Qui a attiré votre attention aujourd'hui?

[Eternity-]

Un garçon de ma classe. A la base on est pas spécialement potes, on se parle un peu, on rigole mais rien de plus. Et aujourd'hui, par un concours de circonstances on avait tous les deux une heure de trou tout seuls. Je suis donc allée le voir et on a passé l'heure ensemble, et en fait on a bien bavardé! C'était très sympa, je suis contente d'avoir pu me rapprocher de lui au moins un peu.
Et a la fin on a rejoint des amies de la classe, et j'étais en train de parler et la il a fait "Ohh Aukazul elle est trop mignonne quand elle raconte ça!"
J'étais trop , c'est un très beau compliment pour moi!

 

[Domila]

Tout à l'heure, je me promène, je croise un homme avec une poussette. Voyant mon air attendri, le jeune père s'est redressé et m'a gratifié d'un sourire fier et rayonnant
Ca a illuminé ma journée

 

[AnonymousUser]

Une fille à la bibliothèque. Elle avait une coupe au carré, les cheveux bruns, des lunettes à montures épaisses en plastique rouge, elle était habillée de façon assez classique avec une espèce de twist original dans ses détails. Elle avait l'air cool, et quand je me suis approchée d'elle, entre deux rayons de livres, pour regarder des bouquins, elle m'a demandé, "Oh, vous allez prendre celui-là? Il est bien, je l'ai déjà lu, j'avais bien aimé, par contre j'ai pas lu celui-là mais j'ai un ami qui l'a lu et il a trouvé ça bien mais un peu long au début..." Elle m'a fait une espèce de session conseils de lecture et après elle avait l'air ravi de me montrer ses livres à elle et de me demander si je les avais lus ou non (non), j'ai trouvé ça adorable, elle me parlait comme à une vieille pote de fac, c'était attendrissant. Quand je suis allée enregistrer les livres et que je suis repassée près d'elle en sortant, elle m'a souhaité bonne lecture et m'a dit que si on se recroisait, il faudrait que je lui dise ce que j'en avais pensé. Les gens sont juste trop cools parfois.

 

[Cygnus]

Un petit gamin tout seul près d'une voiture sur le parking du supermarché. Ça faisait au moins 10 minutes qu'il attendais, du coup je le regardais de loin, mais je n'ai pas osé aller le voir. Mais une femme est quand même allé le voir et elle l'a ramené dans le supermarché, alors je me suis dis "ouf". Sauf que plus tard il est revenu avec sa mère, et celle-ci était en train de l'engueuler parce qu'il n'avait pas été capable de rester tout seul près de la voiture, elle lui criait "tu es minable, tu es un petit con, tu ne vaux rien, t'as rien dans le pantalon (et ça en lui touchant le pantalon bien sûr, si vous voyez ce que je veux dire)". Putain j'ai jamais été aussi révoltée, mais comment une chamelle pareille a pu devenir mère, le gosse avait 6 ans à tout casser, il était en train de pleurer il ne savait plus où se mettre. Au final la mère est partie et elle l'a laissé le pauvre petit la suivre en voiture, à pied.

C'est ignoble

 

[ankow]

Dans le tram, une jeune fille avec une conception de l'amitié/famille que j'ai trouvé assez triste :
"De toute façon personne n'est irremplacable. Les amis tu les remplaces quand tu veux, c'est facile, tes frères et soeurs, pareils! Tu peux remplacer tous le monde! Seul Dieu est irremplacable" Sa copine : " Et tes enfants aussi" Elle : " Non, même tes enfants sont pas irremplacables, personne j'te dis!"

 

[Ethérée]

Un vieux petit couple de touristes allemands dans le métro, ils étaient trop mignons.

