@Pomella je réponds 15 ans après mais je viens de voir ton post, étant de celles qui ont osé la comparaison je m'excuse, mes propos t'ont blessée et ce n'était vraiment pas mon but. 
Espace de discussion et de compréhension CF-parents et parents-CF
- Initiateur de la discussion Cline39
- Date de début
Concernant la vision du corps post grossesse dans les médias, juste le corps de la femme est tellement à côté de la plaque.
Lorsque je vois des corps pour des publicités de crèmes d'amincissement par exemple, ce ne sont pas des corps de femmes que je vois mais des corps d'adolescentes. Quand je vois mes potes de lycée, 15 ans plus tard, bah on a des corps de femmes, plus de lycéennes.
Alors un corps de femme qui a connu une grossesse devrait ressembler au corps d'une minette de 18 piges nullipare?
Je n'ai pas honte de mon corps post grossesse, mais je vais souvent à la piscine et voir les autres bah, elles sont pas parfaites non plus et quelque part ça me rassure
Concernant la question des entretiens d'embauche, j'avoue que la question m'a toujours mise mal à l'aise, quand j'étais CF ou pas.
Quelle que soit la réponse, elle sera mauvaise...
Lorsque je vois des corps pour des publicités de crèmes d'amincissement par exemple, ce ne sont pas des corps de femmes que je vois mais des corps d'adolescentes. Quand je vois mes potes de lycée, 15 ans plus tard, bah on a des corps de femmes, plus de lycéennes.
Alors un corps de femme qui a connu une grossesse devrait ressembler au corps d'une minette de 18 piges nullipare?
Je n'ai pas honte de mon corps post grossesse, mais je vais souvent à la piscine et voir les autres bah, elles sont pas parfaites non plus et quelque part ça me rassure
Concernant la question des entretiens d'embauche, j'avoue que la question m'a toujours mise mal à l'aise, quand j'étais CF ou pas.
Quelle que soit la réponse, elle sera mauvaise...
Dernière édition :
@Madthilde "Parce que c'est faux". C'est discutable, si tu veux, mais savoir ce qui tient ou non d'une oppression c'est subjectif. C'est bien pour ça qu'on assiste à autant de débats dans les milieux militants. Tu trouves que c'est faux, je l'entends bien par contre. Considérer l'âgisme comme une oppression est courant, débattu mais courant. Partant de là, les enfants peuvent bien être une population opprimée, comme les vieux.
Je trouverai ça plus intéressant de donner tes arguments pour expliquer ton point de vue, plutôt que de venir ici pour déclarer une théorie socio' fausse. Ca enrichirait le débat.
Je trouverai ça plus intéressant de donner tes arguments pour expliquer ton point de vue, plutôt que de venir ici pour déclarer une théorie socio' fausse. Ca enrichirait le débat.
@Kaeloolagrenouille si ça t'intéresse, ou si tu veux t'effrayer à jamais 
il y a quand même des comptes ig dans l'esprit body positive qui relaient des photos réalistes de corps post-partum (mais elles sont trop rares, ces photos)
Je comprends ce que tu veux dire. On nous apprend depuis toutes petites à nous identifier à la forme, au volume, à l'apparence de nos corps et à y corréler notre valeur personnelle. Du coup imaginer les modifications plus ou moins importantes de la grossesse ça revient en somme à accepter de modifier notre costume de présentation sociale et en quelque sorte notre identité, c'est pas facile.
il y a quand même des comptes ig dans l'esprit body positive qui relaient des photos réalistes de corps post-partum (mais elles sont trop rares, ces photos)Je comprends ce que tu veux dire. On nous apprend depuis toutes petites à nous identifier à la forme, au volume, à l'apparence de nos corps et à y corréler notre valeur personnelle. Du coup imaginer les modifications plus ou moins importantes de la grossesse ça revient en somme à accepter de modifier notre costume de présentation sociale et en quelque sorte notre identité, c'est pas facile.
@Madthilde huum, je suis partagée en Occident en 2018 peut être pas opprimée mais avant ou ailleurs oui (je trouve) : violences éducatives, travail et mariage forcé et même encore en France l’idee de l’enfant qu’on ne doit pas entendre, qui doit être sage en toutes circonstances (alors que les adultes ne le sont pas).
