C
casthel
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canerchja;3984009 a dit :Debout, Vésuviennes, debout,
Ce ne serait pas plutôt "Vénusiennes" ? Par opposition aux hommes "martiaux"...
Edit : Je t'en prie
Dernière édition :
canerchja;3984009 a dit :Debout, Vésuviennes, debout,
Amen. D'ailleurs, quelqu'un parlait un peu plus haut de l'Allemagne et de l'Angleterre... d'après mon expérience, l'apparence y est moins discriminante qu'en France, plus simplement. Pour continuer avec les caissières, l'une sera voilée, alors que sa collègue aura une crête bleu électrique et des anneaux dans le nez. Et personne n'en tient rigueur.mamiecaro;3983178 a dit :angeoudemon;3983117 a dit :@hecate-hedog Le vrai problème avec le voile, c'est la question de la laïcité (enfin pour moi) tout comme les croix, les kippas et j'en passe.
D'autant plus que cet islam là nie les droits des femmes puisque dans les états qui appliquent la charia, la femme a une valeur inférieure à l'homme (exemple ici)
Certes, certaines choisissent de s'y soumettre mais ce n'est pas le lot de toutes.
Déjà, parle-t-on du voile en France ou bien dans les pays musulmans ? Dans le second cas, la laïcité n'est pas un argument, puisqu'il ne s'agit pas de pays laïcs.
Si on parle du voile en France, la question de la laïcité m'a toujours parue étrangement soulevée dans ce cas précis. La laïcité, c'est la séparation de l'état et de la religion, et le droit de pratiquer la religion que l'on souhaite.
Donc déjà, une femme qui porte le voile dans la rue ne viole en rien le principe de laïcité. A l'école, par exemple, c'est un autre débat, mais déjà :
- pourquoi interdire les signes religieux des élèves à l'école ? En quoi avoir un élève qui affiche sa religion est une violation de la laïcité ? (C'est une vraie question, j'ai toujours trouvé ça étrange.)
- si le but est d'interdire aux élèves tout signe religieux, alors personne ne devrait avoir le droit de porter une croix... Or dans toute ma scolarité (publique, je précise), j'ai toujours vu des filles porter des croix sans que qui que ce soit se révolte.
Si on parle toujours du voile en France, je ne vois pas le rapport avec les états qui appliquent la charia. Si on parle du voile dans ces états, le fait que certaines interprétations d'un texte soit sexistes ne rend pas sexiste toutes les interprétations du texte. Une femme musulmane qui souhaite porter le voile par choix, et pas parce qu'elle s'y sent obligée, et pas parce qu'elle se considère comme inférieure, (comme il en existe de plus en plus dans les nouveaux mouvements féministes musulmans) je ne vois vraiment pas au nom de quoi je critiquerais son choix.
Ça ressemble un peu trop à du slut-shaming à l'envers que de critiquer les femmes qui portent le voile, et ça me semble assez arrogant de prétendre détenir la vérité sur celles qui le portent par choix ou pas, sur celles qui ont intériorisé le sexisme ou pas.
De toute façon, je suis beaucoup trop ignorante sur ce sujet (malgré quelques articles très intéressants postés ici), donc dans ce genre de cas, j'applique ma devise préférée : quand je ne connais pas bien, je ne juge pas.
dearprudence;3983335 a dit :Conférence sur le porno féministe : Résumé
(...)
Avant d’aller à la conférence, je dois dire que je me positionnais plutôt contre l’idée du porno féministe parce que, de ce que j’avais lu-vu-entendu, c’était plus assimilable à de l’érotisme avec l’idée que pour les femmes, il faut un scénario, pas trop de gros plan, et de jolies images. J’en suis ressortie avec une vision beaucoup plus positive, surtout grâce à l’intervention de la réalisatrice, Jennifer Lyon Bell.
Elle a commencé par raconter son cheminement jusqu’au porno. En gros, elle a grandi aux Etats-Unis, a débuté sa vie sexuelle assez tôt et a eu beaucoup de très bonnes expériences avec un rapport au sexe très décomplexé et « créatif ». En arrivant à l’université, elle a commencé à louer ses premiers films porno mais elle n’arrivait pas à vraiment s’y retrouver parce qu’elle ne voyait pas de lien avec le sexe tel qu’elle le percevait. Du coup, elle s’est dit « Bon allez, je vais réaliser le porno que j’ai envie de voir » (je trouve ça cool ).