 

[tempsdance-89]

une patiente sur la bonne voie qui exprimait une telle joie de vivre malgrè le passé qu'elle a pas vivre

je la trouve courageuse

 

[Cygnus]

C'était à un vide-greniers dimanche. Un homme avec un petit chien et une femme avec son petit chien aussi. Lui le tenait en laisse, elle non. ils se sont croisés tout près et les deux chiens ont commencé à s'aboyer dessus. Puis ils se sont aboyé de plus en plus, jusqu'à que ça devienne des aboiements de peur et de colère et que tout le monde y prête attention. Et là les deux petits chiens se sont littéralement sauté dessus, ont roulé en boule et se sont battus, c'était horrible, aucun des deux maîtres ne réussissait à les séparer, et le chien du mec avait attrapé la queue de l'autre chien et ne voulait pas la lâcher. En voyant ce spectacle j'ai vite marché loin, j'étais en panique, je ne supportais pas de voir l'incapacité pour les séparer, les aboiements douloureux, je n'avais qu'une peur c'était qu'ils se blessent horriblement ou se tuent, c'était atroce comme sensation, cette impuissance générale, ce spectacle horrible comme quand deux hommes se battent et qu'on ne peut rien y faire, c'est d'une violence insoutenable, c'est comme un parfum de mort imminente dans l'air.

J'ai un peu regardé du coin de l'oeil et la femme a finalement réussi à reprendre son chien des dents de l'autre qui lui tirait la queue; en le prenant elle était violente elle aussi, car elle paniquait et réagissait comme elle pouvait, violemment elle aussi et ça a tiré sur la queue du chien, je me suis dit que ça lui ferait une blessure supplémentaire si ce n'est pire. Finalement les deux chiens n'ont rien eu heureusement mais la femme et le mec ont commencé à se disputer parce que le mec lui a dit que c'était son chien à elle qui avait commencé. J'ai trouvé ça ridicule et déplacé. Ce sont des chiens, merde! Elle disait que non que c'était son chien à lui qui avait commencé. Ils se sont finalement eloignés l'un de l'autre mais continuaient à se regarder de travers de loin et à s'envoyer des piques. J'ai trouvé ça nul comme attitude.

La femme nous a parlées. C'est une femme bizarre que j'avais déjà croisé au parc et qui parlait à son chien comme à un être humain (...) Il lui avait un peu échappé à l'époque et en passant devant nous elle faisait l'intéressante en l'engueulant, et d'une façon supérieure et orgueilleuse parce qu'elle se savait regardée, pour bien montrer son ascendant sur lui: Non mais tu fais quoi là? C'est quoi ce coup que tu me fais là? (...)
Elle est vraiment particulière. Je regardais son chien et je me disais qu'il avait pas de chance d'avoir ce genre de maîtresse...

J'ai horreur de ce genre d'attitude. Et puis tous les gens qui font les intéressants à faire obéir un chien dès qu'on les regarde, pour se sentir des couilles et montrer qui domine. C'est abject. Et c'est inutile, et le chien fait ça sans comprendre, c'est une machine gentille, c'est triste.

...

Et sinon avant-hier en allant chercher mon père, en ville nous sommes tombées sur un accident entre une voiture et une moto (...) Ma mère était à deux doigts de faire un malaise en conduisant. Il y avait un homme, assez jeune, en blouson de moto, allongé par terre, immobile. On lui avait placé une minerve. La voiture accidentée était tout près en biais par rapport à lui. Je ne sais plus s'il y avait la moto pas loin. Ma mère m'a demandé s'il était mort, je lui ai dit que non. C'était comme un arrêt sur image, une scène qui reste en tête, intacte. C'est toujours ça quand on passe près d'une scène d'accident. Je me suis dit que cet homme resterait certainement handicapé. La façon dont il se tenait, allongé au sol. Je sentais de là que son corps ne lui obéissait plus, que les membres étaient devenus du bois. Il était comme une planche posée au sol. Et très jeune. Cette scène va me rester longtemps en tête. Et ça me conforte dans mon idée que conduire une moto est suicidaire (...) Quand on a un accident avec une moto, on est au mieux propulsé, au pire écrasé contre quelque chose. C'est un saut dans le vide. Les scooters c'est pareil. C'est vraiment trop dangereux. Dans une voiture on peut avoir une chance de s'en sortir parce qu'on est entouré de la carcasse qui prend beaucoup du choc, et parce qu'on est attaché. Je trouve ça vraiment dangereux les motos et les scooters, ça me fait super peur.

 

[starlouna]

aujourd'hui personne, mais hièr c'était le monsieur de l aboîte informatique dans laqueel je m'était rendu. C'était une personne très gentil.
Il portait un tee-shert et un patalon classique, une longue chaine bling bling, c'était un mélange de styl epas possible.
Mais malgrè ça, il m'est apparu comme une personne très aimable et très cultivée aussi.

