Le coeur lourd ? C'est ici.

[Mitchie]

ca va pas rester mais faut que ca explose (au pire ca pourrait apporter du soutien a quelqu'un dans la même galère que moi).

Spoiler

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[Pierre Paul Jacques]

Dans un mois j'allais m'installer avec lui, je suis amoureuse de lui comme je ne l'ai jamais été, je suis prête à faire tous les efforts du monde pour lui et encore une fois je l'aime. Et hier il m'a avoué qu'il voyait tout à fait sa vie sans moi contrairement à moi. Il m'a dit que il n'était plus sûr de rien, qu'il ne savait pas si il voulait vraiment vivre avec moi, venir ici... Mon coeur est tout mou, tout triste, il pleure, comme moi. Cette nuit je lui ai demandé si il m'aimait. Je suppose que il ne me répondra même pas. Il m'a quitté, car je lui ai demandé parce que moi je n'aurais pas le courage de le faire.

 

[Capuc]

Spoiler: TW transphobie

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[Lace.Up]

Tout d'abord je savais pas trop où posté ceci mais le titre du topic m'as parlé.
Ma meilleure amie, pratiquement la seule personne en qui j'avais une confiance aveugle (je n'ai même pas confiance en mes propres parents c'est dire) m'as trahi, menti dans les yeux et a jeté ma confiance par la fenêtre pour un plan cul avec mon ex dont elle savait que j'y tenais encore...
Elle m'as brisé le coeur je me sens perdue, seule et tout ça me confirme qu'on peut compter que sur soi-même et qu'on ne peut avoir confiance en personne

 

[Eddicted]

Il y a un an, je postais un message sur ce topic. Mon père était atteint d'un cancer métastasé auquel je ne parvenais pas à faire face.
Dans 3 jours, ça fera trois mois qu'il est parti. Je ne parviens toujours pas à utiliser les mots "mort" ou "décès". Les médecins l'appellent le "déni", moi je crois surtout qu'à chaque fois que j'utilise ces mots, je me sens submergée d'un envahissant chagrin, celui qui tiraille, qui prend à la gorge et serre le cœur, celui qui coupe la respiration et qui laisse terrassé. Parce que je refuse qu'on désigne mon père par les mots "Il est mort". Qu'on ne prenne pas la pleine mesure de la vie incroyable qu'il a vécue avant les mots "il est mort". Qu'on ne se soucie guère du père dévoué, aimant, attentionné qu'il était. Il était mon confident, mon meilleur ami, mon papa, l'homme de ma vie, celui qui chasse les monstres et insulte les garçons qui brisent le cœur. Je refuse de vivre sans lui. Je refuse de croire qu'il est parti et qu'il ne reviendra jamais.

 

[Candice452]

Il y a un an, je postais un message sur ce topic. Mon père était atteint d'un cancer métastasé auquel je ne parvenais pas à faire face.
Dans 3 jours, ça fera trois mois qu'il est parti. Je ne parviens toujours pas à utiliser les mots "mort" ou "décès". Les médecins l'appellent le "déni", moi je crois surtout qu'à chaque fois que j'utilise ces mots, je me sens submergée d'un envahissant chagrin, celui qui tiraille, qui prend à la gorge et serre le cœur, celui qui coupe la respiration et qui laisse terrassé. Parce que je refuse qu'on désigne mon père par les mots "Il est mort". Qu'on ne prenne pas la pleine mesure de la vie incroyable qu'il a vécue avant les mots "il est mort". Qu'on ne se soucie guère du père dévoué, aimant, attentionné qu'il était. Il était mon confident, mon meilleur ami, mon papa, l'homme de ma vie, celui qui chasse les monstres et insulte les garçons qui brisent le cœur. Je refuse de vivre sans lui. Je refuse de croire qu'il est parti et qu'il ne reviendra jamais.

Déjà plein de câlins 3 mois, c'est encore trop "frais". Le deuil est long et différent pour chaque personne !
En plus les gens ne font qu'empirer les choses et résumer la personne à son décès, c'est un des trucs qui m'a le plus horripilé. Sans compter ceux qui justement, font comme s'il n'avait jamais existé.
Beaucoup de personnes ne savent pas comment se comporter, avec quelqu'un qui a perdu un être cher. Alors par gêne, ils mettent les pieds dans le plat.
Alors que toi ce que tu voudrais, c'est de la compassion mais SURTOUT du soutien.

Pour ma part, cela va faire 2 ans que mon papa est parti. Il était également mon meilleurs ami, on se comprenait facilement, on a toujours été sur la même longueur d'onde.
Même avec ma maman, ça n'a jamais été comme ça. Elle est plutôt "brut de décoffrage" et mon papa, c'était plus un gros nounours.
Je pense tout le temps à lui ! La moindre chanson, le moindre film, quand je veux acheter un cadeau mais surtout quand j'ai besoin de me confier/d'avoir des conseils.
J'étais déjà sensible mais je le suis devenue encore plus. Alors dès qu'on évoque son souvenir, qu'on regarde des photos de lui, des vidéos de vacances... Ce sont les chutes du Niagara

Tu as encore plusieurs étapes à passer et je dois dire que les phases "colère" et "dépression" sont les plus virulentes. Il faut que tu fasses attention à toi
Si tu veux en parler davantage, on peut converser par MP.

