@Lyt'chiie @Evarine
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Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici
- Initiateur de la discussion Membre supprimé 331973
- Date de début
-
- Mots-clés
- childfree
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@Pink Bubble : Mais c'est clair, c'est complètement débile 
le monde est à feu et à sang et ils se disent que c'est le bon moment pour se reproduire ? Pandémie, attentats, l'économie qui se casse la gueule : allons-y, notre futur enfant sera sûrement très heureux de connaître une période si épanouissante 
.
Pardon mais ça m'a vraiment fait rire pour le coup après, j'imagine que c'est pour éviter de bosser lors des premiers mois de grossesse, c'est ça ?
le monde est à feu et à sang et ils se disent que c'est le bon moment pour se reproduire ? Pandémie, attentats, l'économie qui se casse la gueule : allons-y, notre futur enfant sera sûrement très heureux de connaître une période si épanouissante . Pardon mais ça m'a vraiment fait rire pour le coup
après, j'imagine que c'est pour éviter de bosser lors des premiers mois de grossesse, c'est ça ?
@Endless ben je suis même pas sûre que ça soit pour ça en plus ! Plus un truc de "faisons des enfants avant *tel âge*/pendant qu'on est tous les deux confinés et qu'on peut faire ça bien/je me sens assez épanoui.e dans ma vie pour en faire un maintenant/ça paliera aux problèmes du monde"
Meh.
Meh.
En parlant du futur de nos enfants, déjà que moi qui ait fini le lycée en 2011, et qu’on me traînait déjà aux foires à métiers et que le seul mot qui sortaient de leur bouche etait « CAI BOUCHÉEEEE » « SANS ISSUUUUUU», je me demande comment ça va être pour les bambins dans le futur
Non, mais faire des enfants alors que tout le monde sait que le futur est incertain, je trouve ça égoïste pour eux !
Non, mais faire des enfants alors que tout le monde sait que le futur est incertain, je trouve ça égoïste pour eux !
@Lyt'chiie : Je me pose souvent la question aussi. Dans mon entourage, on m'a expliqué que c'est un désir très profond et intime, presque impérieux et animal pour certains, même si c'est la galère tant pis (comme quand tu te lances dans un projet très risqué professionnellement par ex, ou que tu changes radicalement de mode de vie).
D'autres également ne se voient vivre qu'entourés d'une famille : c'est vital à leur équilibre, ça les sécurisent et leur apporte les besoins sociaux qu'ils désirent. Peu importe les difficultés, ils les acceptent comme faisant partie de la vie. Et ils se disent que le bonheur d'être à plusieurs, d'avoir sa propre famille, compensera tout ça. Que même si c'est la merde, l'amour est plus fort que tout, qu'ils se battront ensemble etc. J'avoue que de ce côté là j'arrive à comprendre, pas en tant que parent, mais en tout cas j'ai été très heureuse d'avoir des frères et soeurs avec qui grandir, même si c'était la galère. J'ai regretté un milliard de fois d'être venue au monde, mais avec le recul, à mon âge, je suis plutôt reconnaissante à mes parents de m'avoir fait naître, peu importe la situation.
Et je fantasme un peu ce côté tribu, j'étais tellement heureuse de jouer avec mon frère quand j'étais gamine ! Maintenant qu'on est adultes et que j'ai perdu ça, j'avoue que souvent je me sens un peu seule, mes amis (et mon conjoint à moitié présent) ne pouvant être à la hauteur de ce lien si profond qu'on entretenait à l'époque. La seule chose qui ferait que je puisse avoir un gosse (chose qui n'arrivera pas), ce serait ça. Le fait d'être tous ensemble, dans un cocon, de se sentir aimée et sécurisée la majeure du temps, de ne plus avoir à tout affronter seule, de se battre ensemble face à l'adversité. Mais je sais que ce ne sont que des chimères (les enfants grandissent, un couple sur deux divorce, et le bonheur total est illusoire, on naît et on meurt seul) donc je me calme vite là dessus.
Pour certains également, le couple c'est cool, mais ce n'est pas une fin en soi. Le but d'avoir un-e conjoint-e, pour eux, c'est de pouvoir fonder une famille avec, pas juste de profiter tous les deux. Et puis certains s'ennuient à deux, au bout d'un moment. Clairement ma mère a totalement kiffé être enceinte et s'occuper de nous, c'était sa passion, elle me dit qu'elle était totalement épanouie d'avoir des bambins à pouponner. Tout comme moi je suis passionnée par d'autre choses.
