@Youp La : Oh on me l'a déjà fait plusieurs fois ; ce que ça peut me mettre mal à l'aise !
Je ne supporte pas...
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Je ne supporte pas les exposés en groupe. Même les dossiers en groupe. Tous les travaux en groupe à la fac en fait. Ou disons plutôt, je ne supporte pas d'être en groupe avec des personnes qui ne bossent pas et avec qui nous n'avons absolument pas le même rythme de travail, et ça m'arrive TOUT LE TEMPS 
.
Depuis une semaine on sait qu'on a un exposé de prévu, qu'on doit présenter la semaine prochaine, et depuis une semaine mes collègues d'exposé non absolument rien foutu. Alors qu'on a très peu de cours dans la semaine et que ces personnes ne travaillent pas en dehors de la fac...
Je vais encore me taper tout le boulot. Elles vont vouloir bosser la nuit à la dernière minute en panique alors que moi je préfère bosser le matin et la journée, prendre de l'avance. Bref, ça me gonfle.
. Depuis une semaine on sait qu'on a un exposé de prévu, qu'on doit présenter la semaine prochaine, et depuis une semaine mes collègues d'exposé non absolument rien foutu. Alors qu'on a très peu de cours dans la semaine et que ces personnes ne travaillent pas en dehors de la fac...
Je vais encore me taper tout le boulot. Elles vont vouloir bosser la nuit à la dernière minute en panique alors que moi je préfère bosser le matin et la journée, prendre de l'avance. Bref, ça me gonfle.
@Winterfilth oh comme je te comprend...Autant les travaux en groupe c'est sympa quand tout le monde est motivé autant quand le groupe est pas harmonieux c'est la plaie...J'ai rendu un travail récemment comme ça, on était trois mais y'a jamais eu moyen de s'organiser, chacune a fait le truc de son côté, résultat c'est moi qui ai fait tout le travail de synthèse (qui n'était pas fait à deux jours du rendu). Une des deux personnes avec qui je bossais avait fait un truc rempli de fautes, mais vraiment, à même pas passer le correcteur orthographique alors que c'est pas compliqué 
On a eu 14, ce qui correspond à la moyenne de l'autre personne et de moi, donc ça passe Réaction de la première "oohh trop bien ma première bonne note de l'année lololol" Ben ouais tu m'étonnes
On a eu 14, ce qui correspond à la moyenne de l'autre personne et de moi, donc ça passe Réaction de la première "oohh trop bien ma première bonne note de l'année lololol" Ben ouais tu m'étonnes 
@Cantor Métrique ça ne va pas vraiment t'aider mais j'ai eu un chat qui agissait de la même façon, et on a jamais réussi à le faire changer 
Ma mère l'avait même emmené chez un comportementaliste animal, qui a établi comme diagnostic que mon chat était un "caractériel gentil" 
. En gros, dès que quelque chose le contrariait, il se vengeait. Dès que des gens venaient dormir chez nous il urinait dans leur valise, si on partait en vacances il urinait dans notre lit à notre retour et nous ignorait pendant une bonne semaine.. Le moindre changement le mettait en colère, et il était sauvage avec tout le monde à part avec moi. J'ai aimé ce chat plus que tout, mais j'étais bien la seule 
Il était très jaloux des gens qui m'approchaient, il finissait par "tolérer" la personne mais il fallait beaucoup de temps (plusieurs années).. Après il n'était jamais agressif, il fallait juste pas l'embêter ^^
Pour l'urine on a jamais trouvé de solutions, à part lui interdire l'accès aux chambres quand il y avait un événement inhabituel, et mettre des protections sur les lits / les valises en hauteur etc. C'était toute une organisation
Ma mère l'avait même emmené chez un comportementaliste animal, qui a établi comme diagnostic que mon chat était un "caractériel gentil" . En gros, dès que quelque chose le contrariait, il se vengeait. Dès que des gens venaient dormir chez nous il urinait dans leur valise, si on partait en vacances il urinait dans notre lit à notre retour et nous ignorait pendant une bonne semaine.. Le moindre changement le mettait en colère, et il était sauvage avec tout le monde à part avec moi. J'ai aimé ce chat plus que tout, mais j'étais bien la seule Il était très jaloux des gens qui m'approchaient, il finissait par "tolérer" la personne mais il fallait beaucoup de temps (plusieurs années).. Après il n'était jamais agressif, il fallait juste pas l'embêter ^^Pour l'urine on a jamais trouvé de solutions, à part lui interdire l'accès aux chambres quand il y avait un événement inhabituel, et mettre des protections sur les lits / les valises en hauteur etc. C'était toute une organisation
Coucou, je m'incruste... pour un petit coup de gueule.