C'était très agréable de voir que sa tenue vestimentaire était juste des vetements et des accessoires, auxquels on ne devait pas accorder beaucoup d'importance.

 

[Crush]

Une fille en allant à la fac. Je l'avais déjà remarquée il y a deux jours alors que son copain l'enlacait dans le bus : elle avait un style un peu rock mais sexy avec une sorte de tunique/tee-shirt long et des collants stylisés, de très longs cheveux blonds et lisses, un visage assez rond mais de beaux yeux en amandes et une bouche fushia. Son haut laissait entrevoir un tatouage de roses entrelacées sur son épaule et du coup elle m'avait encore plus plu.
Et je la revois à nouveau, toujours avec le même mec (que je ne juge pas assez beau pour elle ), je n'ai pas eu l'occasion de voir comment elle était habillée et elle souriait peu mais elle avait un regard... hypnotique, j'ai vraiment du mal à expliquer mais je la trouvais juste sublime.

 

[Pilaloha]

Un garçon dans le bus. Il devait avoir 18-20 ans mais ses tâches de rousseur lui donnaient un air beaucoup plus jeune. Un pull en V Zara gris tout simple mais tout classe, un pantalon beige en toile, et des chaussures violettes qui dénotaient un peu. Châtain, pas très grand, il était vraiment beau, fin en tout cas, tout mignon, avec ses tâches de rousseurs & ses grands yeuuuux. Il écoutait la musique très fort.
On a passé tout le trajet, soit à peu près 15 min à se regarder à la dérobée, à surprendre l'un en train de regarder l'autre, c'était drôle. J'aurais du lui sourire. L'inconnu du bus qu'on ne reverra jamais quoi ( à mon grand regret ). J'aimerais bien reprendre ce même bus à la même heure la semaine prochaine juste histoire de le revoir .

 

[Damabiah]

Je suis en Russie, à Voronej. J'en croise, des gens qui retiennent mon attention, mais là, ça m'a scotché.

Je marchais tranquilement dans la rue (une rue un peu éloignée du centre ville, spatieuse et illuminée par le soleil) pour revenir chez moi, et je vois arriver de loin une femme, je dirais d'une quarantaine d'année, mince, la peau brunie,de longs cheveux chatains, des vêtements très sobres, sans artifice, assez vieux jeu, tenant un seau avec un balai dedans à une main. Je pense que c'était une sorte de paysanne, de personne sans cesse à la campagne vu le teint mat (il y en a beaucoup ici, surtout des personnes un peu âgées), mais à quelques 2 ou 3 metres de moi, au moment de la croiser, elle tourne la tête vers moi, et là.............cette femme avait des yeux...mais un truc que j'ai jamais vu. Bleu, vert, gris, un peu tout en même temps, très très clair et lumineux, pas comme les gens normaux qui ont les yeux clairs, non, là c'était vraiment pas normal, et avec le contour de l'iris encore plus clair. Elle m'a lancé un regard fixe, hypnotique. Non non, ça n'était pas des lentilles de contact, ce n'était vraiment pas le style de cette femme, et, malgré tout ce que je dis, on voyait vraiment que c'était des vrais. Et pas non plus des yeux d'aveugle, parcequ'elle n'avait pas la démarche de quelqu'un qui l'est, et tout simplement ils n'y ressemblaient pas.
Un peu, vous voyez, comme certaines afganes, ou roms....la peau mate et les yeux super pâles...j'en avais déjà vu en France dans ma ville, et des yeux de roms de toutes les couleurs, verts, jaunes....mais là. Un truc de malade vraiment. Des morceaux de cristaux légèrement bleutés, un peu turquoise. Après l'avoir croisé je me sentais mal à l'aise, comme si un truc maléfique avait emané d'elle en même temps. Faut dire qu'elle rigolait pas du tout quand elle a posé le regard sur moi, qu'elle avait un visage très dur, et sans âge (même si je lui en ai donné un), aux traits très réguliers. Enfin bref ça m'a fait flippé, d'un côté je voulais vraiment revenir en arrière pour pouvoir la regarder à nouveau malgré mon malaise. Première fois que je ressens tout ça pour quelqu'un. Maintenant, presque sérieusement, je me dis que peut-être cette femme a des pouvoirs surnaturels...et je dis pas ça facilement. Mais là vraiment un truc étrange émanait d'elle, déjà de son regard, mais aussi juste...de sa personne.