@schizophrenia -- Ce serait mal me connaître que de penser ça. J'ai passé mon adolescence avec les mêmes 3 personnes qui voulaient bien de moi, à savoir un autiste atteint d'Asperger, un handicapé physique et un phobique social. Ils ont été les meilleures personnes sur lesquelles je puisse compter lorsque j'allais mal, que ma vie se détraquait. Jeune adulte, je me suis entourée de gens "différents", pas forcément atteints de handicaps sociaux ou physiques, mais ça ne change rien. Ce n'est pas ça qui fait ta valeur. Alors, oui, parfois lorsque je suis excédée que des gens se cachent derrière l'excuse du "je suis comme ça, je n'y peux rien, aime-moi ainsi ou dégage", je parais très péremptoire. J'ai eu mon lot de troubles aussi, je sais ce que ça représente en terme d'efforts pour changer la donne, de faire évoluer ce truc "tordu" chez nous qui nous handicape et nous rend la vie terrible par moment. Mais je ne cautionnerai jamais ceux qui se terrent derrière l'excuse de la "nature profonde immuable", désolée. Tu peux avoir tous les troubles du monde, si tu en as conscience et que tu essayes de changer ces choses que tu n'aimes pas, alors je n'aurai aucun problème avec toi, même si tu me fais des coups bas, même si tu chutes. Mais qu'on ne me prenne pas pour une conne, comme l'a fait la demoiselle sus-mentionnée, parce que ça ne marchera pas.
Je ne demande pas aux gens d'être parfaits, ni d'avoir réglé tous leurs problèmes psychologiques en une semaine. Et mon précédent message s'adaptait à la situation que j'ai vécu, je ne généralise pas donc je ne parlerai jamais du cas de tes amies par exemple. J'espère que tu comprends un peu mieux mon point de vue, et désolée si je t'ai blessée. J'ai donné beaucoup de ma personne à des gens qui ne voulaient pas changer. Alors que tu me traites de psychophobe... C'est un peu fort de café. Mais comme on est sur un forum, je conçois que tu ne puisses pas savoir ce que je ressens totalement, ni pourquoi. Mais quand tu parles de la marge, je m'y inclus, parce que je sais que malgré mon tempérament volontariste, je ne suis pas conforme non plus à ce que tu appelles la construction communément admise. Ca n'empêche que pour en revenir au sujet de départ, j'ai vécu les meilleurs moments de ma vie avec des gens aux troubles importants et envahissants (prendre du Prozac à 15 ans, ce n'est pas commun...).