Je ne supporte plus le couvre-feu, ça y est.
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Attention, sujet polémique de mon expérience 

En gros, il est complètement dépendant de sa maitresse pour ses divertissements, sa sociabilité, sa nourriture, son affection. Il n'a rien à faire de ses journées, aucun animal ou autre humain avec qui interragir vraiment, donc forcément qu'il a créé un lien puissant avec sa maitresse, mais ce n'est pas sain du tout. Je sais pas, pour moi, quelqu'un qui aime autant son chat qu'elle le dit devrait se rendre compte que c'est pas sain d'être le centre de l'univers et même pire, le seul univers de son animal?
". Quand on l'a recueillie à l'association, elle passait littéralement sa vie dans son petit tipee car elle avait très peur des autres chats, et attendait qu'il n'y en ait plus dans la pièce pour sortir (ce qui pouvait prendre longtemps, les chats ayant le choix entre deux pièces). Quand elle était seule elle sortait rapidement manger et faire ses besoins, puis dès qu'un chat revenait elle retournait fissa dans son tipee. Maintenant c'est une boule d'amour avec nous, mais justement on ne sait pas si on prendra un autre chat quand on aura une maison avec jardin tant qu'elle sera là (et on est justement très curieux de voir si elle voudra sortir dans le jardin ou non).
Et, là où l'humain est une espèce sociale qui DOIT avoir des interactions sociales très régulières pour son équilibre, le chat a la particularité d'être une espèce très flexible à ce niveau-là - à la fois au niveau des populations (il y a des populations de chats très sociables où les mères élèvent même leurs petits ensemble, d'autres populations de chats solitaires qui n'ont quasiment pas d'interactions sociales positives en dehors de l'accouplement, et des populations intermédiaires où les chats ont chacun leur territoire mais tolèrent voire apprécient certains congénères), et au niveau des individus, selon leur vécu et leur sociabilisation. Ca donne des chats super sociables qui adorent raconter leur journée à tout le monde et réclament de jouer, et d'autres qui manifestent rarement autre chose que de la peur ou de l'hostilité envers les autres chats... Ca m'a marquée parce qu'une membre de mon jury de thèse était spécialiste des chats et m'avait posé une question dessus, car je les considérais comme sociaux dans ma base de données mais qu'ils étaient en fait très flexibles. Du coup, partir du principe qu'un chat a forcément besoin d'interagir avec d'autres chats me semble être une prémisse fausse
d'autant plus que les interactions entre espèces sont aussi des interactions sociales, et qu'il y a d'ailleurs de vastes débats sur comment les chats perçoivent leurs interactions avec les chiens ou les humains 