@Talabat-
En fait, autant dans la commercialisation industrielle actuelle des produits animaux dérivés comme le fromage ou les œufs, oui il y a forcément de la souffrance animale en cause et mieux vaut en tenir compte, autant si on en doit en débattre dans l'absolu, c'est nettement moins manichéen car ça n'a rien de systématique et obligatoire.
On en a souvent parlé ici, mais avoir des poules dans son jardin, peut permettre d'avoir des œufs, sans pour autant blesser des animaux ni cautionner le système qui tue les poussins mâles. En choisissant soigneusement l'origine de ces poules, on peut aussi s'assurer qu'elles ne viennent pas de ce genre de pratiques (et ça existe les éleveurs avicoles respectueux).
On peut certes, en sauvant des poules de l'industrie, se retrouver indirectement relié à ce système, mais c'est un cas particulier le sauvetage, et pour les poules sauvées ça change tout de même tout, donc je n'irais jamais critiquer quelqu'un qui mange les œufs de poules sauvées si par ailleurs iel s'en occupe bien et leur permet de mourir uniquement de vieillesse au terme d'une vie tranquille.
Pour le fromage, pareil, dans l'absolu, surtout avec les races actuelles de bovidés, il n'y a aucun soucis à laisser un veau téter, et avoir tout de même assez de lait à coté pour faire du fromage et cie, sans pour autant devoir forcément tuer le veau. Le problème, c'est la quantité ahurissante que l'on veut obtenir dans le système actuel.
Si on laissait le fromage ou le beurre redevenir un produit (vraiment) plus rare, on pourrait tout à fait en consommer sans craindre qu'il soit associé à de la souffrance animale.
D'ailleurs, à la base, la création du fromage, des yaourts, du beurre, c'était un moyen de conserver le lait sur du long terme, parce qu'on n'en avait pas tout le temps. Et tout le monde n'y avait pas accès.
Il est tout à fait possible de conserver des petits troupeaux, parfaits pour entretenir les zones protégées naturellement, sans avoir à les tuer, et en prélevant un peu de lait lorsqu'il y a un petit. Ça existe déjà.
Que ce soit poules ou ruminants, si en échange de leurs œufs ou d'une petite partie de leur lait, on prend soin de ces animaux, en les nourrissant, les soignant, les abritant, (et à condition de leur laisser un max de liberté à coté de ça bien entendu) ça n'est finalement que du mutualisme, un échange courant de bons procédés entre espèces, qui permet à chacune de trouver un bénéfice à l'association.
Actuellement, le système est purement de la prédation affolante, voir du parasitisme, donc oui, ça fausse la donne finale sur l'éthique des produits animaux dérivés. Mais ça ne signifie pas qu'ils ne peuvent pas être éthiques en dehors de ce système. Et donc, non, c'est pour cela que pour moi, dans l'absolu, on ne peut pas confondre les végétariens avec les omnis, car c'est bien le système qui est problématique et fausse tout, pas leur logique.
En fait, autant dans la commercialisation industrielle actuelle des produits animaux dérivés comme le fromage ou les œufs, oui il y a forcément de la souffrance animale en cause et mieux vaut en tenir compte, autant si on en doit en débattre dans l'absolu, c'est nettement moins manichéen car ça n'a rien de systématique et obligatoire.
On en a souvent parlé ici, mais avoir des poules dans son jardin, peut permettre d'avoir des œufs, sans pour autant blesser des animaux ni cautionner le système qui tue les poussins mâles. En choisissant soigneusement l'origine de ces poules, on peut aussi s'assurer qu'elles ne viennent pas de ce genre de pratiques (et ça existe les éleveurs avicoles respectueux).
On peut certes, en sauvant des poules de l'industrie, se retrouver indirectement relié à ce système, mais c'est un cas particulier le sauvetage, et pour les poules sauvées ça change tout de même tout, donc je n'irais jamais critiquer quelqu'un qui mange les œufs de poules sauvées si par ailleurs iel s'en occupe bien et leur permet de mourir uniquement de vieillesse au terme d'une vie tranquille.
Pour le fromage, pareil, dans l'absolu, surtout avec les races actuelles de bovidés, il n'y a aucun soucis à laisser un veau téter, et avoir tout de même assez de lait à coté pour faire du fromage et cie, sans pour autant devoir forcément tuer le veau. Le problème, c'est la quantité ahurissante que l'on veut obtenir dans le système actuel.
Si on laissait le fromage ou le beurre redevenir un produit (vraiment) plus rare, on pourrait tout à fait en consommer sans craindre qu'il soit associé à de la souffrance animale.
D'ailleurs, à la base, la création du fromage, des yaourts, du beurre, c'était un moyen de conserver le lait sur du long terme, parce qu'on n'en avait pas tout le temps. Et tout le monde n'y avait pas accès.
Il est tout à fait possible de conserver des petits troupeaux, parfaits pour entretenir les zones protégées naturellement, sans avoir à les tuer, et en prélevant un peu de lait lorsqu'il y a un petit. Ça existe déjà.
Que ce soit poules ou ruminants, si en échange de leurs œufs ou d'une petite partie de leur lait, on prend soin de ces animaux, en les nourrissant, les soignant, les abritant, (et à condition de leur laisser un max de liberté à coté de ça bien entendu) ça n'est finalement que du mutualisme, un échange courant de bons procédés entre espèces, qui permet à chacune de trouver un bénéfice à l'association.
Actuellement, le système est purement de la prédation affolante, voir du parasitisme, donc oui, ça fausse la donne finale sur l'éthique des produits animaux dérivés. Mais ça ne signifie pas qu'ils ne peuvent pas être éthiques en dehors de ce système. Et donc, non, c'est pour cela que pour moi, dans l'absolu, on ne peut pas confondre les végétariens avec les omnis, car c'est bien le système qui est problématique et fausse tout, pas leur logique.