Son but principal était de montrer du sexe où les deux partenaires s’éclatent. Dans le porno féministe, souvent, il y a aussi une visée plus artistique, et généralement politique. Le tournage est en général beaucoup plus long qu’un tournage de film porno « classique », on accorde plus de soin à l’éclairage, au cadrage etc. Pour la visée politique, c’est donc justement l’idée de poursuivre la libéralisation sexuelle de la femme.
La façon de travailler de Jennifer (et généralement de la plupart des réalisatrices (peu d’hommes dans le milieu) de porno féministes) c’est :
1) choisir des acteurs qu’elle trouve intéressants, tant physiquement que mentalement, qui partagent son attitude ouverte et décomplexée vis-à-vis du sexe. Elle fait aussi très attention à « l’alchimie » qui va s’opérer entre les acteurs, et est très flexible si le courant ne passe pas.
2) Montrer du sexe réaliste, mettre le spectateur dans un état de grande excitation et dans le même temps, lui faire oublier qu’il regarde un porno. Dans tous les extraits qu’on a vus, il y avait une vraie tension sexuelle, et tout semblait vraiment se faire naturellement. D’ailleurs, les scènes reposent énormément sur l’improvisation, et les acteurs peuvent exprimer leurs envies, proposer des trucs etc.
3) Montrer du vrai plaisir
4) Ne pas faire de la pénétration le but ultime du sexe
5) Mettre en scène des situations qui l’excitent elle-même
6) Avoir une approche du genre flexible, on peut rapprocher à certains égards le porno féminste du queer.
Je n’ai pas pris de notes pendant la conférence, donc j’ai peut être oublié des choses, mais ce sont les idées principales.
On a donc vu des extraits (du porno sur grand écran avec d’autres personnes autour c’est assez priceless), et même si ils n’ont pas montré les moments vraiment vraiment pornographiques, c’était quand même franchement excitant, et surtout, ça faisait super vrai ! Surtout que, je ne l’ai pas dit plus tôt, mais même si les acteurs sont globalement très bien foutus, ce sont tout de même des corps très « girl-boy next door ».
Bon je vais m’arrêter là, j’ai sans doute oublié des choses ! Ah oui, je veux juste finir en disant qu’en fait, c’est un cinéma très divers, et du coup ça remet beaucoup en cause mes premières appréhensions. Certaines réalisatrices vont faire du porno assez soft, se rapprochant plus du film érotique, d’autres mettent en scène du BDSM. Je dirais que le point le plus important est que le sexe n’est jamais montré comme avilissant, que la femme peut souvent avoir l’initiative et qu’une grande importance est accordée à son propre désir.
Edit : je crois que j'ai battu le record de répétitions du mot "porno" dans un même post
Une question me turlute.... mais que fait cette fille en socio????mitchie;3984888 a dit :Une nana avec qui je suis en cours au sujet d'un travail qu'on doit faire" ça m'énerve faut toujours que nos études (sciences sociales) rapportent tout aux différences hommes femmes, en plus c'est toujours pareille avec leur études, au final les femmes gagnent moins que les hommes on nous a déjà assez soulé avec ça avec la journée de la femme.
Déjà qu'en plus on a des cours de sociologie du genre que je n'aime pas et ou je ne vois pas l'interet".
Et la en cours de socio du genre elle s'est replainte que ce cours servait à rien, que en philo on nous a encore bassiné avec ça, car on travaille la domination et la prof a pris en exemple la domination masculine " non mais la domination c'est que politique je vois pas en quoi il y a de la domination masculine parce que les femmes feraient soit disant plus de travail domestique que les hommes ça n' a rien avoir".
Le pire c'est qu'elle est pas la seule, et j'ai l'impression que avoir des cours de socio de genre ou qui parlent des inégalités homme femme ça les renforcent plus sur leurs prejugés et que les ouvrir à ça.
