Un garçon dans le bus, en fin d'après-midi.
Il fait un temps très triste en ce moment sur Paris, je prenais le bus après ma journée de travail, j'étais pensive, pas souriante. J'écoutais de la musique.
Un garçon m'a dit très fort "PARDON" (peut-être qu'il me l'avait déjà dit, mais je n'ai pas entendu) et s'est limite assis sur mon sac, que je n'arrivais pas à reprendre. Soit. Je l'ai trouvé d'une insolence et d'un aplomb sans borne.
Piquée au vif, je change de place et me met en face de lui. (Je voulais le voir). Je l'ignore. il semble surpris. Je vois qu'il me regarde. Puis il baille pendant tout le trajet, les yeux rivés sur son téléphone, avec son jean déchiré.
Un lycéen. Un ado. Ni beau ni moche, juste spécial, doux. Il est encore jeune, avec des traits d'ado, mais à 25 ans il fera des ravages. Il dégage un truc, il n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux, et en même temps il est très calme.
Nos regards se croisent 2 minutes.
Puis je me lève, et là, le bus freine brusquement et je manque de l'écraser. Je me retiens à la barre juste derrière sa tête, je suis au dessus de lui, le frôle, et nos regards se fixent. Ses pupilles pétillent; étincellent. Je dis "pardon" en même temps que lui. Un petit pardon, si petit, si timide, si différent du premier qu'il m'a dit et qui ne m'a pas plu.
Le temps semble suspendu.
Je souris. Un sourire que je ne parviens pas à faire disparaitre.
Je descends. Je regarde le bus s'éloigner. Je le vois. Il n'a plus de téléphone, il me regarde avec un immense sourire, moi aussi, et je le vois s'éloigner.
Ce garçon a illuminé ma fin de journée, m'a fait un effet fou sur l'instant.
Il fait un temps très triste en ce moment sur Paris, je prenais le bus après ma journée de travail, j'étais pensive, pas souriante. J'écoutais de la musique.
Un garçon m'a dit très fort "PARDON" (peut-être qu'il me l'avait déjà dit, mais je n'ai pas entendu) et s'est limite assis sur mon sac, que je n'arrivais pas à reprendre. Soit. Je l'ai trouvé d'une insolence et d'un aplomb sans borne.
Piquée au vif, je change de place et me met en face de lui. (Je voulais le voir). Je l'ignore. il semble surpris. Je vois qu'il me regarde. Puis il baille pendant tout le trajet, les yeux rivés sur son téléphone, avec son jean déchiré.
Un lycéen. Un ado. Ni beau ni moche, juste spécial, doux. Il est encore jeune, avec des traits d'ado, mais à 25 ans il fera des ravages. Il dégage un truc, il n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux, et en même temps il est très calme.
Nos regards se croisent 2 minutes.
Puis je me lève, et là, le bus freine brusquement et je manque de l'écraser. Je me retiens à la barre juste derrière sa tête, je suis au dessus de lui, le frôle, et nos regards se fixent. Ses pupilles pétillent; étincellent. Je dis "pardon" en même temps que lui. Un petit pardon, si petit, si timide, si différent du premier qu'il m'a dit et qui ne m'a pas plu.
Le temps semble suspendu.
Je souris. Un sourire que je ne parviens pas à faire disparaitre.
Je descends. Je regarde le bus s'éloigner. Je le vois. Il n'a plus de téléphone, il me regarde avec un immense sourire, moi aussi, et je le vois s'éloigner.
Ce garçon a illuminé ma fin de journée, m'a fait un effet fou sur l'instant.