Je ne supporte pas...

[katnissvsw]

@Vacuum La plupart du temps, ils ne sont pas inventés originaux mais il y a des gens qui leur ont dit qu'ils étaient originaux.
A force qu'on leur dise, ils en sont convaincus mais ne se rendent pas compte que ça dépend du milieu dans lequel ils sont.

Par exemple, dans ma famille,on me dit que je suis bordélique que ma chambre n'est jamais assez bien rangée. Alors, je suis persuadée être bordélique mais à chaque fois que des amis viennent chez moi ,ils trouvent ma chambre particulièrement bien rangée (alors qu'elle est comme d'habitude) et trouvent que ma famille abuse.

 

[Pipistrelle.]

Je ne supporte pas

Je comprends ton  ressenti!

Adolescente, je me suis déjà demandée qui d'elle ou de moi était l'adulte. Parce que je sentais que nos relations glissaient parfois sur le terrain de la rivalité (je pense que pas mal de relations mère-fille passent par là), et dans ces moments-là je la trouvais vraiment mesquine et puérile. Maintenant, ça va beaucoup mieux à ce niveau-là, mais récemment j'ai essuyé des "déceptions" d'un autre ordre avec mes deux parents. Il y a des sujets de conversations sur lesquels ils peuvent se montrer particulièrement butés, et certains débats leur paraissent complètement superflus. Avant ils faisaient partie de mes références concernant certaines questions existentielles, mais je me rends compte que ma réflexion est plus poussée que la leur sur certains plans, et c'est un constat assez déstabilisant!

En même temps, c'est plutôt rassurant, si nos parents demeuraient nos référents tout au long de notre vie, ça voudrait dire qu'on ne grandirait pas.

 

[Ciccone]

En fait, encore à propos des toilettes, je me rends compte que la raison pour laquelle je n'aime pas qu'on me parle pendant que je fais pipi, ce n'est pas du tout que ça m'embarrasse ou que ça me rend "self-conscious" comme diraient les Anglais; mais d'une part que je trouve que c'est une sensation agréable de se vider ( , du coup j'aime pas trop me concentrer sur une conversation en même temps. Et surtout, je n'aime pas parler aux gens qui sont derrière une porte, dont je ne vois pas le visage; que ça soit parce que je suis aux toilettes ou parce qu'on me fait la conversation depuis une autre pièce. D'ailleurs je n'aime pas trop le téléphone

Mais je suis la seule qui aime parler avec des gens quand je suis aux toilettes ?

Spoiler

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Ne me jugez pas

 

[Aiika]

@Mirmotte merci pour ton plan, je visualise mieux la scène maintenant et effectivement, il y a peut-être quelques personnes qui t'ont vues (mais moins que ce que je pensais parce que je visualisais ça dans un bar que je connais et ça aurait donné que la salle entière t'aurais vue, peu importe l'angle ).

Et merci à toi et @Pantoufle pour avoir égayé ma soirée avec vos histoires de pipi

 

[katnissvsw]

Je ne supporte pas quand les gens reviennent de Marseille, ils me ramènent du savon.
Déjà, paye le cliché.
Ensuite, j'ai l'impression que c'est un message implicite genre "tu pues".
Puis comme ça fait pas mal de monde qui y viennent et qui ont la même idée, je crois que je pourrais tapisser mes murs avec donc très original.

 

[Hypsoline]

Ce post est un mix entre Je ne comprends pas et Je ne supporte pas.

Je ne supporte pas les non-dits.
Récemment, je me suis disputée avec 2 de mes potes (qui ne se connaissent pas). Une dispute s'est déclenchée avec une amie de mon amphi lorsque l'on a parlé de l'exposé qu'on devait faire ensemble, et la dispute avec mon autre ami a débuté par un débat sur un sujet clivant. Dans les 2 cas, la dispute a vite tourné en règlement de comptes et je me suis aperçue que mes potes avaient une très mauvaise image de moi (je suis consciente que j'ai des défauts, mais la c'était bien plus que de simples reproches) à cause d'un enchaînement de choses qu"ils ont interprétés à mon sujet. Je ne comprends pas comment on peut laisser la situation pourrir et s'enliser à ce point, j'aurai préféré qu'ils m'en parlent directement, plutôt que de profiter d'une broutille pour tout balancer d'un coup.

