Le coeur lourd ? C'est ici.

[Super-Fraise]

J'ai besoin d'un endroit où tout défouler. Je me sens tellement nulle en ce moment. Ca fait maintenant plus de un an et demi que j'ai perdu mon meilleur ami. Il ne m'adresse plus aucun signe de vie, rien, quedal, & les petites tentatives pour lui dire "wouhou, je suis là, tu me manques !", il n'a répondu à aucune ... J'ai mal, mal, mal. Depuis qu'il n'est plus là il me manque quelque chose dans ma vie. C'est idiot mais c'est comme ça. & puis les "amis" que je pensais m'être faits cette années sont de vrais amis en carton ! J'ai souvent des absences dans mon école, parfois prolongées ( là ça va faire plus d'une semaine, je ne rentre que demain ), & bien ils crachent sur moi. Sauf que si je pouvais aller en cours je le ferais. J'ai une tumeur qui fait qu'en ce moment j'ai le droit à beaucoup d'aller retour avec l'hôpital, & puis je dois refaire une chimio, mais je veux pas de leur pitié. Alors j'en parle pas. Des fois j'ai envie d'exploser, de leurs dire que non ce n'est pas de ma faute, & que oui moi aussi j'aimerai bien vivre normalement, mais non ... Voila. C'est tout. J'vais m'cacher maintenant ...

 

[Ineffable]

c'est un mélange de regret et de satisfaction... quand je vois les gens avec qui j'ai passé mon adolescence dans l'ombre, à peine présente, ceux que j'ai croisés tous les jours au collège ou au lycée et qui n'ont pas changé, réellement, ils ont les mêmes amis, les mêmes lieux de rencontre, les photos de soirées quasi à l'identique avec les mêmes gens et les mêmes délires... bien sur ils ont grandi, vieillis, les scoot et les vélos sont devenus des voitures et l'été ils ne vont plus au lac ils vont à la plage, mais sinon ce sont les mêmes.
Quand je vois ça d'un coté je regrette mes choix... j'ai toujours tout fais depuis la fin du collège pour changer d'environnement, arreter d'etre personne, vivre une autre vie, mais j'y ai perdu des ami(e)s, j'en revois quelques uns quand je retourne chez mes parents mais c'est tout, peut etre parce que la plupart on était amis par defaut, entre gens un peu timides et transparents... je regrette cette "grosse bande de pote" que je n'ai jamais vraiment eu à cette époque.
Et puis de l'autre j'ai envie de leur rire au nez, de leur dire de regarder ma vie, de me regarder moi qui suis sortie des sentiers battus, qui a experimenté de nouvelles chose, rencontrer de nouvelles personnes. De leur dire de me regarder, changée et grandie... sauf que devant eux, les très rares fois ou je les croises je reste toujours là même, ou je fais semblant de ne pas les voir ou je dit bonjour rapidement...

Tant pis

(pas citer svp, il fallait que je le dise...)

 

[sirius]

J'en ai ras le bol. 2012 commence tellement mal. Pour commencer, ma grand-mère est tombée très malade, elle est hospitalisée depuis 1 mois. Ensuite, on a des gros soucis avec nos voisins, tellement bruyants et irrespectueux, on a appelé la police tellement on était à bout. Et mon copain s'est fait casser la gueule par ce voisin, dans la rue, sans que personne ne bouge pour l'aider. Du coup il a porté plainte mais on est obligés de vivre avec ce connard au dessus de chez nous au moins jusqu'au procès fin mars. Et petite cerise sur le gateau, nos deux voitures sont en panne, on n'a pas assez d'argent pour les réparer, tout va bien quoi.
Heureusement qu'on a des super potes près de nous, et puis le bébé continue de bien grandir, 3 mois de grossesse aujourd'hui.

A toutes ici :

 

[Rozz]

Eustache si ça peut te rassurer je te comprends. Quand j'étais petite et que je suis née mes parents avaient un berger allemand, Alpha, une chienne magnifique. Jamais on avait vu une osmose entre gamine et un chien. Elle me soutenait quand j'apprenais à marcher et ne m'a jamais grogné même quand je me rattrapais à ses poils. La nuit quand je ne dormais pas, je sortais de ma chambre et elle dormait toujours contre ma porte, alors j'allais avec elle et mes parents me retrouvaient presque tous les matins endormie sur la chienne. Je ne l'ai jamais quittée de ma naissance jusqu'à mes 11 ans. En sautant dans le jardin elle s'est malheureusement retourné l'estomac... J'avais 11 ans quand c'est arrivé. J'en ai aujourd'hui 20 et j'ai toujours les larmes aux yeux en y repensant et en écrivant ce message. Avec le temps c'est moins dur mais le vrai deuil je ne sais pas si je le ferais vraiment.
Tout ça pour dire qu'on s'attache tellement à nos aminaux que ça en devient extrêmement dur quand ils disparaissent de nos vies...

(ne pas citer svp...)

 

[Rozz]

Eustache C'est toujours difficile, et on ne s'y attends pas. C'est exactement ça, trop brusque...

 

[Ancien membre]

J'en ai marre... Donc j'écoute cette si jolie chanson
Et celle-ci, tiens.

