Amoureux part encore samedi soir à une soirée musique. Alors, j'adore la musique, hein ! C'est plutôt ce type de musique, que je ne déteste pas, mais je me vois mal passer toute la nuit. Dehors. Avec ses potes. Dans un joyeux bordel de weed et d'alcool.
En fait, le "souci", ce n'est pas ses potes (que je connais peu mais que j'apprécie), la musique (pas ma préférée) ou la weed/alcool (pourquoi pas, mais ça ne m'intéresse pas).
C'est plutôt moi... Mes compétences sociales vont mieux. Mais là, j'aurai clairement l'impression de ne pas avoir de "retraite" possible. Et donc, commencer à bader parce que je me trouve nulle, bête, et j'en passe.
Donc, il y va. Comme les deux week-ends précédents et les deux à suivre. Je ne saurais pas dire si ça me fait vraiment quelque chose ou pas. En fait, ça fait longtemps que ce genre de choses ne m'affectent plus vraiment. Je me demande au nom de quoi je pourrais lui "interdire". Je ne trouve pas cela grave. Je m'adapte, c'est tout.
Je me demande ce que je vais faire samedi soir. Mes passions sont solitaires. Ou alors, je suis la seule à les aimer (comme écouter de la musique celtique et danser toute la nuit

).
J'ai un peu peur des verres en bar. Cela se termine par une nostalgie. J'ai aussi peur d'aller bien m'amuser. Parce que le retour à la réalité diurne, après la nuit (folle ou non. Du moins, passée à l'extérieur) est toujours difficile, plein de douleur.