@Einstein456 Je t'expliquais juste l'origine de mon opinion. L'idée c'était que tu saches qui parle, quelle expérience elle a connue, bref de circonstancer le témoignage... L'avis d'un étudiant, d'un enseignant etc. n'ayant pas la même légitimité (un étudiant peu facilement manquer de recul, un enseignant étant juge et parti, d'objectivité...). Donc le "déballage de CV"...
Par exemple dans ton cas je remarque que tu te bases avant tout sur la comparaison "université française" versus "université étrangère", et de 2 pays. Je trouve que c'est une information intéressante. Et cela peut explique que tu aies une opinion différente qu'une personne qui fera une comparaison FR VS autre pays que ceux que tu connais, ou université française VS autres institutions d'enseignement supérieur FR.
Je pense que la plupart des griefs envers l'université existaient déjà il y a une dizaine d'années (les miens en tous cas), alors que ce problème de surpopulation n'existaient pas, donc je ne crois pas que le problème fondamental soit la surpopulation des licences. Même si je reconnais volontiers que ça n'aide pas.
Je rebondis juste sur l'argument de la gratuité : les écoles d'ingénieurs publiques (= la majorité, et l'intégralités de celles qui trustent le haut des classements) sont gratuites également. Pourtant le niveau est très sensiblement plus élevé. Et l'éducation supérieures en France se paye, très cher, au niveau de l'imposition moyenne du pays. C'est juste un mode de financement différent direct/indirect.
Idem quant au "ici tout le monde à sa chance", je rappelle que les 20% d'une classe d'âge qui sortent du système scolaire sans même le bac ("un" bac , plutôt) correspondent assez bien aux 20% d'enfant les plus défavorisés de cette même classe d'âge, et qu'a haut niveau, ou dans les filières les plus prestigieuses, on retrouve une très forte prévalence de CPS+... Comme ailleurs, en fait. Le système scolaire français ne sélectionne pas que part les capacités, loin de là. D'autant que les personnes à haut quotient intellectuel étant par exemple d’avantage (mis) en échec scolaire que la moyenne. Donc ça me choc pas mal le "tout le monde à sa chance".