Helloooooo !
@-June- Je me permets de réagir à ton post parce qu'on échange depuis suffisamment longtemps que je sente qu'on rse ressemble là-dessus. Tu sais ce qui nuit à ta pratique sportive ? Ce qui sape ton moral ?
1. Ton intransigeance
2. Ta culpabilité
Les deux vont ensemble, et c'est ça, la plaie. Tu t'imagines vraiment que toutes les filles qui se qualifient de sportives sont plus régulières que des pendules ? N'annulent jamais ? Il y en a en effet, mais ce n'est clairement pas la majorité. Le sport, c'est comme tout, c'est une question de priorité.
Est-ce que je préfère faire un job que j'adore/un job qui me donne un confort financier ou est-ce que je préfère garder du temps pour du sport ?
Est-ce que je préfère voir mes amis, rire avec eux, bien manger, ou faire du sport ?
Est-ce que je préfère me reposer ou faire du sport ?
Est-ce que j'ai le droit d'être humaine de temps en temps et d'avoir la flemme ou est-ce que je dois faire du sport ?
(...)
On fait des choix, parfois les bons, parfois on se trompe, ils changent d'une fois sur l'autre, mais il ne s'agit que de hiérarchisation. Il n'y a pas de bon ni mauvais choix de toute façon, chacun les siens. Tu vois, cette semaine, je n'y suis allée que ce matin. J'étais de très mauvaise humeur, hyper irritable, et si je me doutais que ça pourrait me détendre, j'étais vraiment en mode "Je fais un peu ce que je veux et j'ai pas envie
". Et bien, c'est puéril (cimer les hormones), mais je m'en fous. Il y a quelques années j'aurais considéré ça comme du gachis, aujourd'hui ce que je vois c'est que ce matin j'y suis allée avec le sourire et que j'ai fait une super séance.
En exigeant de toi de faire toujours de bonnes semaines, tu augmentes significativement le risque de te retrouver en situation d'échec, et donc de ressentir de la culpabilité. Et à quel moment est-ce que la culpabilité est constructive ? Jamais.
C'est bien un truc que j'ai appris, ça ne sert à rien.
Si je parviens à faire du sport régulièrement, c'est grâce à deux choses :
- mon seul moteur : faire de mon mieux, être honnête avec moi. Parfois, je vais pas au sport parce que je préfère aller faire la fête avec les copains (et picoler)(et me coucher à 3h du mat' alors que je travaille le lendemain)(avant-hier, par exemple). Pour moi, c 'est une raison valable parce que ma vie sociale passe avant (enfin, pas si c'était tous les soirs, mon équilibre c'est je dirais autour de 2 fois par semaine, mais c'est souvent moins que ça). Parfois, je sais que c'est la flemme qui parle. Soit je parviens à me secouer et je vais au sport, soit non, mais je sais pourquoi et j'essaie de faire mieux la fois suivante. Ainsi, pas de culpabilité : je fais au mieux.
- Je sais que tu travailles là-dessus mais c'est capital : je m'aime déjà. Je suis bien dans mon corps, avec ses petits bourrelets et cette peau imparfaite. Le sport est un plus, un moyen de me sentir forte, vivante, de faire plus de choses, ça fait aussi partie de mon identité sociale, je suis parmi mes amis et collègues la meuf trop courageuse qui se lève pour faire du sport avant le boulot (même quand j'y vais pas, c'est magique !
). J'ai donc supprimé toute cette pression du résultat : oui, j'ai des objectifs (enfin un seul aujourd'hui : les poignées d'amour), mais ce n'est parce que je "prends du retard" en n'allant pas à la salle que ça devient un problème. Et peut-être que j'aurai toujours ces poignées d'amour, parce que je suis gourmande et que je préfère bien manger plutôt que me restreindre. Soit.
Bref, c'est très autocentré tout ça mais vraiment, c'est en te faisant plus confiance et en lâchant du lest que tu trouveras ton équilibre.
Voilà, je me tais maintenant
.
@-June- Je me permets de réagir à ton post parce qu'on échange depuis suffisamment longtemps que je sente qu'on rse ressemble là-dessus. Tu sais ce qui nuit à ta pratique sportive ? Ce qui sape ton moral ?
1. Ton intransigeance
2. Ta culpabilité
Les deux vont ensemble, et c'est ça, la plaie. Tu t'imagines vraiment que toutes les filles qui se qualifient de sportives sont plus régulières que des pendules ? N'annulent jamais ? Il y en a en effet, mais ce n'est clairement pas la majorité. Le sport, c'est comme tout, c'est une question de priorité.
Est-ce que je préfère faire un job que j'adore/un job qui me donne un confort financier ou est-ce que je préfère garder du temps pour du sport ?
Est-ce que je préfère voir mes amis, rire avec eux, bien manger, ou faire du sport ?
Est-ce que je préfère me reposer ou faire du sport ?
Est-ce que j'ai le droit d'être humaine de temps en temps et d'avoir la flemme ou est-ce que je dois faire du sport ?
(...)
On fait des choix, parfois les bons, parfois on se trompe, ils changent d'une fois sur l'autre, mais il ne s'agit que de hiérarchisation. Il n'y a pas de bon ni mauvais choix de toute façon, chacun les siens. Tu vois, cette semaine, je n'y suis allée que ce matin. J'étais de très mauvaise humeur, hyper irritable, et si je me doutais que ça pourrait me détendre, j'étais vraiment en mode "Je fais un peu ce que je veux et j'ai pas envie

En exigeant de toi de faire toujours de bonnes semaines, tu augmentes significativement le risque de te retrouver en situation d'échec, et donc de ressentir de la culpabilité. Et à quel moment est-ce que la culpabilité est constructive ? Jamais.

Si je parviens à faire du sport régulièrement, c'est grâce à deux choses :
- mon seul moteur : faire de mon mieux, être honnête avec moi. Parfois, je vais pas au sport parce que je préfère aller faire la fête avec les copains (et picoler)(et me coucher à 3h du mat' alors que je travaille le lendemain)(avant-hier, par exemple). Pour moi, c 'est une raison valable parce que ma vie sociale passe avant (enfin, pas si c'était tous les soirs, mon équilibre c'est je dirais autour de 2 fois par semaine, mais c'est souvent moins que ça). Parfois, je sais que c'est la flemme qui parle. Soit je parviens à me secouer et je vais au sport, soit non, mais je sais pourquoi et j'essaie de faire mieux la fois suivante. Ainsi, pas de culpabilité : je fais au mieux.
- Je sais que tu travailles là-dessus mais c'est capital : je m'aime déjà. Je suis bien dans mon corps, avec ses petits bourrelets et cette peau imparfaite. Le sport est un plus, un moyen de me sentir forte, vivante, de faire plus de choses, ça fait aussi partie de mon identité sociale, je suis parmi mes amis et collègues la meuf trop courageuse qui se lève pour faire du sport avant le boulot (même quand j'y vais pas, c'est magique !

Bref, c'est très autocentré tout ça mais vraiment, c'est en te faisant plus confiance et en lâchant du lest que tu trouveras ton équilibre.

Voilà, je me tais maintenant
