Je vais partir dans des cas extrêmes.
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Je vais être abrupte mais pourquoi me répondre dans un topic auquel je ne participe pas (parce que c ne m'intéresse pas, j'ai déjà plein de jeunes et moins jeunes parents dans mon entourage et ça me suffit largement) ? Permets-moi de trouver ça à la fois contre-productif et déplacé. Mes propos s'adressaient à l'autre topic, je ne vois pas l'intérêt d'en faire mention ici.@Zénon Je me permet de te répondre ici.
Je comprends totalement l'idée qu'il faille arrêter de bourrer le mou aux gens avec l'image d'épinal de la maternité qui serait l'accomplissement d'une vie.
Mais je pense qu'aller dans l'extrême inverse n'aide personne.
J'ai toujours été surprise qu'on dise que la parole se libère enfin sur les difficultés de la maternité. Pour moi, la parole était libérée depuis au moins le fameux sketsch de Florence Foresti (20 ans ?). Bon à l'époque, on n'allait pas encore jusqu'au bout du raisonnement en disant que puisque c'était tellement dur, en fait on n'était pas obligé d'être parent. On disait "rholala c'est l'enfer... mais c'est comme ça"
Mais bref, pour moi on dit depuis au moins 20 ans à quel point c'est dur.
Et c'est bien pour ça que je ne voulais pas d'enfants.
Et puis à la trentaine, j'ai changé d'avis. Et j'ai été terrifiée.
Parce que je n'avais que ces discours négatifs en tête.
Et que les discours positifs n'étaient pas "réalistes" : dire que c'est le plus grand bonheur de ta vie, c'est au mieux trop abstrait, au pire ça sonne comme un mensonge.
Du coup, j'avais envie mais tout en étant terrifiée.
Je ne fais pas partie de ceux qui sont convaincus que si on dit la vérité sur la parentalité, la majorité des gens n'aura pas d'enfant. Je pense qu'à moins de vivre dans des conditions invivables, la majorité des personnes continuera à avoir des enfants.
Et que du coup, il faut des discours réalistes sur la parentalité.
Aussi bien en parlant de tous ces aspects durs comme la perte de liberté, la peur constante, la réactivation de la nostalgie... mais aussi des aspects positifs concrets comme le potentiel comique énorme des bébés, la redécouverte du monde par des yeux neufs, la découverte d'une nouvelle facette de soi...
Bref, j'étais assez d'accord avec ce qu'a posté @Cocoa.
Niveau blague horrible, un oncle m'a sorti "Tu le fais piquer quand ?" lorsqu'on a adopté un chien avec mon mec. Hilarant n'est-ce pas ?