 

[Lolatébas]

Une fois de plus, je viens déverser mes douleurs, mes peurs, mes angoisses ici

Spoiler: Aujourd'hui, je suis perdue

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[Moryortie]

J'oscille entre colère et tristesse... J'ai le malheur d'avoir des bons résultats en cours. Ça m'a souvent causé du tort au collège et au lycée. Je pensais trouver autre chose dans le supérieur, et surtout dans le milieu de l'art. Je tombe de haut... Après un lynchage public, un procès fait par un crétin macho de ma classe à cause d'une petite vanne lancée à un pote (qui en a ri je le précise) me balance à la gueule que je manque de tact, que je blesse des gens, franchement, c'est une leçon que je te donne là, vraiment, tu te rends pas compte ! Alors oui, peut-être, mais de un, la personne concernée m'a bien dit qu'elle n'avait pas été blessée, de deux, mêle toi de tes affaires grand, et de trois, on ne dit pas ça comme ça devant toute une classe... Depuis, les remarques dans mon dos, sur mes dessins qui seront mis aux portes ouvertes, sur ce que je dis en cours d'anglais, tout ça, fusent de plus en plus... J'ai des amis qui me défendent, mais jamais en face de ceux qui me détestent, alors je ne sais plus quoi penser... Je me sens seule et parano... Je croyais que ces jalousies allaient enfin cesser dans cette école... Mais je tombe de très haut... De plus, moi qui avait enfin réussi à m'affirmer, à sortir de ma timidité, je viens de perdre tout ce que j'avais gagné... J'ose plus rien dire, ma voix à retrouvé son volume de souris... J'avais fait tellement de travail pour arriver à ça... Ça recommence, la réussite est punie par la haine, et c'est pas juste...

 

[Delilah_]

Bonjour,

Spoiler: Décès de mon papa

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[Mme Jedusor-Barthes]

Spoiler: TW: cancer

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[KimPossible]

Bon, si j'ai bien compris le bureau des plaintes c'est ici. Je ne vais pas y aller dans la dentelle et tant qu'à faire je vais m'exprimer de la façon la plus badante possible parce que je n'ai envie que de ça.
Bref, disons que depuis que je suis entrée à l'école j'ai toujours été la gamine effacée, celle qui n'a pas d'amis, qui pleure quand on lui parle et qui se terre au fond de la cours de récréation pour ne pas avoir à affronter les autres enfants. A la maison, mes parents faisaient mine de rien. Je riais assez pour leur faire plaisir et j'étais hyper sage. Genre mon délire de gosse c'était d'aller lire des livres dans ma chambre, les ranger par ordre alphabétique et les compter. Pour sur du bruit j'en faisais pas des masses. Ma sœur, en revanche, était beaucoup plus agitée ^^ Çà compensait aux yeux de mes parents. J'étais LA gamine parfaite sans aucun problème et ma sœur LA gamine incomprise, précoce, à surveiller comme le lait sur le feu. Cette situation a duré jusqu'au début de mes années collège. Suite à la naissance de mon premier frangin (Dieu soit loué ce gosse est une véritable bouée d'oxygène !) ainsi qu'à l'annonce d'un déménagement à l'autre bout de la France, j'ai commencé à être malade. Je ne pouvais plus manger ni marcher tellement j'avais mal au ventre. Moi qui avait toujours été une bonne élève j'ai assisté à une baisse de note fulgurante. Personne ne savait se qui allait pas, même pas moi. Avant que mes parents réalisent que j'étais pas en pleine forme 2 ans c'étaient déjà écoulés. Suite à une crise de douleurs au milieu de la nuit j'ai été hospitalisé pendant une semaine. Diagnostic : gosse dépressif ... Pour couronner le tout mon deuxième petit frère et arrivé, mes parents ont divorcé (ma mère a lancé le truc sans raison valable). J'étais dans la confidence mais je ne pouvais rien dire à mon père. Ma mère a eu trop honte alors elle a préféré ne pas revenir en arrière. Résultat des courses, j'ai entamé mon lycée (en internat sinon c'est pas drôle ...) en laissant derrière moi deux pauvres petits gars qui ne comprenaient pas se qui se passait. Ma mère en a profité pour tomber dans l'alcoolisme et les anti dépresseurs. Mon père, meurtri de chagrin s'est également lancé dans le délire anti dépresseur mais (heureusement) son frère l'a vite fait sortir de cette merde. Dans tout ça, moi, je me retrouve dans un lycée élitiste, dans lequel je galère. Je ne vois plus mes grands parents qui sont de gros fachos et je ne parle plus à ma sœur qui a décidé de prendre le parti de ma mère en pensant naïvement qu'elle avait son mot à dire dans le divorce. S'en est suivi 3 ans de tensions du fait que ma sœur refusait tout contacts physiques, visuels, oraux ou écrits avec mon père. Mes frères me faisaient des joies en me disant, à chaque fois qu'ils me voyaient, que je leur manquaient et qu'ils m'aimaient. Le plus grand profitait de ma présence pour me confier qu'il était malheureux et qu'il n'aurait jamais du naître (la claque quand un si petit gosse balance un truc pareil). J'ai eu mon BAC (malgré tout) et je me suis lancée dans le supérieur. Avec un chez moi, des cours jusqu'à n'en plus pouvoir et une pleine liberté de mouvement j'ai commencé à boire, me scarifier, me droguer, trainer dans des endroits chelou ... Bref, ça c'était l'année dernière, j'ai déménagé pour échapper à tout ça mais la seule chose que j'arrive à faire maintenant c'est le mime du réfrigérateur ... Je suis triste, en colère, déçue, nerveuse, fatiguée, malade, tout simplement en pleine déprime. Ma coloc essaye de m'aider à m'en sortir mais ça ne fonctionne pas hyper bien.
Voilà, ça doit être très confus mais en gros je n'assimile ma personne qu'aux looses qui me sont tombées dessus. Et encore ce n'est qu'une petite sélection ...

