@-June- Je mange quasi toujours devant la télé
. Pas devant un truc qui m'intéresse trop, mais c'est toujours allumé. On fait de son mieux ! Pour ce qui est de ta difficulté de t'accepter actuellement... Ce qui m'aide, c'est de me dire, de me répéter, encore et encore quand je flippe, que de toute façon, je n'ai aucun contrôle sur mon corps. Ma marge (limitée) de manoeuvre, c'est le sport, et ça m'aide énormément à m'accepter. Je sais que c'est un sujet de culpabilité actuellement chez toi, et c'est vrai que ça complique encore les choses. Mais ça reviendra. J'ai envie de te dire que c'est en acceptant ton corps actuel que tu parviendras à lâcher complètement, parce que c'est vrai. Sauf que c'est bien sympa les jolies phrases, mais dans la vraie vie c'est pas du gâteau. Autant je n'ai pas vraiment peur de reprendre 3 kilos, parce que j'avais appris à aimer ce corps plus douillet qui m'a accompagné pendant 1 an et demi, autant, si je reprends les 8, je sais que ce sera une autre paire de manche parce que ce sont des chiffres qui aujourd'hui encore, me font mal.
Est-ce que, en dehors du sport et de l'alimentation, tu as d'autres moyens de te faire te sentir bien ? Un massage ? Un peu de shopping ? Des photos ? Parler de ça avec ton amoureux ? Il y a plein de moyens de faire la paix avec ce qu'on est sans pour autant tenter de se modifier, aussi difficile que ce soit. Je pense à toi
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@lueure J'imagine que ça doit être difficile à vivre... Je ne sais pas trop quelles sont tes contraintes pour le boulot, mais est-ce que le plus simple ne serait pas une robe ? Pas trop d'épaisseur, pas forcément d'élastique qui serre, et une plus grande liberté de mouvement. C'est peut-être complètement à côté ce que je raconte, courage, la canicule durera pas
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@Potiron Ah, pour les apéros dinatoires, je trouve l'idée de June super ! J'ai lu qu'il était très compliqué pour le cerveau de se rendre des quantités ingérées s'il n'a pas une vue d'ensemble. Et donc, en piochant au fur et à mesure, on lui complique la tâche et il ne se rend pas compte de tout ce qu'on a déjà avalé. Perso, je me suis beaucoup lâchée sur les apéros dinatoires, c'est passé avec le temps, à force de tout me permettre, beaucoup moins de choses me faisaient envie. Ca peut m'arriver de manger très au delà de mes sensations si tout est ouf, mais comme c'est rarissime, je fais avec.
@-soowl Je suis tellement d'accord avec June. Je rajouterai simplement que ce n'est pas parce que tu arrêtes de t'en préoccuper que tu vas prendre du poids. On a tellement peu de contrôle là-dessus en fin de compte. On veut nous faire croire que ce n'est que nous qui y pouvons quelque chose, mais non, non, non. Il y a beaucoup trop d'"éléments perturbateurs". Et le besoin de réconfort, d'apaisement est, selon moi, une raison valable de manger. Tant que ça reste ponctuel et pas notre unique solution, ça marche. Mais ça ne marche que si tu l'acceptes, sans jugement, sans remord, sans culpabilité. Elle est là, la vraie difficulté. Peut-être que pour le moment, tu peux faire une seule et unique chose : te demander, avec honnêteté, si ce que tu manges t'apporte quelque chose. Qu'il s'agisse de combler ta faim ou de te réconforter. Et si c'est le cas, ne t'en veux pas. Tu retrouveras de l'énergie à un moment donné, mais pour ça, il faut que tu souffles, vraiment, en acceptant la situation. Courage
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Bon, des encouragement pour vous toutes ! Rien n'est jamais définitif, faites ce que vous pouvez, faites de votre mieux, tout ira bien