C'était au vide-grenier, dimanche. Sur un stand il y avait plein de petits miniatures de parfums connus. L'amie de ma mère était intéressée et a débouché, naturellement, un petit parfum qui l'intéressait afin de le sentir. La vendeuse lui a alors dit, assez séchement: "Non, il ne faut pas les ouvrir." Gros étonnement, de ma part, de la sienne aussi. On était tellement sur le cul qu'on a pas osé dire grand chose, à part que dans une parfumerie, en temps normal, on est bien obligé d'ouvrir un parfum avant de l'acheter, c'est logique, c'est un parfum, ça ne s'achète pas juste au visuel. On est parties complètement sur le cul et la femme ne démordait pas de son air mauvais. L'amie de ma mère m'a dit qu'elle lui avait dit: "Je ne comprends pas" et la femme lui a répondu: "Il n'y a rien à comprendre."
J'en reviens pas comme les gens peuvent être bizarres parfois... Elle croyait quoi, qu'on allait verser tout le contenu du parfum par terre? C'etait juste pour le sentir.
Et une autre femme à un autre stand me regardait tellement méchamment que je n'ai pas osé lui demander le prix d'une petite chaise en plastique, un miniature d'une chaise grandeur nature, orange, années 70. J'avais osé touché et soulevé cette chaise, je crois que ça a dépassé son seuil de tolérance, apparemment. Mais où est le mal de toucher un objet avant de l'acheter? Surtout dans un vide-greniers! Par essence, c'est fait pour fouiller, flâner, chercher. Là aussi incompréhension totale. On se demande pourquoi ces gens font les vide-greniers avec autant d'antipathie...