Ca fait quelques jours que je n'ai pas eu le temps de poster et de lire, je suis tellement contente de voir plein de messages intéressants !
Pour rebondir sur le dossier concernant les femens (je me permets de te taguer, @sabrinalafraise parce que je veux "rebondir" sur ton message), non seulement il y a ce côté "c'est leur seule arme", mais je trouve ça d'une violence inouïe.
- Si c'est une arme, ça veut dire qu c'est agressif. Et dans ce cas, ce serait agressif / dangereux / capable de blesser les hommes que de leur parler ouvertement de sexe en étant des femmes / de faire la grève du sexe
- Ca renvoie encore les femmes à leur corps, et uniquement leur corps. On se fiche de leurs idées, on se borne à remarquer leurs corps
- Et non seulement ça les renvoie à leur corps, mais ça ressort le vieux préjugé des femmes respectables et des autres dévergondées. Comme s'il existait deux modèles de femmes
(petite parenthèse sur mon cours de genre et francophonie. Je me dis que sans contexte, je peux avoir l'air un peu raciste mais ça m'embêterait de devoir ré-expliquer
On a encore parlé féminisme avec mes camarades de classe. Ca me stupéfiait un peu (c'est un cours sur le genre) d'en voir s'étonner que les femmes dans les pays arabes (pas de vilain amalgame, hein ! je sais bien que tout le monde n'est pas sexiste là-bas, et qu'il faut parler de "clash de mentalités" plutôt que de "choc culturel") soient sexistes. Mais pour moi, ça me semble logique :
Elles ont fini par intégrer le préjugé et leur seul moyen d'être crédible est de rejeter la différence pour que le groupe (qui les considère comme des femmes avant de les voir comme des humains) les accepte. De manière moins visible, on le voit beaucoup dans notre société (les filles qui disent "hihihi, c'est trop ça" devant un article sexiste, le fait que les magazines féminins continuent de bien se vendre malgré des discours moralisateurs ...). Enfin, historiquement, c'est comme les intellectuels juifs qui étaient violemment anti-dreyfusards. L'Histoire regorge d'exemples comme ça, ça ne m'étonne même plus même si je trouve ça horrible d'accepter de plein fouet une discrimination.
J'aimerais bien des cours d'histoire ou de géographie parlant plus souvent du genre.
Pour rebondir sur le dossier concernant les femens (je me permets de te taguer, @sabrinalafraise parce que je veux "rebondir" sur ton message), non seulement il y a ce côté "c'est leur seule arme", mais je trouve ça d'une violence inouïe.
- Si c'est une arme, ça veut dire qu c'est agressif. Et dans ce cas, ce serait agressif / dangereux / capable de blesser les hommes que de leur parler ouvertement de sexe en étant des femmes / de faire la grève du sexe
- Ca renvoie encore les femmes à leur corps, et uniquement leur corps. On se fiche de leurs idées, on se borne à remarquer leurs corps
- Et non seulement ça les renvoie à leur corps, mais ça ressort le vieux préjugé des femmes respectables et des autres dévergondées. Comme s'il existait deux modèles de femmes
(petite parenthèse sur mon cours de genre et francophonie. Je me dis que sans contexte, je peux avoir l'air un peu raciste mais ça m'embêterait de devoir ré-expliquer
On a encore parlé féminisme avec mes camarades de classe. Ca me stupéfiait un peu (c'est un cours sur le genre) d'en voir s'étonner que les femmes dans les pays arabes (pas de vilain amalgame, hein ! je sais bien que tout le monde n'est pas sexiste là-bas, et qu'il faut parler de "clash de mentalités" plutôt que de "choc culturel") soient sexistes. Mais pour moi, ça me semble logique :
Elles ont fini par intégrer le préjugé et leur seul moyen d'être crédible est de rejeter la différence pour que le groupe (qui les considère comme des femmes avant de les voir comme des humains) les accepte. De manière moins visible, on le voit beaucoup dans notre société (les filles qui disent "hihihi, c'est trop ça" devant un article sexiste, le fait que les magazines féminins continuent de bien se vendre malgré des discours moralisateurs ...). Enfin, historiquement, c'est comme les intellectuels juifs qui étaient violemment anti-dreyfusards. L'Histoire regorge d'exemples comme ça, ça ne m'étonne même plus même si je trouve ça horrible d'accepter de plein fouet une discrimination.
J'aimerais bien des cours d'histoire ou de géographie parlant plus souvent du genre.