 

[Chips_]

Je suis à l'étage, je tousse comme une folle parce que ma gorge me gratte. Je ne supporte pas que ma mère m'engueule d'en bas "Chiiiips, vas te soigner, c'est pas possible, demain tu vas chez le doc, non mais ça va pas blabla..." (et elle ne s'arrête pas de piailler) alors que je suis bien en train de m'étouffer tout en essayant de calmer cette satanée toux.
Ma colère monte en 2 secondes quand elle fait ça.

J'y ai le droit au moindre bruit de toux d’où mon supporte pas, parce que dis comme ça, ça fait tellement ridicule.

 

[Aribeth]

Je ne supporte pas quand les gens reviennent de Marseille, ils me ramènent du savon.
Déjà, paye le cliché.
Ensuite, j'ai l'impression que c'est un message implicite genre "tu pues".
Puis comme ça fait pas mal de monde qui y viennent et qui ont la même idée, je crois que je pourrais tapisser mes murs avec donc très original.

 Et quand il est à la lavande.. mon dieu.. je ne supporte pas la LAVANDE!

 

[Barnabé-]

(ca ne marche pas toujours, j'ai deja dit a des gens dans la rue de se bouger le cul, j'ai honte).

Je te comprends sur ce coup-là.
Quand je marche toute seule je marche vite, je ne traîne pas, et je ne supporte pas quand mon passage est obstrué par des gens qui marchent lentement.
Je sais qu'ils ont le droit pourtant, mais j'ai souvent envie de leur dire d’accélérer .

 

[Jeanne des brums]

Je ne supporte pas mon incapacité à demander de l'aide aux autres, et à mobiliser mes "contacts" quand ça pourrait être judicieux.

Après avoir commencé à postuler pour tout un tas de trucs pas drôles, j'ai eu envie de varier un peu. Du coup là, je suis en train de postuler pour une blabla. Bon, déjà, j'ai tendance à penser que c'est perdu d'avance (mais je ne suis pas maso, j'essaie de ne pas le faire sentir dans ma lettre de motivation ) : je m'y prends tard, en candidature spontanée, et je n'ai aucune expérience dans le domaine des médias et compagnie. En plus, dans ma tête, pour ce type d'emploi, le seul truc qui marche réellement c'est le piston ou un cursus scolaire spécialisé et cohérent avec le secteur l'entreprise. Et ça paraîtrait assez logique d'ailleurs.

Spoiler

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Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Là, encore une fois, j'ai un réseau relationnel qui pourrait m'aider, mais je ne conçois pas de le mobiliser. Je laisse dormir une possibilité qui pourrait être intéressante. Après, c'est pareil : mes parents m'ont proposé, à leur échelle, de me donner les numéros d'amis à eux qui pourraient m'aider à trouver des contacts, ne serait-ce que pour bosser comme caissière en librairie ou au cinéma. Mais rien à faire, je me sens trop nulle pour accepter, je m'énerve même quand ils me disent ça, les pauvres Du coup j'envoie mes cvs, à la limite je me déplace, mais je refuse qu'on passe des coups de fil pour moi (et puis si j'écoutais mes parents, c'est un peu comme @trigger, je serais la meilleure partout et j'aurais le potentiel pour travailler dans tous les domaines, ce qui me rend encore plus angoissée à l'idée qu'ils parlent de moi : ils doivent totalement me sur-vendre ).
J'ai envie de trouver toute seule pour ne pas avoir à décevoir des personnes qui m'auraient aidées. En fait c'est tout le temps comme ça : j'ai l'impression d'emmerder les gens, de ne pas être à la hauteur de ce que je leur demande, et du coup je ne prends jamais aucune initiative professionnelle ou scolaire.
J'ai pas de cran en fait, je suis assez dégonflée, je n'essaie jamais rien de vraiment ambitieux, et j'aimerais que les choses arrivent toutes cuites comme si j'avais 5 ans [img=15x15]http://jesuis.madmoizelle.com/media/pybb/smilies/lol.gif[/img] (je mets le smiley "lol" mais c'est pas drôle en fait, c'est désolant [img=15x15]http://jesuis.madmoizelle.com/media/pybb/smilies/lol.gif[/img]). D'ailleurs, l'an prochain, ce sera pareil quand il faudra que je trouve un prof pour soutenir mon mémoire... Mes potes me disent que ça va se bousculer au portillon, et je sais qu'en effet j'ai de bonnes notes et que je suis assez bien vue. En théorie ça me rassure, mais franchement il va falloir que je me mette un pétard dans le postérieur pour aller vers les profs parce que sinon je vais passer à côté de plein de choses .
C'est trop bizarre, je n'ai pourtant pas de mal à aller vers les gens dans d'autres contextes, mais dès qu'il faut demander un service, me vendre et surtout faire mes preuves derrière, je me sens nulle et je suis dépassée.

