Chacun est juge de ce qu'il peut supporter. Donc ici je ne parle pas de ta situation
@MowPens, tu n'as pas besoin de plus de confrontation avec ta mère, pour ta propre santé mentale.
Mais je voulais appuyer
@Ana-Esperanza dans le sens où contredire une personne homophobe qui nous est proche quand on est pas queer soi-même, c'est aussi ça être allié (et même chose pour toutes sortes de -phobies).
C'est, à défaut d'éduquer, envoyer un message à la personne, et à celles qui sont éventuellement autour : "ce que tu dis n'est pas correct/faux/haineux et je refuse de faire semblant de n'y être ne serait-ce qu'indifférent". Peut-être que ça n'aura aucun effet, mais peut-être que ce proche y réfléchira à deux fois avant d'avoir un propos homophobe en public, ou peut-être qu'une personne queer écoutant ne se sentira pas seulement agressée, mais aussi soutenue.
Pour dévier un peu et parler ""homophobie"" perso, je me retrouve souvent à débattre sur des sujets qui me tiennent à cœur (type : doit-on se battre pour la liberté de la manif pour tous à descendre dans la rue ?

) au milieu de mes amis. Et bah quand je suis la seule à m'énerver, que je passe pour l'hystérique, et que ces potes assistent silencieux aux échanges, ils ont beau ne pas être homophobes, j'en pleure et je leur en veux. Parce qu'être allié, c'est pas juste "penser". Et ça me saoule qu'on me dise "mais je suis de ton côté".
Fucking act like it.