Le coeur lourd ? C'est ici.

[Callie.]

J'ai le coeur extrêmement lourd depuis 2 semaines, depuis que je l'ai quitté.

La séparation a été une libération mais depuis je vis une galère pas possible, je suis sans appart étant donné qu'il a voulu que je parte, une copine m'héberge en attendant je fais des visites d'appart à la pelle tous les soirs. En même temps je dois avancer sur mon mémoire, checker mes dossiers de master, refaire mon dossier de bourse, chercher ce que je vais faire l'année prochaine, c'est trop pour moi. Je me sens dépassée. En plus de ça je flirte avec un nouveau garçon qui me fait tourner la tête...

Hier j'ai fait mon déménagement ça a été dur de tout quitter, de dire au revoir à cette ancienne vie. J'ai du faire des câlins à mon chaton pour la dernière fois... Mon ex me calcule même plus, il m'insulte limite et se tape des filles qu'il drague sur le tchat.

J'ai hâte que cette période passe vite, je me sens si vulnérable en ce moment.

 

[Super Faon]

Je crois que j'ai des "chances" d'être schizophrène mais je suis incapable d'en parler sérieusement. Ca affecte terriblement ma vie sociale et ma possible vie sentimentale...

 

[AnonymousUser]

Une fatigue incompressible s'est emparée de moi. Je me sens vieillie, ce que je suis est au delà de ce que l'on appelle communément la maturité. Je ne sais pas quel âge je peux avoir dans ma tête, mais il est élevé. Je me donne à moi-même l'image d'une épouse jolie, serviable avec un sourire mélancolique qui ne s'énerve jamais et qui laisse tout passer en tenant le plus possible.
Pour fêter son bac, j'ai voulu lui faire un bavarois. C'est long, fastidieux, il y a deux couches sur un biscuit à la poudre d'amande. La première couche est déjà faite, et je prie pour qu'elle soit réussie. J'aurai aimé pouvoir le déposer devant chez lui et repartir, en ayant au préalable glisser un petit mot de félicitations. Mais j'ai eu une boule au ventre en lui annonçant que ce gâteau de trente centimètres de circonférence était si imposant que je serai incapable de le déplacer. Je savais qu'il allait s'emporter, et mes soupçons se sont confirmés. Il m'a dit que je ne lui avais rien dit, que je n'en faisais qu'à ma tête. Je lui avais dit au téléphone que je voulais absolument lui faire une surprise pour fêter son obtention du bac, ce n'est pas comme si je l'avais totalement pris au dépourvu. Et puis devant mon écran, je n'ai pas pleuré. J'ai souri. Mes traits se sont étirés en sens inverse pour dessiner ce sourire mélancolique que j'arbore quand il me fait de la peine.
Là, je dois laisser reposer deux heures la première couche. Si je ne parviens pas à dormir, j'irai peut être faire la seconde une fois que l'autre sera suffisamment gélatineuse pour être démoulée. Et je filtrerai moi même la préparation à la menthe, en tentant de ne réveiller personne dans la maison.
Je lui ai dit de passer demain pour le manger avec ma famille. S'il ne peut pas se déplacer, j'irai moi même le chercher avec sa permission. Et si une fois sur place il me claque la porte au nez, je repartirai en souriant. Mais avec la larme à l'oeil cette fois.

 

[Domila]

Je fatigue... j'ai l'impression de faire des efforts dans le vide.
J'en viendrais même à culpabiliser de passer autant de temps avec lui. Pourquoi faut-il toujours que mes potes soient des gens aussi difficiles ? Pourquoi j'ai l'impression qu'ils essaient de me rendre coupable de mon bonheur ?
Saleté de coup de blues, j'espère que tu passeras vite...

 

[Linger]

Il y a quelques jours j'ai envoyé un message à mon ex 'meilleur ami' pour lui demander de me dire si il avait son bac ou non. Donc il m'a répondu de ne pas m'inquiéter et qu'il me préviendrer. Le jour du bac, nouveau statut pour lui= il a son bac. Mais pas de message. J'aurai voulu un sms personnel, un truc quoi. Il m'a oublié. J'aurai voulu que tout se passe autrement entre nous.