 

[Mamah]

Je me sens conne.
Je suis restée 8 ans avec mon copain, le premier-tout.
J'ai rompu il y a 1 mois après mûre réflexion. J'ai changé, pas lui, et en plus de ça j'ai compris que j'avais énormément de rancœurs envers lui. Il m'a empêché de faire beaucoup choses sous couvert de l'amour. Je l'ai accepté par peur d'être seule, mais je lui en veux tellement...
J'avais compris depuis longtemps que ce mec avait un grain, complexé à mort, extrême et jaloux, même de moi.
J'ai pris mon courage à deux mains et pris la porte de sortie pour ne plus jamais le revoir, du jour au lendemain.
Il m'a fallu des couilles pour lui annoncer, pour le voir s'effondrer, chercher ma mère pour pleurer dans ses bras, appeler ma sœur en pleurs, et avoir sincèrement peur qu'il se suicide ce soir là. J'ai fais un rêve où je l'entendais crier en pleurs et j'en ai encore des frissons.
J'avais un business que j'ai monté toute seule, à ma seule détermination, des remises en main propre dans tout Paris, du temps passé pour communiquer, aboutir mon projet, investir mon temps et mon argent. Il y a deux ans quand j'étais en pleine réussite (CDI, business qui marche à fond les ballons, plus de commandes que de bras pour les préparer) il m'a menacé de me quitter si je ne l'incluais pas dedans. Il a cherché des prétextes pour que l'on passe d'autoentreprise à une SA où lui serait le gérant. Je n'ai pas accepté pour la SA, mais je l'ai laissé investir dans mon projet, mon bébé, ce que j'ai créer, à contrecœur. Pour ne pas qu'il s'en aille.
Je lui ai prêté une grosse somme d'argent pour qu'il s'achète une nouvelle voiture, et il me remboursait petit à petit.
Aujourd'hui que c'est fini, il a piraté mon Instagram, mon Facebook, mon PayPal. Je n'ai plus de compte Instagram alors que mes ventes partaient de là. Je n'ai plus la force d'en recréer un et de tout recommencer à zéro. J'ai mal au cœur quand je me connecte à PayPal et que je me rends compte que l'argent dessus a fondu comme neige au soleil entre le surstock que je ne pourrai pas évacuer, et l'argent que je lui ai prêté et que je ne reverrai jamais.
Il me doit de l'argent et cherche encore à me couler et je ne comprends pas pourquoi.
En parallèle de ces piratages il m'a envoyé un mail très long avec toutes les raisons, selon lui, qui font que notre rupture est une erreur de ma part. Il m'envoie des mails en me demandant qu'on reparte à zéro, qu'il a tout compris.
Mais il n'a rien compris.
Je me sens victime.
Alors que j'ai juste été très, très conne.
Si ma mère apprenait que j'ai limité les études au BTS malgré mes résultats excellent et mon amour pour les études car lui ne pourrait pas aller plus loin, je pense qu'elle le tuerait. Et que ça lui ferait beaucoup de peine.
J'ai cherché du travail pour lui, sacrifié des postes pour lui, durant la période où il ne trouvait pas de travail alors que je n'avais aucun mal. Il m'a diabolisé, tout ce que je faisais était une compétition envers lui. Tellement jaloux et complexé. Je ne me suis rendue compte que dernièrement de mon aigreur, que ça ne passerait jamais. Que malgré les bons moments j'aurais toujours un arrière goût amer.
J'ai le cœur lourd car j'ai fais un effort monstrueux pour le sortir de ma vie et hier ma mère m'a dit que 24 ans ce n'est plus 20 ans, et elle m'a demandé si je n'étais pas dégoûtée.
Je n'ai pas envie que mon sentiment d'apaisement et de fierté d'avoir sauté le pas pour rompre se transforme en colère envers moi même de ne pas l'avoir fait avant...