Je rattrape mon retard :
-Pendant la gaypride, un couple assez âgé. Une amie avait besoin d'un stylo, alors je vais demander s'ils en ont un à nous prêter le temps de quelques secondes.
La dame cherche, son mari l'aide. Elle sort un stylo, nous le donne en souriant: "gardez le". En plus, il était très joli.
Le décalage entre l'ambiance de la gaypride et ce petit couple très gentil.
-Un homme dans le métro. Il parlait avec une amie. Elle, parlait de sa fille. Il nous regarde en souriant, une amie et moi, tout en répondant à son amie : "Ah, ça grandit vite ! Il faut vraiment en profiter". C'était mignon.
-Pendant les vacances, crevaison d'un pneu. 20 heures, pas de garages ouverts, zone paumée. On demande de l'aide à un habitant. Il propose de changer la roue. Mais la roue de secours était trouée... On a appelé l'assistance qui a envoyé un garagiste, une heure plus tard. Le gentil monsieur qui avait proposé de nous aider décide alors de nous ramener (plus de 30km). Il ne voulait rien, pas d'argent, de cadeau(x)... Juste qu'on repasse le voir pour lui dire qu'on avait bien récupéré la voiture, etc. Il avait bien raison en disant "Si ça m'arrivait, j'aimerais qu'on m'aide". On a aussi appris qu'il avait quitté la capitale, etc. Tellement gentil.
-Un autre exemple de gentillesse: une dame, dans une galerie. On voulait acheter quelques reproductions d'un peintre du village, mais on devait aussi tenir le chien dehors. La dame nous voit, et crie "oh un chien ! Mais il fallait rentrer". On la voit alors revenir avec un bol plein d'eau pour le chien.
La discussion avec cette gentille dame a continué sur les langues, l'accent de ma mère, la musique...
Adorable.
-Plus négativement: un homme très bizarre.
J'étais partie faire mon jogging, quand je vois une voiture s'arrêter dans l'allée. Un homme à la Emile Fournier. Il sort un sac poubelle, et commence à fixer l'allée et la maison. Je reviens quelques minutes plus tard, il était toujours là. Je redis "bonjour", pas de réponse... Je rentre. Puis on entend le chien courir et aboyer vers ce mec. On va le chercher et le mec dit "c'est rien, assis, assis, couché, c'est rien, hihi". Ok.
Il a continué à nous fixer pendant 15mn, avant de remettre son sac dans son coffre et de repartir.
-Ah et pour finir sur une note comique: deux filles à la plage. Vanessa Bruno et compagnie, elles devaient avoir dans les 11-12 ans. On lisait avec mon amie quand elles arrivent en criant. Puis, elles parlaient du collège "moi j'ai 18 en anglais, je suis trop culturée". Et voilà comment notre fou rire n'a pas pu éclater sur la plage... Mais on a quannd même bien ri intérieurement.
Ca me faisait d'ailleurs penser à une fille dans la vingtaine avec son ami dans la queue cabines du h&m "QUOI?! T'as pas lu ce bouquin?! Et t'as lu le chef- d'oeuvre
Zaza dans le métro?" Désolée, mais je ris encore.
) Au bout d'un quart d'heure de blabla qui ressemblait quand même fort à une chanson de Daniel Balavoine, je lui ai dit que c'était interdit de téléphoner dans les wagons, et qu'elle devrait peut-être aller téléphoner dans le coin bureau.
Boudiou, qu'elle m'a énervée. J'aurais dû lui dire "ça fera 40€" quand elle a raccroché, j'ai vraiment eu l'impression d'être son psy, à devoir me coltiner toutes ses histoires.
?
On lui a quand même souhaité bon courage, il a bien couru, et faut le faire de crier et chanter comme ça (rien que parler quand on court, c'est dur...)
