@Pomella effectivement en pratique, que je ne puisse pas accéder à un resto individuellement on s'en fout. Mais au final est-ce que c'est ça dont on parle ? Veut-on d'une société cloisonnée, limitante, ou une société qui accepte chacun, quelque soit ses caractéristiques ? Et là j'englobe vraiment aussi le choix de ne pas faire d'enfant. La pression que subissent ceux qui font ce choix est un combat féministe qu'il faut mener, mais pas au détriment d'autres, surtout quand ces autres sont des personnes vulnérables.
@Furya je comprend quand tu dis que tu parle à l'enfant, effectivement c'est plutôt chouette car ça montre aussi qu'on respecte son individualité. Après oui, ya des gamins atroces avec l'espèce humaine, comme les adultes (les deux étant parfois liés ). Ton exemple du musée me parle car je suis allée à la cité des enfants et euh, c'était un peu les hungers games Après je continue à penser que c'est une responsabilité d'adulte car on a pas le même discernement de la portée de nos actes selon l'âge. Pour mon exemple sur la cité des enfants c'était une mauvaise organisation, un manque d'investissement de certains parents, et la tyrannie d'une poignée de grands. Mais au final, la base, c'est que cet espace a mal été pensé (=logique de rentabilité, le plus d'enfants dans le créneau) qui a mené aux débordements.
Et vouloir expliquer à un enfant de 2 ans que ce qu'il fait est égoïste pour qu'il arrête dans l'instant même où on a prononcé ces mots c'est un peu plus complexe en fait. C'est pour ça que parler directement aux enfants n'est pas forcément facile car certes ils sont pas bêtes mais il est difficile pour la plupart des adultes de se mettre à leur hauteur et leur compréhension, sans pour autant sous entendre que leur compréhension est moindre, elle est juste différente, surtout quand on ne les connaît pas. C'est pour ça que je trouve que des espaces clos ne bâtissent pas du tout une société de partage. Comment vivre ensemble quand on a jamais appris à se connaître ?
@Fingal la garde n'est pas toujours évidente, ça coûte cher quand on a pas de proches. Pour le coup de mettre en avant l'espace de non-mixité sur le volet militant du terme je ne suis pas d'accord avec la comparaison tout simplement car les enfants ne sont pas les oppresseurs. Or les espaces de non-mixité sont pensé pour que les concerné-e-s puissent se retrouver sans l'oppresseur ?
En fait comme tout c'est le terme (effectivement il y a une différence entre wagon sans enfant et wagon calme, le deuxième passant bien plus que le premier) et la philosophie qu'il y a derrière qui m'interroge, me heurte, me mobilise. Que je n'aille pas dans certaines soirées, certains resto, individuellement je m'en fiche (il y a tellement de resto sur terre ) mais la fin ne justifie pas les moyens et l'intentionnalité est aussi importante que le but.
@Furya je comprend quand tu dis que tu parle à l'enfant, effectivement c'est plutôt chouette car ça montre aussi qu'on respecte son individualité. Après oui, ya des gamins atroces avec l'espèce humaine, comme les adultes (les deux étant parfois liés ). Ton exemple du musée me parle car je suis allée à la cité des enfants et euh, c'était un peu les hungers games Après je continue à penser que c'est une responsabilité d'adulte car on a pas le même discernement de la portée de nos actes selon l'âge. Pour mon exemple sur la cité des enfants c'était une mauvaise organisation, un manque d'investissement de certains parents, et la tyrannie d'une poignée de grands. Mais au final, la base, c'est que cet espace a mal été pensé (=logique de rentabilité, le plus d'enfants dans le créneau) qui a mené aux débordements.
Et vouloir expliquer à un enfant de 2 ans que ce qu'il fait est égoïste pour qu'il arrête dans l'instant même où on a prononcé ces mots c'est un peu plus complexe en fait. C'est pour ça que parler directement aux enfants n'est pas forcément facile car certes ils sont pas bêtes mais il est difficile pour la plupart des adultes de se mettre à leur hauteur et leur compréhension, sans pour autant sous entendre que leur compréhension est moindre, elle est juste différente, surtout quand on ne les connaît pas. C'est pour ça que je trouve que des espaces clos ne bâtissent pas du tout une société de partage. Comment vivre ensemble quand on a jamais appris à se connaître ?
@Fingal la garde n'est pas toujours évidente, ça coûte cher quand on a pas de proches. Pour le coup de mettre en avant l'espace de non-mixité sur le volet militant du terme je ne suis pas d'accord avec la comparaison tout simplement car les enfants ne sont pas les oppresseurs. Or les espaces de non-mixité sont pensé pour que les concerné-e-s puissent se retrouver sans l'oppresseur ?
En fait comme tout c'est le terme (effectivement il y a une différence entre wagon sans enfant et wagon calme, le deuxième passant bien plus que le premier) et la philosophie qu'il y a derrière qui m'interroge, me heurte, me mobilise. Que je n'aille pas dans certaines soirées, certains resto, individuellement je m'en fiche (il y a tellement de resto sur terre ) mais la fin ne justifie pas les moyens et l'intentionnalité est aussi importante que le but.