(Désolée pour le double post)
@Margot Et Sa Bulle: je pense pas que ma journée de travail soit forcément représentative, mais la voici quand même.
1. Je vérifie mes mails en prenant mon café: comme j'ai des clients aux USA et en Asie, j'ai toujours des chances d'avoir reçu quelque chose dans la nuit. Si j'ai reçu une demande de traduction avec deadline dans la journée, si je n'ai rien d'autre de plus urgent, c'est ce que je traiterai en premier.
Si c'est vraiment une tâche hyper urgente, genre à traiter tôt le matin à cause du décalage horaire (la plupart de mes clients tiennent d'habitude compte de mon fuseau horaire, mais les clients en Asie basent leurs deadlines sur le leur, donc ça donne des projets à rendre pour 9h du matin des fois), alors je m'y colle dès que j'ai vu le mail au réveil. Sinon, bah je finis tranquillement mon café et je vais lire pendant une heure environ.
2. Dans le cas, donc, où je n'ai pas reçu de mail avec une deadline urgente:
a) Soit c'est une journée pour laquelle je n'ai pas encore la moindre deadline: dans ce cas-là, comme j'ai un client pour qui il y a toujours du travail, sous forme de tâches à revendiquer, je regarde les tâches à faire et j'en prend assez pour facturer le nombre d'heures qu'il me faut (j'ai un accord de 20h minimum par semaine pour ce client).
Une fois les tâches revendiquées, je les traite dans l'ordre de priorité (deadline, de nouveau) - s'il n'y en a aucune de super urgente, je jette un œil à ProZ avant de me mettre au travail, pour voir si une offre intéressante est apparue (si c'est le cas, hop, email+cv et c'est plié en 5 minutes).
b) Dans le cas où j'ai une deadline dans la journée, mais pas urgente, genre à rendre pour 18h, je vois les différents projets sur lesquels je dois bosser et j'établis les priorités.
4. Si j'ai plusieurs gros projets, je travaille simultanément sur ces projets, histoire de faire une "pause" et de revenir à chaque traduction avec un regard un peu neuf. Et puis bon, le travail pour un des clients est tellement abrutissant que je peux juste pas traduire tout ce qu'il y a traduire d'un seul coup).
5. Je reçois des mails en cours de journée pour différents projets, je vois en fonction de mes dispos si je peux assurer la traduction ou pas.
6. Je reçois aussi régulièrement les Purchase Order à facturer, donc je fais ça dans la foulée (sinon je sais très bien que je vais oublier), et je note les projets facturés dans un tableur où je référence chaque projet pour chaque client, avec le nombre de mots à traduire, le montant payé et la date (j'ai de la chance d'avoir des clients qui paient, mais sait-on jamais).
Et voilà, c'est un peu tout; du coup ça donne des semaines ou j'ai des journées de, genre, 5h de boulot max et rien de plus, et d'autres semaines ou j'ai des journées de 10h+ de boulot, sans jour de repos des fois (après, personne m'y oblige). Dans le domaine où je travaille il y a aussi des mois plus chargés que d'autres: Octobre/novembre c'est vraiment du boulot à foison, décembre-février c'est totalement mort, mars-mai c'est l'avalanche de projets, et après, c'est plus tranquille.