J’ai été élevé la dedans, mes copines aussi, à la maison on devait parler quand nos parents en avaient envie, on prenait des baffes, c’était normal, personne ne nous considérait comme maltraité. Rétrospectivement j’ai un souvenir hyper violent de mon enfance et mes copines aussi.
@Kettricken ca me semble énorme 25%, et c’est un fait c’est dur de ne pas tomber dans les écueils sexistes. Nous c’est seulement maintenant à + 4 mois que je sens un bon rééquilibrage dans le sens où on approche du 50/50 volontaire même si le congé maternité nous a mis dedans et que la petite ne veut dormir qu’avec moi. Pour un français il passerait pour un modèle, moi je trouve que c’est pas encore assez mais que ça vient. On a pu se disputer un peu (c’est pas notre nature de se bagarrer) mais cela dit la séparation ne nous a jamais effleuré l’esprit même une seconde dans un moment de down. Il y a des tensions, des ras le bol (tu avais prévu une soirée sexy et le bébé ne veut pas aller se coucher et tu finis par aller dormir à minuit en mode rageux et auberge du cul tourné) mais c’est pas forcément très grave en fait (tu fais ta soirée sexy le lendemain
). Faut juste faire front ensemble et pas tomber dans le piège de voir l’autre comme ton ennemi. Avec mon mec c’est moins glamour à la maison mais on s’aime toujours autant, et surtout on se désire toujours autant, on trouve ça parfois dur alors on en parle, on se marre parceque on est crevés pareil, ça nous rend complice, on se comprend... ça peut renforcer sur le long terme (même si par moment il te fatigue, cela dit mon mec m’avait déjà fatigué avant qu’on ait la petite et vice versa). Bref ça ne fait que 4 mois Mais je pense que nous si on doit se séparer ça sera pas à cause de ça (j’espère à titre personnel qu’on ne devra pas se séparer, vu que « l’amour dure 3 ans » et qu’on est ensemble depuis 1 an et demi je crains la fin de la « lune de miel » vu que théoriquement bébé ou pas on est encore en plein dedans).
J’ai été élevé la dedans, mes copines aussi, à la maison on devait parler quand nos parents en avaient envie, on prenait des baffes, c’était normal, personne ne nous considérait comme maltraité. Rétrospectivement j’ai un souvenir hyper violent de mon enfance et mes copines aussi.
@Kettricken ca me semble énorme 25%, et c’est un fait c’est dur de ne pas tomber dans les écueils sexistes. Nous c’est seulement maintenant à + 4 mois que je sens un bon rééquilibrage dans le sens où on approche du 50/50 volontaire même si le congé maternité nous a mis dedans et que la petite ne veut dormir qu’avec moi. Pour un français il passerait pour un modèle, moi je trouve que c’est pas encore assez mais que ça vient. On a pu se disputer un peu (c’est pas notre nature de se bagarrer) mais cela dit la séparation ne nous a jamais effleuré l’esprit même une seconde dans un moment de down. Il y a des tensions, des ras le bol (tu avais prévu une soirée sexy et le bébé ne veut pas aller se coucher et tu finis par aller dormir à minuit en mode rageux et auberge du cul tourné) mais c’est pas forcément très grave en fait (tu fais ta soirée sexy le lendemain
). Faut juste faire front ensemble et pas tomber dans le piège de voir l’autre comme ton ennemi. Avec mon mec c’est moins glamour à la maison mais on s’aime toujours autant, et surtout on se désire toujours autant, on trouve ça parfois dur alors on en parle, on se marre parceque on est crevés pareil, ça nous rend complice, on se comprend... ça peut renforcer sur le long terme (même si par moment il te fatigue, cela dit mon mec m’avait déjà fatigué avant qu’on ait la petite et vice versa). Bref ça ne fait que 4 mois Mais je pense que nous si on doit se séparer ça sera pas à cause de ça (j’espère à titre personnel qu’on ne devra pas se séparer, vu que « l’amour dure 3 ans » et qu’on est ensemble depuis 1 an et demi je crains la fin de la « lune de miel » vu que théoriquement bébé ou pas on est encore en plein dedans).
Dernière édition :
aah ca va trop vite, trop de trucs interessants en cours!!! 
du coup en vrac:
J'ai bien du raté une dizaine de postes parce que je suis une femme et on m'a systématiquement posé la question sur ma volonté ou non d'avoir des enfants. Ok c'est illégal mais en vrai on fait comment quand ca arrive sur le tapis?
