@OpossumDesPlaines Beaucoup de courage pour tout changer

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Dans mon école, certains ont éclaté leurs ilôts, d'autres les gardent... J'avoue que je n'ai rien changé à ma pratique de classe : ilôts, enfants qui se déplacent pour travailler ailleurs, matériel commun (jeux, puzzles, feuilles...). Nous avons appliqué le protocole version "dans la mesure du possible". Cela a quand même été l'objet d'une discussion informelle avec la directrice, assez à cheval sur les protocoles. Et pour elle, ce qui importe, c'est qu'il n'y ait pas de brassage entre les classes (du coup, les décloisonnements ont été stoppés). Car c'est quand même foutrement illusoire de garder des enfants en classe et de s'assurer qu'ils ne partagent rien (rien que le ballon de récré, le coup de poing de l'un... (mes journées sont souvent mouvementées

)) !!
De même, nos interventions (musique, sport) sont maintenues.
J'avoue que ça me soulage beaucoup ! (Après, je m'empêche tous les jours de bouger les tables pour arriver à un espace plus "flexible", donc je fais aussi ma part ^^).
Edit : d'ailleurs, quand j'y pense, ça n'a pas du tout été l'objet d'une réunion à l'école. On avait déjà anticipé pas mal de choses dès septembre (espaces de récré, cantine...). Mais pas de discussion sur les changements en classe. Pourtant, on est assez "carré" dans notre fonctionnement.
Je n'ai pas trop suivi les signalements. Là, je trouve ça assez choquant. Je pense qu'il y a une bonne part de "provocation" (consciente ou non) et de "discours rapportés et déformés de la maison" chez les élèves. Que ce soit noté, objet d'une discussion ultérieure, d'un rappel à la loi oral (suivant la gravité des propos), oui. Que ce soit signalé directement, sans information/communication/éclaircissement, ça me "choque". Le Ministère veut faire de la com. Et comme
@Polynie , je n'ai pas grande confiance en l'appareil répressif pour prendre en charge ce genre de choses (L'épisode de "la classe qui se tient sage" me reste en travers du coeur, personnellement...).
(Certains de mes CM2 "riaient" lorsqu'on en a parlé. C'était carrément nerveux)
(Lors des attentats contre Charlie Hebdo, j'étais pionne en collège. Et pas mal de gamins avaient un discours limite. Après discussion, il s'avère qu'ils "testaient" ce qu'ils avaient entendu/compris à la maison