Egalement, certaines personnes sont profondément optimistes (irréalistes je dirais), et se disent que le monde ne va pas si mal, que tout va s'arranger. Bon, là j'avoue que j'ai plus de mal à comprendre et à respecter
je trouve ça très déconnecté des réalités actuelles et même crétin, je dois le dire. Ca rentre sûrement dans la catégorie "conformistes" dont tu parles !
Bref je te rapporte juste les propos que j'ai pu entendre autour de moi, car c'est clair que j'ai du mal à concevoir ce choix comme étant raisonnable.
D'autres également ne se voient vivre qu'entourés d'une famille : c'est vital à leur équilibre, ça les sécurisent et leur apporte les besoins sociaux qu'ils désirent. Peu importe les difficultés, ils les acceptent comme faisant partie de la vie. Et ils se disent que le bonheur d'être à plusieurs, d'avoir sa propre famille, compensera tout ça. Que même si c'est la merde, l'amour est plus fort que tout, qu'ils se battront ensemble etc. J'avoue que de ce côté là j'arrive à comprendre, pas en tant que parent, mais en tout cas j'ai été très heureuse d'avoir des frères et soeurs avec qui grandir, même si c'était la galère. J'ai regretté un milliard de fois d'être venue au monde, mais avec le recul, à mon âge, je suis plutôt reconnaissante à mes parents de m'avoir fait naître, peu importe la situation.
Et je fantasme un peu ce côté tribu, j'étais tellement heureuse de jouer avec mon frère quand j'étais gamine ! Maintenant qu'on est adultes et que j'ai perdu ça, j'avoue que souvent je me sens un peu seule, mes amis (et mon conjoint à moitié présent) ne pouvant être à la hauteur de ce lien si profond qu'on entretenait à l'époque. La seule chose qui ferait que je puisse avoir un gosse (chose qui n'arrivera pas), ce serait ça. Le fait d'être tous ensemble, dans un cocon, de se sentir aimée et sécurisée la majeure du temps, de ne plus avoir à tout affronter seule, de se battre ensemble face à l'adversité. Mais je sais que ce ne sont que des chimères (les enfants grandissent, un couple sur deux divorce, et le bonheur total est illusoire, on naît et on meurt seul) donc je me calme vite là dessus.
Pour certains également, le couple c'est cool, mais ce n'est pas une fin en soi. Le but d'avoir un-e conjoint-e, pour eux, c'est de pouvoir fonder une famille avec, pas juste de profiter tous les deux. Et puis certains s'ennuient à deux, au bout d'un moment. Clairement ma mère a totalement kiffé être enceinte et s'occuper de nous, c'était sa passion, elle me dit qu'elle était totalement épanouie d'avoir des bambins à pouponner. Tout comme moi je suis passionnée par d'autre choses.
Egalement, certaines personnes sont profondément optimistes (irréalistes je dirais), et se disent que le monde ne va pas si mal, que tout va s'arranger. Bon, là j'avoue que j'ai plus de mal à comprendre et à respecter
je trouve ça très déconnecté des réalités actuelles et même crétin, je dois le dire. Ca rentre sûrement dans la catégorie "conformistes" dont tu parles ! Bref je te rapporte juste les propos que j'ai pu entendre autour de moi, car c'est clair que j'ai du mal à concevoir ce choix comme étant raisonnable.
H
Hécamédé
Guest
Récemment ma sœur m'a dit , d'elle-même: "cest vrai que j'aimerais avoir des neveux et nièces , mais le contexte dans lequel on vit est vraiment compliqué , je ne suis pas sereine pour mes enfants ".
Je me suis permise de dire à demi mot (sans être catégorique) qu'en effet , je partageais ce sentiment de méfiance, et que je ne franchirai donc sans doute pas le pas .
Ca m'a fait du bien que ma grande sœur me dise ça (même si il y a une note pessimiste à cela , j'adore mon neveu et ma nièce, mais franchement, je n'aimerais pas être, comme eux, enfant aujourd'hui). Ca me dédouane un peu et je me dis qu'elle comprend sans doute que ses enfants n'auront pas de cousin - cousine , et qu'elle l'accepte.
