ai brossé mes deux classes, écrit quelques séquences, fait ma première semaine. Et voilà, je pars enfin en vacances sereine !Bien sûr, toute la paperasse, je comprends tout à fait. C'est au final ce qui me prend le plus la tête également... Alors, quand je peux éviter de la faire, j'évite (mes collègues s'y connaissent un peu mieux !). Et quand je la fais, je vais à l'essentiel puisque, de toute manière, ce sera lu en diagonale
.En fait, je me demande si tu ne retrouveras pas le même souci dans une autre pédagogie : le fait de t'investir beaucoup, et que ça ne fonctionne pas comme attendu, ou avec d'autres contraintes systémiques.
J'avais sympathisé en voyage avec une éducatrice montessori (cimer le petit-dej de profs pour les autres convives ) et elle ne m'en avait pas brossé un tableau de plus merveilleux, surtout niveau conditions de travail (la moitié des vacances à faire la garderie, pas d'atsem, faire le ménage dans la classe, une paye inférieure...). Mais ça dépend surement des écoles.Pour ma part, je me dirige tout tranquillement vers quelque chose qui se rapproche de Freinet. Tout doucement car j'en suis encore à l'étape de lecture, au fur et à mesure des questions qui émergent dans ma tête à propos de la classe.
Eh ben moi aussi j'ai bien envie d'être en vacances.
Je suis épuisée...
Je suis épuisée...
Je rejoins la team "je me fous tellement la pression pour produire un contenu impeccable sur le plan pédagogique que j'arrive parfois pas à bosser tellement ça me stresse de pas concevoir un truc parfait du premier coup" (oui c'est une team avec un nom à rallonge ).
Ça s'est un peu arrangé en discutant avec une collègue de SES, assez jeune elle aussi (même si plus expérimentée que moi), qui m'a confirmé rencontrer les mêmes problèmes et que ça s'est arrangé en se mettant un peu moins la pression (dingue, je sais
), en acceptant que ses cours ne sont pas encore oufissimes, en se concentrant sur le but premier qui est de transmettre quelque chose aux élèves et tant pis si ça remplit pas les cases de la pédagogie idéale.
Ça n'a pas de rapport direct (c'est une réflexion que je me fais en l'air, pas une réponse à quelque chose qui aurait été dit ici) mais je trouve très paradoxal de nous pousser à ne pas utiliser les manuels du tout alors qu'ils sont là pour ça et que tout n'est pas à jeter dans ce qu'ils proposent. Ça n'a pas d'intérêt à mes yeux de se forcer à construire absolument toutes ses séances de A à Z juste pour... ba, dire qu'on l'a fait Je parle pas de photocopier des pages au hasard cinq minutes avant le début des cours, mais par exemple pour la méthode je trouve les exercices mieux foutus que ce que moi j'aurais pu élaborer toute seule. Je trouve bizarre cette espèce de volonté de faire du métier de prof un sacerdoce où tout doit venir de nous quitte à ce que ce soit contraignant et pénible, alors qu'on peut s'aider des moyens à notre disposition.
).Ça s'est un peu arrangé en discutant avec une collègue de SES, assez jeune elle aussi (même si plus expérimentée que moi), qui m'a confirmé rencontrer les mêmes problèmes et que ça s'est arrangé en se mettant un peu moins la pression (dingue, je sais
), en acceptant que ses cours ne sont pas encore oufissimes, en se concentrant sur le but premier qui est de transmettre quelque chose aux élèves et tant pis si ça remplit pas les cases de la pédagogie idéale.Ça n'a pas de rapport direct (c'est une réflexion que je me fais en l'air, pas une réponse à quelque chose qui aurait été dit ici) mais je trouve très paradoxal de nous pousser à ne pas utiliser les manuels du tout alors qu'ils sont là pour ça et que tout n'est pas à jeter dans ce qu'ils proposent. Ça n'a pas d'intérêt à mes yeux de se forcer à construire absolument toutes ses séances de A à Z juste pour... ba, dire qu'on l'a fait
Je parle pas de photocopier des pages au hasard cinq minutes avant le début des cours, mais par exemple pour la méthode je trouve les exercices mieux foutus que ce que moi j'aurais pu élaborer toute seule. Je trouve bizarre cette espèce de volonté de faire du métier de prof un sacerdoce où tout doit venir de nous quitte à ce que ce soit contraignant et pénible, alors qu'on peut s'aider des moyens à notre disposition.
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