D'ailleurs en cours de philolosophie quand on a commencé à parler de la domination masculine j'ai dis que pour beaucoup de femmes s'étaient intériorisé et que si elles pouvaient dire qu'il y avait des inégalités hommes femmes ça leur semblerait pas possible de relater ça avec une relation de domination masculine dans la société. Cette fille est l'exemple de même et pourtant la prof m'a reproché d'avoir un point de vue "trop cynique" j'avais envie de lui dire désolé je vois ça tous les jours.
Enfin voilà je vais devoir travailler avec cette fille sur un devoir qui portent sur les inégalités hommes femmes je sens que je vais me taper d'autres commentaires de ce genre, le pire c'est que ça ne sert à rien de débattre avec ce genre de personnes car ça les renforcent encore plus dans leurs idées.
Donc au final je dis rien mais intérieurement je suis comme ça (pas citer ça pas rester longtemps).
Heuresement que ce topic existe parfois je me sens un peu seule au monde.
De ce qu'en disaient les filles et les mecs trans* sur le topic sur le sujet, souvent ça semble effectivement lié aux codes sociaux dans lesquels les personnes se sentent le mieux. Le regard des autres doit être extrêmement pesant quand tu te reconnais dans la plupart des codes associés à l'autre genre, et qu'on te ramène en permanence à ton genre pour te faire "rentrer" dans une boîte où tu ne te sens pas à l'aise...myriam-h;3985342 a dit :@zvezda : C'est un sujet qui m'a beaucoup fait réfléchir aussi parce que je suis exactement comme toi, j'ai du mal à comprendre comment concilier ma pensée « Il n'y a pas de caractère homme ou femme » et le transgenrisme (ça se dit ? )
J'en avais parlé avec une femme trans (Male to Female) et féministe sur Twitter et elle-même n'avait pas vraiment su m'expliquer ce qui faisait qu'elle se « sentait femme ». Elle avait juste pu me dire (je cite) : « Moi non plus je ne sais pas vraiment ce qui diffère entre hommes et femmes... Mais je me sens mieux en étant "étiquetée" femme. Ca me convient mieux. »
Donc en fait je n'ai pas de réponse
Peut-être que ça existera quand même juste pour désigner les modifications physiques ? Parce que même sans stéréotypes genrés, j'imagine qu'un homme qui se sent femme pourra souhaiter avoir un corps qui y "correspond" donc des seins, pas de pénis, un vagin...mamiecaro;3985367 a dit :Une fille trans* y disait d'ailleurs que le jour où on n'aurait plus de préjugés sur les genres, le terme trans* n'aurait plus lieu d'être. Malheureusement, on en est bien, bien loin...
Je sais que c'est une réponse vaseuse, mais je crois que cette nana avait raison (enfin pour moi). Tu es femme juste parce que tu t'identifies comme tel, sans forcément plus de justifications.myriam-h;3985342 a dit :@zvezda : C'est un sujet qui m'a beaucoup fait réfléchir aussi parce que je suis exactement comme toi, j'ai du mal à comprendre comment concilier ma pensée « Il n'y a pas de caractère homme ou femme » et le transgenrisme (ça se dit ? )
J'en avais parlé avec une femme trans (Male to Female) et féministe sur Twitter et elle-même n'avait pas vraiment su m'expliquer ce qui faisait qu'elle se « sentait femme ». Elle avait juste pu me dire (je cite) : « Moi non plus je ne sais pas vraiment ce qui diffère entre hommes et femmes... Mais je me sens mieux en étant "étiquetée" femme. Ca me convient mieux. »
Donc en fait je n'ai pas de réponse
myriam-h;3985342 a dit :@zvezda : C'est un sujet qui m'a beaucoup fait réfléchir aussi parce que je suis exactement comme toi, j'ai du mal à comprendre comment concilier ma pensée « Il n'y a pas de caractère homme ou femme » et le transgenrisme (ça se dit ?
casthel;3985590 a dit :Edit : Mince... Comment est-ce qu'on mentionne quelqu'un ? Je pensais qu'il suffisait de coller @ devant son pseudo