@Croquemitaine
Ils aiment les profils atypiques, mais ils apprécient aussi les gens avec un parcours classique qui sont motivés, etc.... j'ai l'impression que c'est très subjectif en fait^^
Le fait de ne pas avoir fait de séjour à l'étranger est un désavantage (principalement parce que la traduction, c'est s'imprégner d'un univers culturel, et que si on connait pas la culture et qu'on voit pas les références culturelles, bah on tombe un peu à côté), mais ce n'est pas éliminatoire pour autant ; certains qui ont été pris cette année n'ont jamais fait de séjours à l'étranger.
Yep, j'ai fait le M1 traduction avant, c'est un énorme plus, surtout si tu as pas déjà bossé dans l'édition avant, mais c'est pas une obligation.
Pour les cours, c'est surtout du travail chez soi, peu voire pas de contrôle terminal, mais beaucoup de travail régulier (textes à traduire, analyses, exercices d'écriture,...). Je dirais que le temps passé en cours représente 15% du travail nécessaire...
Pour le mémoire de M1, c'était 50 feuillets de traduction, et un commentaire de traduction d'une vingtaine de page, cette année en M2, c'est 100 feuillets de traduction, mais pas de commentaire.
On a un stage à faire en fin de M2, on se débrouille pour les contacts, mais nos profs peuvent nos filer des tuyaux/contacts (ils sont traducteurs aussi, ils connaissent parfaitement le milieu). On a un rapport de stage à rendre, et on soutient notre mémoire dans la même période.
En tout cas la formation est bien et reconnue par les gens du métier, c'est un peu un "gage de qualité" nous disent les éditeurs qu'on rencontre.
Par contre, contrairement à ce que j'ai pu lire au dessus (je sais plus quelle madz disait ça, désolée), c'est extrêment difficile pour ne pas dire impossible de faire de la traduction littéraire si tu as une formation en traduction technique... cette année on a dans la promo une traductrice technique qui fait ce master parce qu'elle pensait pouvoir passer de l'un à l'autre, et aucun éditeur n'a jamais accepté, alors qu'elle traduit très bien, donc ne compte pas là-dessus.