- Si on signale que c'est illégal, dans la grande majorité des cas on aura pas le poste
- si on dit qu'on ne souhaite pas répondre: l'entreprise en conclue que oui on veut des gosses
- si on dit qu'on veut un ou des enfants: on prend le risque de ne pas etre embauchée pour cette raison
En gros quelle que soit la réponse on perd...
Je me suis toujours dit que c'était la boite qui perdait qqch à ne pas m'embaucher et pas le contraire et que je ne voulais pas travailler pour une entreprise qui a cette mentalité. Mais il est facile de tenir ce discours quand on est en poste, CDI en poche. Au chomage, en galère de thunes etc c'et dejà pas la meme!!
Sur le sujet du corps après la grossesse: j'en parlais justement avec mon mari ce week end. Il m'a fait remarqué que je parle souvent de manière négative de ma poitrine. En effet, dans mon cas, le post de @Ocytocine. est totalement vrai: je me retrouve avec deux petits gants de toilettes alors que je n'ai pas allaiter mon fils, la faute à la montée de lait; je suis passée du bonnet C au F pendant la grossesse et la montée de lait s'est faite en 2h montre en main, j'ai littéralement vu mes seins gonflés à l'oeil nu. Je ne sais pas quel bonnet j'ai atteint au final mais c'était énorme. Forcement quand s'est redescendu quasi aussi sec qq jours plus tard, je me suis retrouvé avec des seins qui pendent. Bref. Mon mari me disait donc qu'il était triste pour moi que je n'aime plus mes seins, et que si c'était un vrai complexe peut etre envisagé un lifting. J'y ai pas mal réfléchi et je ne veux pas me faire opérer, avoir mal, pour faire correspondre mon corps avec une norme. Au final qui a dit qu'une poirtine devait etre ferme? Du coup j'essaie de me regarder avec plus de bienveillance et de me dire que c'est ok, c'est mon corps de femme qui a eu un enfant. Oui à ce qui est comme on dit
du coup en vrac:J'ai bien du raté une dizaine de postes parce que je suis une femme et on m'a systématiquement posé la question sur ma volonté ou non d'avoir des enfants. Ok c'est illégal mais en vrai on fait comment quand ca arrive sur le tapis?
- Si on signale que c'est illégal, dans la grande majorité des cas on aura pas le poste
- si on dit qu'on ne souhaite pas répondre: l'entreprise en conclue que oui on veut des gosses
- si on dit qu'on veut un ou des enfants: on prend le risque de ne pas etre embauchée pour cette raison
En gros quelle que soit la réponse on perd...
Je me suis toujours dit que c'était la boite qui perdait qqch à ne pas m'embaucher et pas le contraire et que je ne voulais pas travailler pour une entreprise qui a cette mentalité. Mais il est facile de tenir ce discours quand on est en poste, CDI en poche. Au chomage, en galère de thunes etc c'et dejà pas la meme!!
Sur le sujet du corps après la grossesse: j'en parlais justement avec mon mari ce week end. Il m'a fait remarqué que je parle souvent de manière négative de ma poitrine. En effet, dans mon cas, le post de @Ocytocine. est totalement vrai: je me retrouve avec deux petits gants de toilettes alors que je n'ai pas allaiter mon fils, la faute à la montée de lait; je suis passée du bonnet C au F pendant la grossesse et la montée de lait s'est faite en 2h montre en main, j'ai littéralement vu mes seins gonflés à l'oeil nu. Je ne sais pas quel bonnet j'ai atteint au final mais c'était énorme. Forcement quand s'est redescendu quasi aussi sec qq jours plus tard, je me suis retrouvé avec des seins qui pendent. Bref. Mon mari me disait donc qu'il était triste pour moi que je n'aime plus mes seins, et que si c'était un vrai complexe peut etre envisagé un lifting. J'y ai pas mal réfléchi et je ne veux pas me faire opérer, avoir mal, pour faire correspondre mon corps avec une norme. Au final qui a dit qu'une poirtine devait etre ferme? Du coup j'essaie de me regarder avec plus de bienveillance et de me dire que c'est ok, c'est mon corps de femme qui a eu un enfant. Oui à ce qui est comme on dit
Je suis sur le téléphone du coup je réagit juste à quelques trucs vite fait, notamment aux peurs de @Kaeloolagrenouille :
- pour les éléments extérieurs difficiles à eviter pour un schéma sexiste ( genre tous les appels à la maman en cas de problème), je trouve ça plutôt simple à eviter en fait: suffit de donner le numéro du papa ici par exemple, on a prévenu la nounou: en cas de soucis le matin, c'est mon mari qui gère, donc c'est lui qu'il faut appeler. ( bien sûr, si mon mari ne répond pas je prend le relai ^^). Certes, de base on va reporter les tâches sur la mère, mais il suffit souvent de peu de choses pour que le pere soit traité pareil niveau charge mentale par les personnes extérieures... ( exemple que je vois en ce moment: on est à l'hôpital depuis dimanche pour notre fils. La première nuit, c'est moi qui suis restée, et bizarrement, pendant la journée, les infirmières ne s'adressaient qu'à moi pour les questions types couches / bain, repas... La deuxième nuit, c'est mon mari qui est resté : depuis, elles vont le voir autant que moi.)
