Ce que je trouve le plus dangereux avec ce genre d'histoire c'est si la jeune femme n'avait pas découvert la chose... Ou si elle avait été plus fragile, plus influencable, et qu'au final pas du tout hermétique à toutes ces petites phrases insidieuses...
j'avais pas fait attention au début mais maintenant ça me choque carrément !
mais le plus énervant c'est le fait que certains en aient profité pour dire à quel point la psychologie c'est pas sérieux, une spéciale dédicace à ce commentaire : " Même dans le premier cas… Je ne veux pas être méchant mais ce n’est vraiment pas la mer à boire, ces études." en parlant des études de psychologie. J'ai juste envie de dire à ces gens qu'ils n'ont qu'à venir les suivre les cinq ans d'études de psychologie (minimum et sans parler de la pratique) et ils verront après si c'est pas la mer à boire ! 
la personne a bien fait de changer de psy parce que là elle n'aurait pas pu lui apporter grand chose de bon et bien sûr ça m'ennuie de penser que des personnes comme cette praticienne vont s'occuper de gens qui à cause de sa vision de choses risquent de plus souffrir qu'autre chose !
Du coup je viens me plaindre et raconter un peu ma vie au passage.
) du coup c'est chouette itou itou. Et puis je rencontre un mec très sympa et on commence à discuter notamment de la découverte de nos sexualités respectives (il est bi) bref, on blablate bien. J'ai le malheur de dire que je me suis rendue compte de mon homosexualité qu'au lycée et qu'avant j'étais telle une autruche, la tête dans son trou. Et là il me sort qu'en fait je suis sans doute pas lesbienne parce que les LGB se rendent compte beaucoup plus tôt de leur sexualité (Je savais pas que y'avait une date de péremption, m'enfin.) et que du coup j'étais bi et pis voilà. J'avoue avoir eu un gros bug et pas avoir su quoi répondre mais j'étais vraiment triste que même dans la communauté ça me tombe dessus :')
Bref, c'était mon petit coup de gueule.
Je suis pas contente (et surtout un peu blasée)Du coup je viens me plaindre et raconter un peu ma vie au passage.
Je suis lesbienne et à chaque fois que je fais mon coming out à un membre de mon entourage (qui ne fait pas parti de mes meilleurs amis) on me balance un très gentil et très poli : "Mais t'es pas plutôt bi ?" Alors la première fois ça va, la deuxième aussi, quand la même personne te bassine pendant 2 ans avec la même rengaine c'est un peu relou mais boooon, c'pas grave c'est pas méchant. C'était même devenu un running gag avec mes amis.
Récemment j'me suis un peu rapprochée de la communauté LGBTQ+ parisienne () du coup c'est chouette itou itou. Et puis je rencontre un mec très sympa et on commence à discuter notamment de la découverte de nos sexualités respectives (il est bi) bref, on blablate bien. J'ai le malheur de dire que je me suis rendue compte de mon homosexualité qu'au lycée et qu'avant j'étais telle une autruche, la tête dans son trou. Et là il me sort qu'en fait je suis sans doute pas lesbienne parce que les LGB se rendent compte beaucoup plus tôt de leur sexualité (Je savais pas que y'avait une date de péremption, m'enfin.) et que du coup j'étais bi et pis voilà. J'avoue avoir eu un gros bug et pas avoir su quoi répondre mais j'étais vraiment triste que même dans la communauté ça me tombe dessus :')
J'ai l'impression que si t'es pas hétéro, les gens viendront de toutes façons remettre en question ta sexualité/ton label.Bref, c'était mon petit coup de gueule.
) qui m'a fait me dire "Mais ouiiiii c'est çaaaaaaaaa ! ça veut dire que si elle existe, moi aussi et je peux aimer les filles ! "pour moi la vie va commencer" !" , une vraie révélation.... Tout s'est expliqué, mon admiration démesurée pour certaines filles en particulier au collège (qui, quand je les revoie, produisent sur moi encore quelques palpitations, je l'avoue), mon aversion pour les rapports physiques avec les hommes (je ne dis pas que c'est le cas de toutes les lesbiennes, hein, mais c'est juste mon cas à moi) quand j'ai découvert la joie que me procuraient ceux avec les filles (ça a été fou de prendre conscience de ça).... Bref, tout ça pour dire que, ben non, les LGB ne découvrent pas leur orientation sexuelle plus tôt, ou plus tard, ça dépend de tellement de choses, de paramètres et on est dans une société tellement hétérocentrée dans laquelle, heureusement ça change un petit peu, il n'y a qu'extrêmement peu de représentations de LGBTIQ+ et de "modèles" auxquels s'identifier que la prise de conscience peut venir plus tard pour certaines personnes (comme moi) que d'autres (comme certaines de mes amies), mais en aucun cas découvrir "tard" ce désir (et ça veut dire quoi "tard" ou "tôt" en réalité ?) ne doit remettre en question ce désir même, il n'est pas conditionné à une temporalité, on peut avoir 60 ans et comprendre qu'on est LGB alors qu'on a passé 40 dans un couple hétéro, ou on peut en avoir 10 et en avoir déjà conscience.... Et personne ne devrait donner son avis là dessus, alors tiens bon
même si je sais que ce genre de remarques peuvent vraiment vraiment énerver ou attrister, tu n'es pas seule 

) de répondre à ce genre de question au collège/lycée ( un peu du même genre "mais comment vous faîtes entre filles" ou "mais ça te manque pas parfois, la b*** ?" - ouioui - ) ça devient franchement énervant arrivé à l'âge adulte, voir devenir une cause de froid avec ses amis. Au début, je m'étais résignée : tout le monde te posera ces questions. TOUTE TA VIE.