Paix et amour tout le monde !
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@Croquemitaine
Mon directeur de M2 tenait le même discours. Limite, il était fier du fait qu'il y ait autant d'étudiants qui craquent sous la pression en cours d'année. Pour lui, ça voulait juste dire que la formation nous "formait à l'exigence"
Donc oui, tu as raison je pense : on nous formate pour qu'on devienne de bons employés bien obéissants qui non seulement accepteront d'être pressés comme des citrons, mais en plus en tireront de la fierté. Parce que ça voudra dire qu'ils sont "résistants", qu'ils font partie des forts et non des faibles.
Ce système me dégoute
Mon directeur de M2 tenait le même discours. Limite, il était fier du fait qu'il y ait autant d'étudiants qui craquent sous la pression en cours d'année. Pour lui, ça voulait juste dire que la formation nous "formait à l'exigence"
Donc oui, tu as raison je pense : on nous formate pour qu'on devienne de bons employés bien obéissants qui non seulement accepteront d'être pressés comme des citrons, mais en plus en tireront de la fierté. Parce que ça voudra dire qu'ils sont "résistants", qu'ils font partie des forts et non des faibles.
Ce système me dégoute
@Iseria Queen
Oui, mais il y a une différence entre aider à apprendre à gérer son stress dans une vie raisonnablement rythmée et pousser les étudiants jusqu'à l'épuisement un peu aussi par orgueil.
Je ne sais pas pour @Croquemitaine mais moi je parlais bien de la deuxième situation.
Oui, mais il y a une différence entre aider à apprendre à gérer son stress dans une vie raisonnablement rythmée et pousser les étudiants jusqu'à l'épuisement un peu aussi par orgueil.
Je ne sais pas pour @Croquemitaine mais moi je parlais bien de la deuxième situation.
@Iseria Queen le problème dans la situation présentée, c'est qu'on ne t'apprend absolument pas à gérer ton stress : on te plonge juste en plein dedans, et soit tu réussis à gérer ton stress tout seul, soit non et... Ben tant pis, tu foires ton année et "c'est de ta faute".
@DovahKinder, exactement ! Je suis sidérée quand je me rends compte à quel point c'est mal vu de faire passer sa vie personnelle avant sa vie professionnelle. A titre d'exemple, quand je dis que je ne veux plus vivre dans une autre ville que celle de mon copain, quitte à faire des concessions, on me regarde d'un air désapprobateur/condescendant et on me sort :"Oui, mais tes études c'est plus important quand même" "oui mais si tu veux trouver du travail, avec la situation actuelle"... Mais non, merde ! Même ma meilleure amie m'a sorti ce discours (pour des raisons un peu différentes, mais quand même), alors qu'avec mon copain c'est sérieux, qu'on s'aime, qu'on se projette, qu'on veut un avenir ensemble, et que si je suis loin de lui je suis malheureuse... Donc quoi ? Il faudrait que je renonce à mon bonheur et à mon couple parce que "c'est difficile de trouver un travail aujourd'hui" ? Il faudrait que je déménage seule, dans une ville que je ne connais pas, loin de mon amoureux, et que je risque de faire une dépression ? Ah oui, mais "c'est pas grave, j'aurai un travail"... Ca me dépasse.
@DovahKinder, exactement ! Je suis sidérée quand je me rends compte à quel point c'est mal vu de faire passer sa vie personnelle avant sa vie professionnelle. A titre d'exemple, quand je dis que je ne veux plus vivre dans une autre ville que celle de mon copain, quitte à faire des concessions, on me regarde d'un air désapprobateur/condescendant et on me sort :"Oui, mais tes études c'est plus important quand même" "oui mais si tu veux trouver du travail, avec la situation actuelle"... Mais non, merde ! Même ma meilleure amie m'a sorti ce discours (pour des raisons un peu différentes, mais quand même), alors qu'avec mon copain c'est sérieux, qu'on s'aime, qu'on se projette, qu'on veut un avenir ensemble, et que si je suis loin de lui je suis malheureuse... Donc quoi ? Il faudrait que je renonce à mon bonheur et à mon couple parce que "c'est difficile de trouver un travail aujourd'hui" ? Il faudrait que je déménage seule, dans une ville que je ne connais pas, loin de mon amoureux, et que je risque de faire une dépression ? Ah oui, mais "c'est pas grave, j'aurai un travail"... Ca me dépasse.
Dernière édition :
@DovahKinder
C'est très très bien vu d'être un bourreau de travail, en fait. Pire, on y est encouragés. On a donc tendance à en tirer de la fierté, pas forcément le sentiment d'être exploité même quand on en souffre psychologiquement. Enfin c'était mon cas avant.