Pour le corps post- grossesse, je crois que Ca a été évoqué plus haut, mais j'ai pas l'impression que mon corps soit spécialement "abîmé ": je suis moins bien qu'à 18 ans, ( et encore que, je rentre dans les meme fringues et je suis plus musclée... Par contre pas mal de vergetures) mais c'est pas juste le fait d'avoir d'avoir eu un enfant: c'est aussi que j'ai pris 11 ans dans la face...
- pour les éléments extérieurs difficiles à eviter pour un schéma sexiste ( genre tous les appels à la maman en cas de problème), je trouve ça plutôt simple à eviter en fait: suffit de donner le numéro du papa
ici par exemple, on a prévenu la nounou: en cas de soucis le matin, c'est mon mari qui gère, donc c'est lui qu'il faut appeler. ( bien sûr, si mon mari ne répond pas je prend le relai ^^). Certes, de base on va reporter les tâches sur la mère, mais il suffit souvent de peu de choses pour que le pere soit traité pareil niveau charge mentale par les personnes extérieures... ( exemple que je vois en ce moment: on est à l'hôpital depuis dimanche pour notre fils. La première nuit, c'est moi qui suis restée, et bizarrement, pendant la journée, les infirmières ne s'adressaient qu'à moi pour les questions types couches / bain, repas... La deuxième nuit, c'est mon mari qui est resté : depuis, elles vont le voir autant que moi.)Pour le corps post- grossesse, je crois que Ca a été évoqué plus haut, mais j'ai pas l'impression que mon corps soit spécialement "abîmé ": je suis moins bien qu'à 18 ans, ( et encore que, je rentre dans les meme fringues et je suis plus musclée... Par contre pas mal de vergetures) mais c'est pas juste le fait d'avoir d'avoir eu un enfant: c'est aussi que j'ai pris 11 ans dans la face...
Je me suis déjà posée la question de ce que je ferais si on me pose "la question des enfants" en entretien.
Je sais que c'est illégal, et je ne veux pas entretenir ce sexisme, j'ai envie de croire que je le ferais remarquer et que je ne voudrais pas travailler pour ce genre de boite.
Mais j'ai conscience d'être privilégiée, je crois que je n'aurai jamais de mal à trouver du travail dans ma branche, je peux me permettre d'avoir le choix.
Et en même temps, est-ce que ce sera toujours le cas ?
Est-ce que si je quitte mon travail vers 28-29 ans ce sera aussi facile d'en retrouver un, combien ne me recontacterons même pas parce qu'ils supposeront que je veux être mère ?
Est-ce que mes convictions féministes seront toujours plus fortes, est-ce que j'en aurai pas marre, égoïstement, d'être discriminée pour quelque chose qui ne va même pas me concerner ?
Est-ce que dire à un potentiel employeur qu'on ne compte pas avoir d'enfant, ça ne peut pas aussi aider à casser le cliché, à les faire considérer que les femmes ne sont pas mères par défaut ?
Bref j'ai pas entièrement résolu la question dans ma tête
Je sais que c'est illégal, et je ne veux pas entretenir ce sexisme, j'ai envie de croire que je le ferais remarquer et que je ne voudrais pas travailler pour ce genre de boite.
Mais j'ai conscience d'être privilégiée, je crois que je n'aurai jamais de mal à trouver du travail dans ma branche, je peux me permettre d'avoir le choix.
Et en même temps, est-ce que ce sera toujours le cas ?
