@Laars :

Buffy c'est ma série préférée, et j'avoue n'avoir jamais pensé à beaucoup de ces choses... Et je suis convaincue par pas mal d'entre elles. Bon. Je me rends compte à quel point elle est problématique, même si j'adore toujours autant la série. Je trouve quand même que le point sur Faith ne lui fait pas vraiment justice - elle a tout un arc de rédemption (à cheval sur la série Buffy et la série Angel, puis dans les BDs) qui font qu'elle est moins la fille "bi instable" dont ils parlent.
Il y a aussi des moments où Buffy est montrée comme très attirée sexuellement (bon, toujours par ses petits-copains (Angel et Riley) mais quand même) sans que ce soit du à une altération d'état magique ou une mauvaise chose.
Je trouve ça dommage en effet que Willow passe directement de hétéro à lesbienne sans se poser la question, "mais ne serais-je pas bi ?" malgré sa relation avec Oz (parce qu'étant passée vaguement plus ou moins par là, c'est une question qui se pose, et encore moi j'ai eu qu'une copine).
Pour Spike qui est très problématique... Je suis d'accord. Je n'avais pas vu les multiples viols qu'il fait subir à Buffy (merci la culture du viol, qui me fait penser que si elle dit pas non ça marche

). Après voilà, quand Buffy se rend compte que Spike est en train de l'agresser, ça passe un peu pour la louche d'eau qui fait déborder le vase, j'ai toujours vu ça comme "elle se rend compte que Spike n'est pas et n'a jamais été quelqu'un de bien pour elle, voire quelqu'un de bien tout court". Après, certes il a un arc de rédemption lui aussi mais (excuse bidon bonjour) c'est que quand il fait du mal à Buffy, il n'a pas d'âme, ce qui dans Buffy veut dire, pas de culpabilité, pas de morale, rien du tout. Enfin de façon générale, dans la saison 6, certes Spike est un gros connard (avant aussi mais moins) mais sa relation avec Buffy n'est jamais romanticisée, c'est toujours présenté comme quelque chose de trèèèès trèèèès malsain, symbole de la descente au fond du trou d'une Buffy carrément dépressive. C'est d'ailleurs pour ça que j'aime cette saison (même si elle est parfois difficile à regarder) : parce que le personnage principal, qu'on nous présente comme la badass par excellence depuis cinq saisons, souffre de dépression, et arrive à en sortir.
Bref voilà, j'arrête mon monologue maintenant
