(Par contre, la question 1 m'a fait me poser la question : après tout c'est bien l'égalité mais je vois autant de raison de séparer les garçons des filles au sport (surtout à leur âge, et surtout dans le contexte de l'école) que de ne pas le faire, vous pencheriez pour quoi vous?
)
En ce qui concerne les compétitions, je trouve ça assez normal de séparer les filles et les garçons. Mais pour les cours de sport à l'école, je trouve que ce serait bien de faire les deux : consacrer une partie des heures à faire du sport juste entre filles/garçons mais prévoir des moments où on fait du sport ensemble.
Quand j'étais à l'école, c'était complètement séparé. Parfois les filles et les garçons utilisaient en même temps le grand gymnase mais il était séparé en deux par des grands panneaux et on avait l'interdiction formelle d'aller passer sa tête de l'autre côté. Quand les garçons jouaient au foot et que la balle passait de l'autre côté, ou bien un mec venait la chercher en prenant tout son temps pour mater et parler un peu avec les filles, ou bien c'était une fille qui allait la rapporter en faisant la même chose. Je me dis que si nous avions été mélangés plus souvent, on aurait sûrement finis par être blasés de voir nos camarades en tenue de sport (d'ailleurs, j'ai toujours trouvé exagéré le fait que ma prof de gym ne supporte pas qu'on porte un débardeur et un short, parce qu'alors on montre nos épaules et nos genoux ohlàlà quel scandale
-même entre filles-).
Parfois, peut-être 3 fois l'année, on pouvait quand même faire du foot, du badminton ou du ping-pong ensemble mais il y avait très très peu de mélanges et je trouve ça dommage. Perso, j'osais pas aller jouer foot parce que "c'est pas un sport de filles" ni faire aucun sport avec les garçons parce qu'"une fille est forcément plus nulle en sport donc ils vont se moquer de moi" (déjà que j'étais pas méga à l'aise avec les mecs). Du coup, je pense que si on prévoyait des cours réguliers où on aurait vraiment cours ensemble, ça permettrait peut-être de casser des préjugés ou de décomplexer les rapports. Bon, après je vis peut-être dans un monde de bisounours