Et puis je me blase à perdre du temps à flipper au lieu de prendre les devants. Le capital social ce n'est qu'un atout parmi d'autres, mais il y a aussi plein de gens persévérants qui se bougent le cul, qui prennent contact eux-mêmes et qui y arrivent. Du coup je peux même pas me consoler en me disant que je suis malchanceuse, je suis juste une empotée qui attend le déluge
Je sais, mon message respire l'optimisme et la joie de vivre Et malgré tout ça, j'espère trouver un emploi pour cet été hein  Enfin bizarrement, de raconter encore ma vie ici (navrée), ça m'a reboostée... Je vais aller me remettre à mes lettres de motivation avec la niak

Pas citer svp, j'éditerai ! (je devrais mettre cette phrase en signature quand on y pense)

@edwarda : Ce genre de réflexions, c'est ma hantise... Courage, j'espère qu'au fil des jours, tu vas gagner en confiance et que tu ne donneras plus l'occasion à ton boss de te faire ce genre de remarques pas très fines et pas très encourageantes.

 

[Ciccone]

Je ne supporte pas ce moment où on se rend compte qu'une amitié est en train de se terminer parce qu'on a changé.

Je parle des amitiés très intenses où on partage énormément de choses pendant une période, on se crée tout un univers, où on a plein de références communes...

Et le problème, le mien en tout cas, c'est que j'ai un rapport assez bizarre au passé. J'en parlais un peu à @Jeanne des brumes justement. Je me mets à "détester" tout ce qui est fini, ce qui n'a pas de lien avec ce que je suis en ce moment. Je suis agacée par tout ce que j'ai pu écrire (ou créer, c'est pour ça que je pense que je n'arriverai jamais à être créative), parce qu'avec le recul, je vois tous mes défauts et je n'arrive pas à y faire face, ma seule façon de me défendre est de tout rejeter en bloc. Et c'est pareil avec mes habitudes, mes goûts.

Je me retrouve donc avec des gens qui sont assez proches de moi pour se permettre encore de s'immiscer dans ma vie, qui continuent de me parler comme si j'étais encore la même, qui parlent d'un air mélancolique de tous les moments qu'on a passés.

Déjà, ça me fait culpabiliser car je ne regrette absolument aucun de ces moments, ils étaient géniaux et ont participé à la construction de la personne que je suis aujourd'hui... Et pourtant, je ne veux pas y penser, je méprise presque ces souvenirs. J'ai l'impression de trahir la personne avec qui j'ai partagé ça.

Mais en plus, je trouve ça affreusement embarrassant, surtout si c'est en présence de quelqu'un que je ne connaissais pas encore à cette période. C'est comme si j'avais honte de mon passé.

Et ces deux raisons, beaucoup plus importantes que l'éloignement, le manque de temps, les disputes..., font que je suis très réticente à revoir ces anciens amis, et c'est vraiment triste.

 

[Caseyklein]

@mrspopsicle : Je ne sais pas si ça va te rassurer, mais j'ai longtemps été dans ton cas. Et un jour, sans trop de raisons : LE déclic.
Depuis, j'ai appris à être persévérante, apprendre de mes erreurs. L'échec me fait toujours aussi mal mais tout de même, j'ai fait un grand pas, et je te souhaite de faire le même.