Est-ce que si je quitte mon travail vers 28-29 ans ce sera aussi facile d'en retrouver un, combien ne me recontacterons même pas parce qu'ils supposeront que je veux être mère ?
Est-ce que mes convictions féministes seront toujours plus fortes, est-ce que j'en aurai pas marre, égoïstement, d'être discriminée pour quelque chose qui ne va même pas me concerner ?
Est-ce que dire à un potentiel employeur qu'on ne compte pas avoir d'enfant, ça ne peut pas aussi aider à casser le cliché, à les faire considérer que les femmes ne sont pas mères par défaut ?
Bref j'ai pas entièrement résolu la question dans ma tête
@Onirinaute C'est une question que je me suis posée aussi. Pour l'instant, je ne suis pas encore dans la tranche d'âge "visée" et j'espère que cela ne m'arrivera jamais (la colère que ça va engendrer sinon ! 
j'vous jure), mais je sais que je réagirais.
Déjà, je rappellerais à l'aimable personne en charge du recrutement que toutes les questions n'ayant pas un rapport direct avec le poste sont illégales (cela inclut donc les questions sur la situation amoureuse, les enfants, la façon dont on se projette dans sa vie privée, etc). Ensuite, soit je m'arrêterais là, avec un ton ferme et un grand sourire, soit je poursuivrais en disant que je ne veux pas d'enfants (histoire de casser le cliché), et qu'il doit bien prendre conscience que je lui réponds alors même que sa question n'a rien à faire en entretien d'embauche.
Et voilà. Dans tous les cas, il faut bien garder à l'esprit que ce genre de question est ILLÉGALE. On peut même rappeler l'article du code du travail qui pose cette règle (bon là j'avoue je l'ai plus en tête
), histoire de bien renvoyer la personne à sa stupidité. Je pense que c'est important de réagir, pour que ce genre d'interrogations disparaisse enfin. On est en 2018, merde.
Et si le poste nous passe sous le nez à cause de ça, eh bien... Est ce que c'est vraiment une grosse perte ? Personnellement, je n'aimerais pas travailler pour une boite qui voit les femmes comme des ventres avant de les voir comme des travailleuses compétentes.
j'vous jure), mais je sais que je réagirais.Déjà, je rappellerais à l'aimable personne en charge du recrutement que toutes les questions n'ayant pas un rapport direct avec le poste sont illégales (cela inclut donc les questions sur la situation amoureuse, les enfants, la façon dont on se projette dans sa vie privée, etc). Ensuite, soit je m'arrêterais là, avec un ton ferme et un grand sourire, soit je poursuivrais en disant que je ne veux pas d'enfants (histoire de casser le cliché), et qu'il doit bien prendre conscience que je lui réponds alors même que sa question n'a rien à faire en entretien d'embauche.
Et voilà. Dans tous les cas, il faut bien garder à l'esprit que ce genre de question est ILLÉGALE. On peut même rappeler l'article du code du travail qui pose cette règle (bon là j'avoue je l'ai plus en tête
), histoire de bien renvoyer la personne à sa stupidité. Je pense que c'est important de réagir, pour que ce genre d'interrogations disparaisse enfin. On est en 2018, merde.Et si le poste nous passe sous le nez à cause de ça, eh bien... Est ce que c'est vraiment une grosse perte ? Personnellement, je n'aimerais pas travailler pour une boite qui voit les femmes comme des ventres avant de les voir comme des travailleuses compétentes.
@Chat-au-Chocolat je ne pense pas qu'il y ai de tranche d'âge visée. On m'a posé cette question à un entretien (en insistant bien dessus puisque je l'ai eu environ 4 fois pendant le même entretien) alors que j'etais sur le marché du travail que depuis un an et que je n'avais que 22 ans... C'est malheureusement une question discriminante pour beaucoup d'entreprises et on n'a pas toujours le choix d'y répondre ou non...
C'est fou
Par contre, d'un point de vue légal, bien sûr qu'on a le choix. On a même le droit (voire le devoir ?) d'envoyer paître la personne qui nous pose cette question. C'est intrusif, déplacé et ça n'a rien à faire dans un entretien d'embauche. Ou alors il y a toujours la possibilité de repondre par l'absurde ("et vous ?") Si le recruteur se rend compte de sa bêtise, ça ne nous pénalisera pas forcément. Du moins mon côté optimiste veut y croire Discussions similaires
