Oui oui, je suis bien d'accord avec ç. D'où la nuance que j'apportais à mon proposBon, déjà je ne suis pas totalement d'accord avec la dernière phrase. Pas totalement d'accord parce que tu as écrit "moins de risque" donc tu dois penser que c'est possible de regretter ce qu'on ne connait pas.Parce que oui, il est possible de regretter ce qu'on n'a pas connu, on peut regretter d'avoir refusé ce poste, de ne pas s'être mis avec X, de ne pas avoir fait tel choix, etc ...
J'ai eu un jour une discussion sur ce forum, à l'époque où j'étais en train de changer d'avis et où j'étais terrifiée de regretter d'avoir choisi d'être parent. Une discussion sur le regret qui m'a marquée. L'autre Mad m'avait dit qu'il fallait dépassionner la question du regret. Que le regret fgaisait prtie de la vie et qu'à moins de vivre dans une souffrance perpetuelle, le regret ne prouve pas du tout qu'on s'est trompé de choix. Juste qu'on est humain et que ça arrive de se dire "et si...?"Et donc même si je suis CF convaincue, il y a une part de moi qui a peur de se réveiller à 40/45 ans ou plus et de réaliser que j'ai fait une erreur. Sans parler uniquement des enfants, je pense que c'est le cas de tout le monde d'avoir peur de regretter des choix et quand on est mise face à des gens qui ont regretté le même choix qu'on a fait, on est confrontés à cette crainte.
La collègue CF dont je parlais qui a changé d'avis trop tard par exemple. Je sais qu'elle a eu qlq années où elle a du faire le dueil de ce désir tardif d'enfant. Mais qu'elle a aussi beaucoup réfléchi sur pourquoi il s'était réveillé si tard et en avait conclu qu'elle n'aurait rien pu faire différemment. Je l'ai perdue de vue mais les quelques fois qu'on s'est reparlé, elle a clairement fait son deuil et puis elle a recentré sa vie autrement. Sur d'autres axes. Notamment sur l'art qui la passionne. Elle a une vie qui lui plait. C'est pas parce qu'on a un regret que c'est forcément une catastrophe ou que notre vie sera nulle.
De la même manière, et à la même époque, j'avais une collègue sexagénaire qui disait clairement qu'à refaire, elle n'aurait pas d'enfants (ça donnait lieu à des discussions passionnantes même si difficiles entre elles deux).
Elle disait qu'elle avait très mal vécu le fait d'avoir deux êtres dépendants d'elle. Qu'elle avait payé ça par énormément de stress
Ben n'empêche que là, à 60 ans, elle avait une chouette relation avec eux (et tjs avec son mari), ses fils venaient manger quasi tous les dimanches, elle adorait parler avec eux... Bref, sa vie aussi s'était équilibrée malgré ce regret.
En soi, de nouveau, aucun soucis. Au contraire, c'est super gentil@Kettricken j'avoue que je vois pas trop le problème dans la situation que tu décris : si tu dis gentiment à ta sœur que tu préférerais emmener toi même ton enfant à Disneyland pour vivre ce moment avec lui, elle comprendra non ? En attendant ça restait une gentille proposition de sa part, et les chances qu'elle kidnappe le gamin pour l'emmener contre ton gré ou qu'elle se brouille avec toi pour cette raison sont assez minces j'espère![]()
Mais ça réveille toujours chez moi cet agacement suscité non pas par ma soeur mais par ce discours de la tata trop cool.
Je précise aussi que pourtant, je favorise le fait que mes soeurs soient des tatas super cool. Quand je dis à mon fils qu'une des deux vient le garder, il me dit toujours "chouette ! on va faire des petites bêtises

Et du coup je sais qu'avec ma soeur, il mange des bonbons dans le bains, regardent des petites vidéos au lit et mange trop de chips.
Et je trouve ça génial pour eux deux cette relation (une fois, quand il avait 3 ans, il lui a demandé "pourquoi tu ne m'as pas attendu pour grandir ?"


Mais c'est facile parce que ma soeur ne joue asbolument pas la carte de la tata cool vs la maman relou
J'imagine que c'est un peu abstrait quand on n'est pas concerné, mais le discours de la tata cool est quand même fort présent dans certains cercles. Et il m'agace et je voulais le dire
