@bernadotte coucou
je suis désolée de voir que tu dois gérer des contraintes pour des soucis de santé :/ c'est jamais facile quand on se le voit imposé. Je pense que
@Morgy saura sans doute bien t'éclairer en détail mais je vais toujours donner mes impressions.
Tu es veggie comme moi donc tu as enlevé des aliments de ton alimentation, certains que tu aimais sans doute. Pourtant tu t'y adaptes sans le voir comme une contrainte parce qu'en même temps tu t'es ouvert eà un éventail d'autres choses et tu focalises sur le positif, mais aussi parce que tu es convaincue que c'est une alimentation qui te convient mieux, quel que soit le domaine (éthique, santé...). Et je crois que face à ce genre de situation, c'est le même état d'esprit qui prime.
Les envies comme pour tout il faut les écouter mais aussi savoir les désacraliser. Parfois je rêve je sais pas d'une glace chocolat avec des copeaux de mangue fraiche et du thé matcha au goûter mais c'est pas pour autant que j'en ai sous la main
du coup quoi je respecte pas zermati, je broie mes envies psychologiques si je sais pas me faire le dessert qui me passe par la tête?
on a rarement UNE envie. Parfois un truc spéficique nous vient en tête et selon la situation on se le prend ou alors on ne sait pas et d'autres idées nous viennent, d'autres alternatives sympas
ce que je note c'est que tu sembles projeter beaucoup sur le "pain". Même en étant rassasiée et tout, donc ca tient de la compulsion. Donc de l'émotionnel et ce que tu projettes sur le pain, voire les autres aliments que tu as peur de ne plus pouvoir manger. Est-ce réellement ce pain là, normal avec gluten, qui est si important? Ou ce qu'il t'évoque? Peut-être les tartines gourmandes de ton enfance? Peut-être un goûter fétiche en couple? Peut-être les petits-déjeuners sympas chez mamie? Les croques-monsieurs entre amis?
Renoncer à certains aliments ou intégrer de nouveaux aliments est toujours assez flexible, ce qui ne l'est pas ce sont les moments, les personnes, les contextes, les sensations qu'on projette dessus et c'est ça qu'il faut travailler. Ainsi tu sauras comment les reproduire avec d'autres choses
Je note aussi que beaucoup veulent une certaine "perfection" dans leur zermatage. On reste humains dans l'environnement qui est le nôtre, même le lâcher-prise ne peut pas être parfait et ce n'est pas grave! S'écouter c'est bien, être son propre dictateur non
on s'adapte, on s'observe, on teste, on fait avec ce qu'on a et les circonstances et c'est très bien.
Pour les pains, de manière générale il y a plein de chouettes recettes sur le net
et pour en acheter il y a pas mal de sites de vente en ligne où le choix est plus grand et parfois moins cher du coup tu peux t'en faire livrer autant que tu veux et toujours en avoir chez toi
@Dragize je ne comprends pas très bien en fait
tu dis que tu ne veux pas te prendre la tête avec zermati pendant les vacances parce que tu as envie de profiter et tout goûter. Mais justement zermati n'interdit rien donc c'est totalement compatible. Est-ce que ca veut dire par là que tu prévois de systématiquement manger sans faim ou plus que ta faim? Là encore c'est pas incompatible de goûter plein de choses sympas tout en respectant les sensations de faim de l'estomac. Du coup est-ce que tu associes les vacances à l'excès, à forcément manger trop? D'où le pourquoi ce cadre particulier devrait forcément te pousser à renier tes sensations pour pouvoir profiter, comme si dans les limites de la faim c'était impossible. Le plaisir ne passe alors surtout que par la quantité? Mais du coup pourquoi faut-il manger beaucoup pour se faire plaisir?
Bref j'aime jouer l'avocat du diable
pardon
@Laufey moi je l'ai bien aimé. Mais justement le truc c'est que "manger à sa faim" c'est tout sauf simple quand on a été habituées à coller à des horaires de repas, passer ses émotions avec la nourriture, se restreindre pou des régimes, se forcer à des fêtes de fin d'année, avoir peur de gaspiller... Bref c'est déconstruire pour reconsrtruire mais après peut-être que ça ne plaira pas à tout le monde chacun son avis
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