 

[chibiichigo]

"On arrête tout et on recommence ? On remonte le temps, disons, septembre dernier, et on ne regrette rien cette fois-ci ? Et si pour une fois, j'étais spontanée, et si pour une fois, je ne calculais rien. On aurait pu être heureux, on aurait pu oui. Tu m'aimais, je le savais, tu n'étais pas très discret. Et puis A. ton meilleur ami, me l'avait dit. Et puis M. ma meilleure amie, me l'avait aussi dit. Et puis, je l'avais deviné. Et j'adorais te voir galérer, j'adorais me faire désirer, j'adorais ce jeu. Je m'étais prise au jeu. Tu as essayé de m'embrasser, j'ai fais comme si je ne comprenais pas. Et je suis tombée amoureuse de toi, folle amoureuse. Et, tu as peut-être pensé que c'était impossible, que je n'étais pas pour toi, que je ne m'intéresserai plus à toi. Peut-être en avais-tu marre ? C'était trop tard, alors que je ne pensais qu'à toi, que je ne voyais plus que toi, on n'était plus que de simples amis. Je n'étais plus qu'une fille, parmi tant d'autres.
On aurait pu être heureux si je n'avais pas autant joué. On est maintenant de très bons amis. C'est ambigu. Tu as une copine, tu ne l'aimais pas, tu me trouvais plus jolie qu'elle, tu me trouvais plus photogénique qu'elle, mais aujourd'hui c'est elle qui t'a.
Je ne crois pas au destin, je ne crois ni à la chance, ni à l'âme soeur, je me force à ne pas y croire. Mais on se ressemble tellement, on se croise si souvent, on est si souvent sur la même longueur d'onde. Je veux remonter le temps, je ne veux pas passer après elle."

 

[MardyBum]

Je suis en train de gâcher notre anniversaire en boudant à moitié
Tout ce qu'il voulait, c'était me faire plaisir en m'offrant ce cadeau, mais il pouvait pas deviner ce que ça représenterait pour moi

 

[AnonymousUser]

Il faut croire que j'affectionne ce topic pour le relancer à chaque fois.
Hier soir, je me suis déconnectée sur un coup de vent. Sans ravaler ma fierté, en gardant une tête digne et un sourire qui disait "bien fait pour toi". J'ai tout éteint, je me suis endormie, et je n'ai eu aucun message. Je me suis levée dans la nuit pour vérifier, rien. Et là encore, rien du tout.
J'ai abusé. Je me fais peur à moi même de voir que je peux m'énerver pour un rien, malgré mon apparent calme olympien. Un sujet sensible, une légère dispute et mon souffle s'emballe sans que je ne puisse le contrôler.
Il a juste dit en rigolant parce que je faisais semblant de bouder "je ne vois pas tes larmes". ça ne m'a vraiment pas plu. Et plutôt que d'en faire un fromage, je lui ai répondu que je ne lui donnerai pas ce plaisir et je suis partie. Non en réalité, rien que le fait d'écrire ça ici prouve que je me suis beaucoup trop attachée à lui. D'ici quelques temps, je crois bien que je vais en pâtir à cause du nombre de kilomètres qui nous séparent.

 

[Pantoufle]

Aujourd'hui est un de ces fameux jours où j'ai l'impression que personne (non, pas exactement personne, il y a une poignée de bonnes personnes heureusement) ne peut vraiment m'aimer sans but caché derrière, sans m'utiliser. Qu'on peut vite m'oublier, ne pas être reconnaissant.

Je suis tellement peinée qu'elle ne me réponde pas, je ne comprends pas son comportement. C'est une des personnes les plus proches dans ma vie, depuis 7 ans, et en 7 ans on ne s'était brouillé qu'une seule fois pour une bêtise. Là ce n'est même pas une brouille, je ne sais pas ce que c'est, et ça me peine, c'est comme un poids. Je ne sais pas si je dois culpabiliser ou être en colère. Ça me rend très triste. 10 jours sans nouvelles, ça paraît peu mais dans cette situation c'est trop.
Et en même temps je sais que je peux vivre sans elle, relativement facilement, ça me peine encore plus. Je suis quoi, un monstre ? Pourquoi est-ce que je ne sais pas vraiment aimer, alors que c'est ce que je veux le plus.

 

[what-the-fuck]

je peux compter sur personne... (enfin sans parler de la famille, c'est different)
Je viens de m'en rendre compte
Je suis en train de perdre mon copain, je peux en parler a personne, pourtant j'ai des amies proches...Elles ont l'air d'en avoir rien a fouttre, ca me degoute
En plus je suis rancuniere, j'ai plus envie de leur parler, je vais me retrouver seule

 

[Pantoufle]

Je ne poste pas sur le mur des lamentations, je ne m'y sens pas légitime.

J'ai l'impression que tout va mal en ce moment, ma santé redevient pourrie à tout points de vue, je n'ai plus aucune motivation pour rien mais à un point important, plus envie de rien, je n'ai plus de but, rien ne me fait envie, ni faire quelque chose, ni ne rien faire. C'est horrible, je me sens morne.
Et je ne sais pas quoi blâmer pour ça. Est-ce que la pilule est responsable de quasi tous mes maux ou est-ce que je me raconte des histoires ?
J'ai l'impression d'être faible et inutile, c'est chiant.

 

[Lafilledenface]

Plaf. Il me manque.