Et puis, pour beaucoup de gens, leur travail les définit. Il définit leur valeur et leur identité. Contrairement à d'autres personnes pour qui le boulot, c'est le boulot, ça sert avant tout à gagner sa vie.
Il n'y a aussi qu'à voir la réaction horrifiée des gens quand tu leur dis que tu ne bosses pas (même pour cause de maladie), toujours la même.
"Mais tu fais quoi de tes journées ??!
"
Quand tu ne travailles pas, tu perds une énorme partie de ta valeur aux yeux d'autrui, c'est limite si on te demande pas : "Mais... À quoi tu sers ?"
C'est très très bien vu d'être un bourreau de travail, en fait. Pire, on y est encouragés. On a donc tendance à en tirer de la fierté, pas forcément le sentiment d'être exploité même quand on en souffre psychologiquement. Enfin c'était mon cas avant.
Et puis, pour beaucoup de gens, leur travail les définit. Il définit leur valeur et leur identité. Contrairement à d'autres personnes pour qui le boulot, c'est le boulot, ça sert avant tout à gagner sa vie.
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Il n'y a aussi qu'à voir la réaction horrifiée des gens quand tu leur dis que tu ne bosses pas (même pour cause de maladie), toujours la même.
"Mais tu fais quoi de tes journées ??!
"Quand tu ne travailles pas, tu perds une énorme partie de ta valeur aux yeux d'autrui, c'est limite si on te demande pas : "Mais... À quoi tu sers ?
"
Dernière édition :
@Aquarella : Je plussoie, j'ajouterai qu'à ma connaissance, il y a parfois le même sentiment de devoir se dévouer dans certains métiers du social etc : éduc spé, psy, prof... Beaucoup de ces personnes ont du mal à laisser le travail sur le pas de la porte quand elles rentrent chez elles.
@DovahKinder : Je suis assez d'accord avec toi, et en même temps je correspond pas mal à ta description ! Je bosse plus de 50h par semaine (pour biiiien moins de 5000€ d'ailleurs ^^), mon copain pareil. Déjà parce qu'on aime ce qu'on fait, et aussi parce que ne pas le faire ça serait se rendre le quotidien plus compliqué (appels des clients mécontents, etc). Après j'ai bien réalisé récemment qu'il y avait une limite, ça pouvait être un rush sur une période courte, mais après si le boulot à faire ne rentre pas dans des horaires plus "normaux", c'est que ça ne rentre pas, point. Mais comme on n'a pas d'horaires fixés, ce n'est pas évident à jauger, là j'aimerais redescendre vers 45h ça serait déjà mieux.
Dans nos métiers, il est "convenu" que les jeunes doivent faire des heures, et comme j'attends un CDI je ne peux pas rester à rien faire non plus. Mais je ne le vis pas mal, on arrive à avoir une vie en dehors quand mm. C'est sur que je ne veux pas que ce soit toute ma vie comme ça. J'ai d'ailleurs dit à mon copain que je ne voulais pas avoir d'enfants qui ne profiteraient jamais de leurs enfants. Le côté père / mère jamais là j'aurai bcp de mal aussi.
Ce que j'ai le plus mal vécu, c'est de devoir partir un an loin de mon copain pour le boulot. Je l'ai vraiment subi et j'étais très mal au départ, j'avais une colère énorme contre ce système qui m'obligeait à partir. J'aurai pu rester, mais au final quand rester c'est être sans emploi sans rien toucher, ce n'est plus vraiment un choix... Je l'ai fait, ça m'a permis de revenir, mais malgré tout ça me reste tjr un peu en travers de la gorge.
Dans nos métiers, il est "convenu" que les jeunes doivent faire des heures, et comme j'attends un CDI je ne peux pas rester à rien faire non plus. Mais je ne le vis pas mal, on arrive à avoir une vie en dehors quand mm. C'est sur que je ne veux pas que ce soit toute ma vie comme ça. J'ai d'ailleurs dit à mon copain que je ne voulais pas avoir d'enfants qui ne profiteraient jamais de leurs enfants. Le côté père / mère jamais là j'aurai bcp de mal aussi.
Ce que j'ai le plus mal vécu, c'est de devoir partir un an loin de mon copain pour le boulot. Je l'ai vraiment subi et j'étais très mal au départ, j'avais une colère énorme contre ce système qui m'obligeait à partir. J'aurai pu rester, mais au final quand rester c'est être sans emploi sans rien toucher, ce n'est plus vraiment un choix... Je l'ai fait, ça m'a permis de revenir, mais malgré tout ça me reste tjr un peu en travers de la gorge.
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