Antigone.;3499237 a dit :
Oh, et l'une de mes voisines a fêté son anniversaire il y a trois jours. Elle a douze ans. Depuis, elle porte le voile.
Je trouve ça si triste, putain. En contrepartie, vis à vis ou pas, je me balade les loches à l'air devant son père. Ca rééquilibre.
(je sais qu'on ne sera pas toutes d'accord, mais perso, je suis farouchement opposée au port du voile, et si je l'accepte chez les adultes, le voir sur une gamine me révolte totalement)
Pour moi, porter le voile devrait être un cheminement mental plus qu'un passage obligatoire. Si je me souviens bien de ce que m'avait dit une camarade de classe musulmane, il faudrait ne plus l'enlever après avoir commencé à le mettre (sa soeur avait craqué, leur famille avait accepté sans chichis). Du coup, ça me paraît pas malin de commencer jeune. Je suis aussi résolument athée, et pour moi choisir une religion devrait être une question de temps et de maturité, que les parents gardent leur Foi pour eux ... Mais je me doute bien que ça ne marchera pas.
Jouliie;3499743 a dit :
Dans Elle, un article sur David Benatar, auteur sud-africain du livre "The Second Sexism, discrimination against men and boys". Il y explique que pour lui, les hommes de la planète serait sujet à de nombreuses discriminations.
Un de ses premiers exemples ? Aux USA, 92% des prisonniers sont des hommes. Hum hum.
Il poursuit en expliquant que les filles réussissent mieux à l'école (le système éducatif est donc plus favorable aux femmes) ; que la violence s'exerce majoritairement contre les mâles (il a la décence d'exclure les violences sexuelles et domestiques) ; que leur santé est plus fragile et qu'ils meurent plus jeunes ; qu'ils sont exclus de sphère familiale (ils peuvent se voir imposer un enfant, ou au contraire sont impuissant devant un avortement) ...
En France, 3% des prisonniers sont des femmes. Donc 97% d'hommes, on bat les USA. Elles sont souvent là pour des crimes passionnels. Ca me paraît une preuve évidente du sexisme. Pareil pour les 800 000 gardes à vue chaque année en France : je crois qu'il y a bien plus d'hommes concernés.
L'avortement, ça reste le corps de la femme (le fait de vouloir ou non la grossesse) et clairement ... Tant pis pour eux (le terme est un peu fort, je n'ai pas le mot exact), ça me semble faire partie des risques. Se voir imposer l'enfant (il y a un article de droit qui concerne l'action pour subsides : la mère "condamne" un homme qui pourrait être le père de l'enfant à donner une somme régulière, sans qu'il ait pour autant l'autorité parentale. L'homme doit prouver qu'il n'a pas eu de relations avec elle durant la période de conception qui peut s'étendre un peu. Là, ça risque de les prendre un peu de court. Mais même s'il n'est pas systématique, il y a le test ADN possible si les juges le veulent. Ca ne veut pas dire que les géniteurs ne pourront pas s'entendre après et qu'il ne pourra pas le reconnaître, c'est juste une garantie financière) c'est le jeu, non ? Il n'y a pas que les femmes qui soient concernées par la contraception. Bon, après, l'action pour subsides est méconnue. Mais pour l'enfant, c'est bien qu'elle soit là. Ca ne remplacera pas un deuxième parent aimant, mais ça permettra de l'élever plus facilement.