 

[AGwennili]

Maman dit que c'est mieux la collocation. Alors je suis là, je mord mon point pour pas laisser échapper de sanglots, je sers mes bras sur mon ventre quand la crise d'angoisse me coupe le souffle et de l'autre côté du mur en carton il y a une soirée étudiantes, ils ont mis la musique fort pour les 20 ans de mon colloc oui celui qui ne m'a même pas regardé quand je lui ai demandé de descendre la poubelle. Merci Maman, je me sens beaucoup mieux comme ça, quand en plus de gérer ma dépression je gère 2 gosses de 20ans. Ils sont au moins 20 dans notre tout petit appart, je ne me suis jamais sentie aussi seule.

 

[Rozz]

Le coeur très lourd depuis hier soir 19h30 où je reçois un appel me disant que mon chéri, l'homme de ma vie, est aux urgences. J'y fonce. Il travaille chez un constructeur aérien et ses super collègues lui ont fait tomber une porte d'avion sur la tête. Il a une énorme plaie à la tête. 26 points. 20cm de long sur 4cm de large sur le cuir chevelu. Les médecins parlent de miracle. Il n'a pas de fracture mais évidemment un énorme émataume dans la tête... Il ne risque rien car ce matin son papa m'a dit qu'il avait bien dormi et qu'il n'avait pas besoin d'opération. Je reste inquiète. Il n'avait pas l'air bien quand je l'ai quitté aux urgences dans la nuit... Je dois le revoir ce matin. La vie est courte, c'est un miracle mais il aurait pu lui arriver beaucoup plus grave. Je l'aime tellement...

En plus... Besoin de soutien et tellement peu d'amis... La journée va être rude...

 

[Combustion_interne]

Il me manque. Y'a rien ni personne pour combler cet espace qu'il y a en moi. Je fais la maligne, je fanfaronne mais à côté de ça j'en peux plus de cette absence. Je le sais pourtant que plus jamais il ne pourra revenir. Mais je l'espère peut être un peu. A quoi bon ? Et cette stupide St Valentin qui approche. J'arrive toujours pas à acheter un beau cadre pour y mettre une belle photo de nous, ce serait comme tolérer son absence. Je le sens bien que cet appart est trop grand pour moi. C'est le 1er qui n'est aucun lien avec lui. Et je ne sais pas quoi en faire. J'aurais aimé avoir un lieu où me recueillir mais le choix qu'on a fait m'en a privé. Peut être ferais-je un petit coin dans le jardin avec quelques fleurs. Mais et le jour où je vais déménager ?
Ce soir je suis un peu paumée.

 

[Ancien membre]

En cherchant une photo de ma grossesse et en les faisant toutes défiler, je suis tombée sur une photo qui m'a rendu mélancolique, je crois que je n'avais jamais réalisé mais ce regard.. Je n'avais jamais eu ce regard pour quelqu'un d'autre qu'elle, il est ampli d'amour et de désir, de fierté et de bonheur, quand je me vois sur cette photo, j'ai l'impression que j'étais tellement heureuse et forte que j'aurai pu retourner la planète avec/pour elle. On aurait pu marcher, main dans la main et je sais qu'à deux, rien n'aurait pu nous atteindre.

Enfin voilà, c'était il y a plus d'un an et je peux me rappeler encore précisément ce que je ressentais et mon cœur bat la chamade. Le matin même, nous avions échangés notre premier baiser.

 

[Little Runaway]

Je lui ai promis de ne pas lui écrire pendant ses 6 semaines loin de moi , pour qu'il puisse réflechir tranquillement . Mais j'en peux plus , ça fait un mois , il reste deux semaines et je craque , je veux lui écrire , lui parler , lui raconter plein de choses . Mais j'ai peur d'être lourde , de le gonfler et que ça fasse tout l'effet inverse ... Et ma fierté m'en empêche aussi .

Et sur facebook j'ai débloquée la soeur de mon ex avec qui j'ai été trois ans et qui m'a brisé le coeur , j'suis une vraie gamine , j'peux pas m'empêcher de fouiner et ça aussi ça me fait du mal . Du coup je m'en veux .

J'ai besoin d'un câlin je crois .

 

[L0uL0u]

Stop. Stop. Stop. Stop. Je craque, j'en peux plus. Ca ne finira donc jamais ? Je ne suis pas bizarre, je ne plane pas à 3000 en permanence, j'ai juste d'autres préoccupations en ce moment. C'est horrible cette sensation d'être toujours dans un autre monde, que les autres ne suivent pas forcément le fil de mes pensées. Oui, des fois je réfléchis trop vite ou je zappe des choses. Mais est-ce que ça fait de moi une fille complètement différente pour autant ? Je crois pas. Alors pourquoi j'ai cette impression qu'à chaque fois que je dis quelque chose il y aura toujours quelqu'un qui ne comprendra rien et me prendra tout bonnement pour une folle ? Les moments passés avec la troupe sont de beaux moments, des moments magiques même, mais même là j'ai l'impression de ne pas être comme les autres. J'ai eu la chance d'avoir un rôle de rêve, mais comment arriver à supporter à la fois la jalousie des gens qui ont un petit rôle (alors que je n'y suis pour rien, on a tous passé les mêmes auditions de danse de chant et de théâtre, j'étais juste dans un bon jour sûrement ...) et les regards des deuxième année quand j'essaie d'être un peu moi, de faire rire les gens et qu'ils me regardent comme si je venais de Saturne. Je craque TOTALEMENT.