Je me suis permise de dire à demi mot (sans être catégorique) qu'en effet , je partageais ce sentiment de méfiance, et que je ne franchirai donc sans doute pas le pas .
Ca m'a fait du bien que ma grande sœur me dise ça (même si il y a une note pessimiste à cela , j'adore mon neveu et ma nièce, mais franchement, je n'aimerais pas être, comme eux, enfant aujourd'hui). Ca me dédouane un peu et je me dis qu'elle comprend sans doute que ses enfants n'auront pas de cousin - cousine , et qu'elle l'accepte.
@HeavyMetalAngel ça me choque beaucoup. C'est à la limite de la maltraitance, je trouve.
Sans parler de l'homophobie latente, évidement...
Sans parler de l'homophobie latente, évidement...
Whitemountain
- You see the moon is bright in that treetop night
@Juda Bricot Mais enfin Madame! Même avec 39°C, je refuse de m'occuper de l'humain que J'AI procréé!
Allez hop, à la garderie!
Allez hop, à la garderie!
@HeavyMetalAngel
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@HeavyMetalAngel @TennanTen @Lyt'chiie
Effectivement les humiliations, insultes, etc... font partie du champ de la maltraitance psychologique.
Voici le site officiel du gouvernement:
https://solidarites-sante.gouv.fr/a...-est-ce-que-la-maltraitance-faite-aux-enfants
qui indique bien "insultes, propos dénigrants, humiliations, menaces, intimidations".
Après je ne sais pas comment les services sociaux apprécient cela, dans le sens qu'est-ce qui est accepté comme "vision éducative" (ie le "les hommes doivent être fort et apprendre à ne pas pleurer" - même si c'est du bullshit on est d'accord) vs ce qui est vu comme propos dénigrants (il y a forcément un peu de subjectivité dans l'appréciation de l'assistant.e social.e).
En tout cas, voici le lien sur comment et qui alerter en cas de doutes:
https://solidarites-sante.gouv.fr/a...us-etes-temoin-de-la-maltraitance-d-un-enfant
avec une rubrique "Et si je me trompe" plutôt bien faite "il vaut mieux signaler les doutes plutôt que de laisser en enfant en danger" et "le mieux c'est d'en parler à des professionnels qui seront à même de vous conseiller".
Après, ce qui me semble difficile, c'est que si il y a une enquete de l'ASE et qu'elle ne mène à rien, ça risque d'envenimer la situation familiale voir risquer que
EDIT: j'avais mentionné le mauvais pseudo - j'ai corrigé
Effectivement les humiliations, insultes, etc... font partie du champ de la maltraitance psychologique.
Voici le site officiel du gouvernement:
https://solidarites-sante.gouv.fr/a...-est-ce-que-la-maltraitance-faite-aux-enfants
qui indique bien "insultes, propos dénigrants, humiliations, menaces, intimidations".
Après je ne sais pas comment les services sociaux apprécient cela, dans le sens qu'est-ce qui est accepté comme "vision éducative" (ie le "les hommes doivent être fort et apprendre à ne pas pleurer" - même si c'est du bullshit on est d'accord) vs ce qui est vu comme propos dénigrants (il y a forcément un peu de subjectivité dans l'appréciation de l'assistant.e social.e).
En tout cas, voici le lien sur comment et qui alerter en cas de doutes:
https://solidarites-sante.gouv.fr/a...us-etes-temoin-de-la-maltraitance-d-un-enfant
avec une rubrique "Et si je me trompe" plutôt bien faite "il vaut mieux signaler les doutes plutôt que de laisser en enfant en danger" et "le mieux c'est d'en parler à des professionnels qui seront à même de vous conseiller".
Après, ce qui me semble difficile, c'est que si il y a une enquete de l'ASE et qu'elle ne mène à rien, ça risque d'envenimer la situation familiale voir risquer que
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EDIT: j'avais mentionné le mauvais pseudo - j'ai corrigé
Dernière édition :
Je n'ai pas pu lire l'explication de la situation donc je donne juste mon expérience purement personnelle en ce qui concerne les enquêtes des services sociaux : les travailleur.euses sont tout à fait manipulables.
Après ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas agir, simplement avoir conscience qu'il vaut mieux essayer de rassembler des preuves, appeler le numéro dédié pour avoir des informations sur les façons d'agir et savoir que si ça l'enquête ne détecte rien d'alarmant c'est sur les enfants que risque de retonber la colère des parents.
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